Les gendarmes enquêtent
Les gendarmes viennent au P.N. 79.
Curieusement, les journaux de l'époque ne nous ont rien dit de la visite des gendarmes au domicile de Marius Dewilde, alors qu'ils ont été assez bavards, à propos de la visite du commissaire, de celle de la police de l'air, et de celles des autres journalistes.
On pourrait même se demander, si, après avoir fermé leur porte à Marius Dewilde le soir du 10 septembre, les gendarmes s'étaient intéressé à l'affaire.
Hé bien oui, il s'y étaient tout de même intéressés. Pas beaucoup, mais suffisamment pour venir sur place, puisqu'on les a photographié, dans leur tenue de l'époque, en train d'examiner les supposées traces de l'engin, tout en se faisant expliquer l'observation par le témoin. On ignore si, prévenus le 11 dans l'après midi, ils sont venus le 11 en fin d'après midi, ou le 12 au matin.
Les gendarmes concluent
On ne sait pas ce qu'a conclu la gendarmerie de Quiévrechain, mais on a un écho de ce qu'a conclu la compagnie de gendarmerie de Valenciennes. Elle concluait que le témoin n'était absolument pas digne de foi, vu son dossier de police.
Or, c'est à peu près la conclusion inverse de celle du commissaire Gouchet, qui, si l'on en croit Marc Thirouin, lui aurait dit: "Marius Dewilde peut raconter ce qu'il veut à n'importe qui, mais à moi il ne me racontera pas d'histoires". C'est à dire que la situation de Dewilde, vis à vis de la police, ne lui permettait pas de prendre le risque d'inventer une histoire. Au contraire, en allant prévenir les autorités, il leur rendait service, et espérait se faire bien voir.
Nous avons vu que le témoin avait été "éloigné" de Paris, mais le rapport donnait plus de détails, vraiment pas glorieux.
Toujours est il que la famille du témoin s'est vigoureusement opposé à ce que le rapport soit divulgué. Mais de toutes façons, nous en savons assez.
Dernière mise à jour: 21/04/2024 |
|