Marius Dewilde sur la voie du contact


nous avons vu que Marius Dewilde, ayant sympathisé avec Marc Thirouin, lui avait demandé avec empressement de lui envoyer "Black Out sur les Soucoupes Volantes", de Jimmy Guieu
De fait, il semble bien que Marius Dewilde, ayant mordu à l'hameçon de l'ufologie, va reconstruire progressivement ses observations au fil des ses discussions avec des ufologues. Ces ufologues étant pour lui des autorités, Marius Dewilde va se laisser manipuler et finir par se "radicaliser" dans la peau d'un contacté.

1975 Jacques Lob interviewe Dewilde

Quand ils ont réalisé leur bande dessinée, Lob et Gigi n'avaient pas pu se documenter directement auprès de Dewilde. Mais grace à Michel Leproust, Jacque Lob va pouvoir entrer en contact avec Dewilde, et lui demander ce qu'il pense de sa reconstitution. Alors que Mme Nelly Mansart n'avait rien reconnu de vrai dans la planche qui la concerne (sauf la distance à Amiens), Marius Dewilde se contente de signaler que la tête des petits êtres est beaucoup trop grosse. Mais il faut dire que Jacques Lob ne lui a guère demandé que ce qu'il pensait du dessin des petits êtres.
Cet interview, réalisé en 1975, et parue dans Imagine n° 2, en 1976, est très intéressante, car elle montre ce que le témoin conservait encore de son observation initiale, et les faux souvenirs qu'il avait incorporé de la mythologie ufologique.

