La destruction de la maisonnette du témoin. L'historique maisonnette du P.N.79 N'en déplaise aux nostalgiques, la maisonnette du P.N. 79 à Quarouble n'existe plus depuis longtemps.
Appartenant à la SNCF, elle était occupée par M. Bertin, un agent de la SNCF, qui, devant partir se soigner à Quiévrechain, l'avait sous-loué à Marius Dewilde. Mais quand le nom de Marius Dewilde fut connu de la France entière, la SNCF apprit que le P.N. 79 était occupé par un étranger à la SNCF, et créa des ennuis au locataire régulier, qui dut prendre un avocat, et ne réussit à expulser Dewilde que plusieurs mois après. A en croire Marius Dewilde lui même, dans son livre de 1980, la maisonnette fut rasée quinze jours après son départ. En réalité, M. Bertin revint habiter la maisonnette. D'après lui, elle fut rasée plus tard, officiellement, par ce qu'elle génait la vue des conducteurs des trains. Il est vrai que, puisque le P.N. n'avait pas de barrière, la maisonnette ne servait à rien d'autre que d'empécher les conducteurs de train venant de Quiévrechain de voir un éventuel véhicule agricole se dirigeant vers la chasse des saules. Mais il est vrai aussi que c'était la cas depuis bien des années sans que la SNCF s'en soucie. Et surtout, depuis l'affaire de Quarouble, l'endroit attirait un peu trop de curieux. La date de la destruction Nous savons que la maisonnette était encore là, lors de l'enquète de Marc Thirouin, qui a eu lieu vers le 10 septembre 1957.
C'est clair: le 26 mai 1957, la maisonnette était encore là. Le premier février 1963, les voies étaient encore là, mais plus la maisonnette. Mais nous ignorons la date exacte du relevé. Par ailleurs, la photo de 1957, par l'examen de l'arbre isolé près de la chasse des saules, et de son ombre, nous permet de comprendre que la photo a éré prise vers 10 H, avec un soleil à 47° de hauteur sur l'horizon. Ce détail, joint à l'orientation de l'ombre de l'arbre sur la photo prise par Marc Thirouin permet de dater celle ci. |
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Dernière mise à jour: 02/10/2016 |