les traces de Quarouble Comment prouver l'atterrisage? Le commissaire Gouchet, quoique ne comprenant pas ce qui s'était passé était bien persuadé qu'il s'était passé quelque d'étrange. Quelque chose d'assez étonnant pour avoir effrayé un homme tel que Dewilde. La découverte des traces.
Des traces régulièrement disposées: il y en a cinq qui apparaissent symétriquement sur une traverse, à l'emplacement supposé du stationnement de l'engin. Des traces toutes fraiches, on a même retrouvé à coté des morceaux de bois correspondant aux entailles. Trop fraiches pour avoir trois jours,peut être? Voila l'observation de Dewilde confirmée:
Et voila! Non seulement c'était un engin martien, mais on sait qu'il atterrissait sur des béquilles. Mais curieusement, interrogé pour les Actualités Pathés (ces actualités cinématographiques, qui passaient dans tous les cinémas et remplaçaient le journal télévisé), Marius Dewilde ne confirme pas. Il a même un lapsus, qui pourrait être révélateur.
Si Dewilde se garde bien de prétendre que ce sont effectivement les traces de l'atterrissage, c'est probablement qu'il sait ce que c'est réellement: il était tellement facile de faire quelques entailles dans les traverses. Il aurait d'ailleurs du penser à retirer les copeaux. On peut se demander pourquoi la police de l'air n'y a vu que du feu. C'est ici qu'intervient le lapsus de Marius Dewilde. La police de l'air ne s'intéresse qu'à la possibilité d'atterrissage d'un engin volant, et cherche des traces compatibles avec celles d'un train d'atterrissage. Et elle en trouve. La "police de la voie" c'est M. Delvincourt, le chef de voie. Il expliquera plus tard, qu'il se rappelle avoir vu deux traces, qui lui parurent n'ètre que des coups de "bédane" (burin). Les gendarmes, eux, après avoir examiné les traces, ont pensé à des traces de ciseau à bois. |
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Dernière mise à jour: 18/05/2024 |