Imagine N° 2
Imagine N° 2
Lob: Alors regardons un peu l'épisode dessiné par Gigi. Le dessin des petits êtres vous parait exact?
Dewilde : Ah oui, le corps va. Mais le casque est phénoménal ! Plus gros que ce que j'ai apercu ! On aurait dit simplement une «enveloppe » sur la tête.
Note: Premier vrai souvenir.
L. : Et Qu'est-ce qui vous a frappé le plus quand vous avez vu ces petits êtres?
D. :Peut-être la petitesse.. Ma balustrade faisait un mètre. Je pense que ces êtres devaient faire 1m10 à 1m20 puisque leur tête dépassait à peine le dessus de la balustrade.
Note: La barrière à claire voie faisait 1.20 m. Ceux qui marchaient sur le talus juste derrière était déjà 10 cm ou 15 cm plus bas. Comme Dewilde l'avait dit dans ses premières déclaration et dessins, ils paraissaient courbés. Dans ces conditions, une taille de 1.60 m ferait l'affaire.
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D.: Je faisais quand même 86 kilos, j'avais 34 ans
Note: plus tard, il dira 75 Kg, pour 1 m 76.
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L.: Et la torche électrique que vous aviez ? Est-ce qu'elle est tombée quand vous avez été paralysé?
D. : Non, je la tenais toujours dans la main. Elle était allumée Et quand les êtres sont montés dans leur appareil, j'ai senti comme un grand souffle chaud... Là, j'ai repris mes esprits quand l'appareil semblait à la verticale. J'ai pu marcher, et donc j'ai voulu éclairer, mais le fait est que ma torche était éteinte.
L.: C'est-à-dire que...
D. : Je sais qu'elle était allumée au moment où je l'ai braquée sur ces hommes et que, pendant que j'étais paralysé, je n'ai pas fermé ma lampe électrique. Et mes piles étaient déchargées.
Note: Ce détail n'apparait pas dans ses déclarations d'époques, mais il est typique de la mythologie soucoupique, et même des mythologies antérieures, ou les lampes, chandelles et autres torches s'éteignent lors d'une apparition fantômatique ou diabolique.
Après, j'ai pensé tout de suite à aller au téléphone pour appeler la gare de Blanc-Misseron et... je n'ai pas reçu de réponse. Par la suite, j'ai su que les batteries étaient complètement vides.
L.: Les batteries du téléphone?
D. : qui était installé dans la cour, dans une petite cabine en bois.
Note: Téléphone qui ne servait plus et qui était rélié à un poste d'aiguillage et non à la gare.
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L.: Votre femme a vu quelque chose?
D.: Quand j'étais dans la cour, j'étais seul. Mais quand j'ai repris mes sens, j'ai appelé. Ma femme est descendue avec mon gosse de 13 ans (le petit était couché) et un locataire que j’avais chez moi. Ils ont très bien vu ce disque lumineux qui disparaissait au-dessus de la forêt de Quarouble.
Note: première mention d'un fils de 13 ans, et d'un locataire. On s'étonne que tant de gens aient pu tenir dans cette "boite à sardines". Dewilde était seul à avoir vu l'objet disparaitre, et il n'y a pas de "forêt de Quarouble", mais seulement un petit bois.
Après, j'ai pris mon vélomoteur...
Note: Nous avons vu qu'il n'avait qu'un vélo. Les actualités Gaumont ne montrent elles aussi qu'un vélo.
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L.: Et le lendemain, que s'est-il passé?
D.: C'est le lendemain que les gendarmes ont retrouvé des traces sur la voie ferrée, dont des cailloux qui étaient devenus friables. Moi, je n'avais même pas remarqué.
Note: C'est le lundi que la police de l'air à trouvé les traces, et c'est Dewilde qui avait attiré l'attention sur certaines pierres du ballast.
J'étais allé à la pêche.
Note: première mention. Un Samedi matin, on imaginerait plutôt qu'il était parti à son travail. Il n'y a guère d'eau poissonneuse dans les environs.
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C'est là que les journalistes de « LA VOlX DU NORD » sont venus me trouver. Ils voulaient m’interviewer. On est allé chez moi... Il y avait les reporters, les photographes... On aurait dit la reine d'Angleterre quand je suis descendu de voiture.
Note: Ce matin là, il n'y avait qu'un journaliste et le commissaire.
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L.: Si nous parlions de la deuxième observation, celle du 10 octobre?
D.: C'était dans la journée. C'est là que j'ai vu ce que vous appelez une «soucoupe volante». C'était un engin comme je n'en avais jamais vu, celà m'a fichu le trac...
L. : Avez-vous eu l'impression que c'était le même objet que la première fois?
D.: Là, vous m'en demandez trop ! Parce que dans la nuit...
Note: deuxième vrai souvenir. Effectivement, dans la nuit, Dewilde n'avait pas pu voir distinctement la forme de l'objet du 10 septembre.
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D. : Ils m'ont fait signe de m'écarter. La porte s'est fermée... Et il n'y avait plus trace de porte !
Note: A Marc Thirouin, il avait dit qu'un panneau obtura la porte en glissant de haut en bas (compatibilité avec le bruit de porte à glissière du 10 septembre), sans dire qu'on ne voyait plus la porte, détail typique de la mythologie soucoupique
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L. : Et votre fils ? Est-ce qu'il se souvient de quelque çhose?
D.: Il a souvenance de cette «voiture» fantastique...
Note: Il se serait souvenu d'une auto sur les rails, mais de rien d'autre.
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L. : Votre chien est tombé malade après la première observation?
D.: il y a autre chose aussi: Deux ou trois jours après la première observation, on a retrouvé trois vaches mortes dans une pâture à côté... Et d'après l'autopsie qui a été faite par le vétérinaire de Valenciennes et un vétérinaire militaire, les bêtes étaient vidées de leur sang... et aucune trace de blessure.
L.: Mais vous ne l'avez pas vu ? On vous l'a dit?
D.: J'ai vu les bêtes quand ils les ont emmenées pour faire l'autopsie. Je me souviens que le vétérinaire m'a dit :« Toi, avec tes soucoupes, tu m'as fait mourir trois vaches ! » Mais après, je n'en ai plus entendu parler.
Note: Les témoignages des voisins infirment cette histoire, bien conforme à la mythologie des mutilations de bétail.
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L. : Avant cet entretien, vous m'avez dit que le Docteur Hynek s'était déplacé pour venir vous voir...
D.: Oui, ils étaient deux. Ils sont venus en hélicoptère, pour m'interroger. Je voyais des hommes qui étaient réellement passionnés par la chose. Et tout de suite, ils m'ont mis en confiance. lis m'ont dit : « Nous sommes des scientifiques. Nous nous dérangeons d'Amérique et nous venons pour savoir certaines choses... » lls m'ont montré des photos représentant des petits hommes... Et ils m'ont proposé d'aller en Amérique et au Liban, quelque part où l'on étudiait ces engins mystérieux. Alors pourquoi m'a-t-on interdit de partir à l'étranger ? Je partais en Amérique, on me donnait 200.000 dollars et le voyage gratuit pour moi, ma femme et mes enfants.
Note: Cette arrivée d'Hynek en hélicoptère, en proposant 200 000 dollars, ressemble furieusement à la visite du père Noël. En réalité, Allen Hynek n'a jamais rencontré Dewilde. Il n'est venu en France qu'une seule fois, en 1959, avec Gérard de Vaucouleurs, pour y rencontrer Aimé Michel et consulter ses archives, en présence de Pierre Guérin.
L. : Ce sont les autorités françaises qui vous ont empêché de partir?...
D.: Effectivement. Je voyais le commissaire assez souvent. Je lui en ai parlé. il m'a dit : « Ecoutez, il faut que j'en réfère aux autorités supérieures ».
Note: Le commissaire Gouchet a cessé de s'intéresser à Dewilde après sa deuxième observation qui ne lui paraissait pas crédible.
...
Je vous raconterais bien des choses que j'ai vécues pendant trois mois : Le sérum de vérité, l'hypnose devant des professeurs...
Note: Dewilde aurait alors disparu de la circulation pendant trois mois, ce que personne n'a signalé à l'époque. En 1980, il va placer cet épisode entre le 10 septembre et le 10 octobre.
...
L.: Vous regrettez d'en avoir parlé?
D.: Je regrette. Je ne voudrais pas revivre cette époque. Certains m'ont pris au sérieux, beaucoup m'ont pris pour un fou... Moi, je n'ai jamais dit que c'étaient des « martiens » ! Ils ne m'ont pas donné leur identité ! Mais j'ai vu leur appareil. Je ne crois pas que ce soit une invention venant du Japon, des russes ou des américains, je n'ai jamais cru à cela.
Note: troisième vrai souvenir: Dewilde n'avait jamais parlé de Martiens.
L.: Avez-vous revu, depuis, quelque chose d'insolite ? Avez-vous fait d'autres observations?
D. : Ecoutez, même si j'avais revu quelque chose, je ne vous le dirais pas ! J'ai eu trop d'ennuis. Je ne recherche pas la publicité. Et pourtant, j'ai bien reçu dix ou quinze mille lettres ! Au départ, le facteur m'en apportait trois ou quatre cents par jour.
Note: Avec un volume pareil, il y aurait eu de quoi remplir sa maisonnette. En fait la photo de Radar, qui le montre devant son courrier, ne montre que quelques dizaines de lettres au maximum.
...
L. : Vous pensez souvent à ce que vous avez vu ? Est-ce qu'il vous arrive d'en rêver, par exemple?
D.: Celà m'arrive d'y penser... Et bien des fois, je regarde le ciel... Oui, j'y repense... Oui, j'y repense. parce que ces gens, je sens qu'un jour, plus ou moins, ils recontactent ceux qu'ils ont déjà vus.
Note: En 1975. Dewilde s'attend a être recontacté. En 1980, il dira qu'il est contacté plusieurs fois par an.
(Jacques Lob, Les petits êtres de Quarouble,Imagine N° 2, mai 1976, p 5 à 8)

Nous notons ici, trois vrais souvenirs: taille de la tête, forme de l'objet indistincte, et non identification avec des martiens.
Hélas, la machine à reprogrammer la mémoire est en marche, et les faux souvenirs sont en majorité:
- Piles déchargées
- Femme enfant et locataire qui observent l'objet
- possession d'un vélomoteur
- Départ à la pèche
- Gendarmes qui découvrent les traces les premiers
- Porte de la soucoupe qui disparait
- Vaches mortes exsangues
- Venue du Dr. Hynek en hélicoptère
- Blocage des autorités
- Sérum de vérité, hypnose
- Dix ou quinze mille lettres de courrier

Vers 1990, il ne restera guère que les deux premiers vrais souvenirs, mais d'autres faux auront été ajoutés.
Dewilde croyait-il vraiment avoir vécu tout cela? Et d'où venaient tous ces ajouts? Nous savons que Dewilde a commencé à s'intéresser à l'ufologie après la visite de Thirouin. Malheureusement personne n'a pensé à lui demander quels livres il avait lu.

Révélations sensationnelles à Antenne 2

Le 22 novembre 1977, Marius Dewilde est l'invité de l'émission Aujourd'hui Magazine, aux cotés des ufologues Jimmy Guieu, et Guy Tarade.
Nous allons en apprendre de belles: Les autorités françaises détiendraient (elles aussi) une soucoupe volante!
Voici la transcription qu'aurait faite l'A.E.S.V.:

Dewilde à Antenne 2
Marius Dewilde à Antenne 2
Guy Tarade: On prétend dans certains milieux bien informés que vous aviez une preuve absolue du passage de ces êtres sur notre planète.
M. Dewilde: Oui Monsieur.
Guy Tarade: On prétend que vous avez ramassé quelque chose qui a été laissé, est-ce vrai ?
M. Dewilde: C'est vrai, mais écoutez, il y a certaines autorités qui ont mis un black-out complet la-dessus
J. Guieu: Mais écoute, excuse moi de t'interrompre Marius, nous sommes là devant quelques millions de téléspectateurs et devant certainement de ceux qui appartiennent aux autorités; il n'est pas concevable que l'on puisse exercer contre toi des représailles; alors cette petite boite que Guy Tarade t'a...
M. Dewilde: Dites Monsieur, je vais vous parler d'autre chose moi; vous me-parlez d'une petite boite; et la soucoupe volante que les autorités françaises ont capturée, vous savez où elle se trouve ?... Moi je-le sais et on m'a mis en présence pour me dire est-ce que c'est ça, ou c'est (pas) ca?
J. Guieu: Ah bon, bien alors là, nous sommes à la période de déboutonnage, il faut y aller.
M. Dewilde: Dites, déboutonnage c'est bien beau, mais moi on m'a déjà filé trois semaines dans un asile de dingues, on m'a fait le sérum de vérité, on m'a mis sous hypnose, donc, pour récupérer ces petites choses...
J. Guieu: Et c'est à travers l'analyse hypnotique qu'on a retrouvé l'emplacement de la boite.
M. Dewilde: Voilà Monsieur.
J. Guieu: Donc cette boite n'était pas enfantée par l'esprit.
Guy Tarade: Maintenant, j'aimerais vous poser une question, parce que ce n'est pas la première fois que de tels objets sont laissés. Vous me répondez si vous voulez me répondre. Est ce qu'il.y avait des petites boules à l'intérieur de cette boite que vous avez trouvée ?
M. Dewilde: Comme je vous ai dit, cette première chose quand je l'ai vue, ma pile électrique était hors d'usage, comme mon poste (de radio) que jai regardé le lendemain, j'ai voulu téléphoner tout de suite, puisque j'ai une cabine téléphonigue dans la cour de ma petite maison, j'ai voulu téléphoner, les piles étaient complètement vides, alors donc, je prends mon vélomoteur, je sors, et sortant sur le bord de la voie, je me suis buté dans cette chose. J'ai dit qu'est-ce-que c'est qui se trouve là ? Je ne voyais pas; j'ai allumé mon briquet et au contact de la lumière cette boite s'est refermée...
G. Tarade: Automatiguement ?
M. Dewilde: Automatiquement. J'ai planqué cette boite.
( Association Etude des Soucoupes Volantes, Bulletin n° 5, page 10 à 12)

On remarque la relation du rang, entre les ufologues, au ton paternaliste, (Guieu tutoie Dewilde), et l'humble témoin qui leur donne du "monsieur". On remarque aussi que les questions induisent les réponses: ce sont les ufologues qui parlent d'une boite, et d'éventuelles petites boules.
Mais surtout, la mythologie Dewildienne vient de s'enrichir de plusieurs nouveaux faux souvenirs:
- La découverte d'une mystérieuse boite.
- La possession par Dewilde d'un poste de radio, alors qu'aux actualités Pathé, il expliquait: "J'suis en pleine campagne, j'ai pas de lumière, pas la radio"
- L'existence d'une soucoupe volante cachée par les autorités, et qu'on aurait demandé à Dewilde de reconnaitre.
Bien sûrs ces détails sont aussi faux l'un que l'autre:
- Le premier objet n'était jamais qu'un fourgon, garé sur la voie au ras du chemin, et qui est parti ensuite par la chasse des saules. Il ne risquait pas d'abandonner une boite sur le chemin allant vers Blanc Misseron.
- Dewilde n'a pas pu préciser aux autorités la forme du premier engin, les autorités n'ont pas pris le second au sérieux, et d'autres personnes ont prétendu avoir vu des soucoupes de près en 1954. Quant bien même les autorités eussent capturé une soucoupe, on voit mal pourquoi ils auraient brisé le secret, pour un supposé témoin qui ne pouvait rien leur apprendre de plus.

Nous en sommes donc à treize faux souvenirs, et ce n'est pas fini.

Où la mystérieuse boite prend de l'ampleur.

Le récit de Dewilde dans l'émission d'Antenne 2 ne parlait pas des dimensions de la boite, bien que Guieu suggère une petite boite. Nous allons en savoir plus.

Ouranos 1978
Ouranos 1978
Tout n’a pas été dit dans cette affaire, selon les dires mêmes de Marius Dewilde, bien qu’il soit encore tenu aujourd’hui à maintenir une certaine discrétion sur les prolongements qui suivirent son étrange rencontre. Nous pouvons néanmoins aujourd’hui venir parler de cette mystérieuse boite qui aurait été découverte sur la voie de chemin de fer, lors de l’atterrissage du 10 septembre 1954. Cette boîte métallique mesurait environ 70 cm de long sur une quarantaine de centimètres d’épaisseur. Lorsque Marius dirigea la lueur de son briquet dans sa direction, le couvercle de celle-ci se referma, à peine eut-il le temps de distinguer comme des appareillages ou des sortes d’outils disposés à l’intérieur. Marius Dewilde emporte celle-ci chez lui et tente de l’ouvrir. Tout d’abord, il constate qu’elle ne comporte aucun système de fermeture et que ses parois sont entièrement lisses, aucune aspérité ne semblant délimiter le couvercle du reste de la boite. Dewilde tente néanmoins d’entamer le métal en l’attaquant à l’aide d’une scie et d’une lime mais, malgré tous ses efforts, sans succès. Le métal de la boite parait être d’une très grande dureté. Nous parvenons ensuite à un point troublant de son histoire. Alors que son premier réflexe fut d’alerter le commissariat de police pour témoigner de ce qu’il avait vu, il ne souffla mot à quiconque de l’existence de cette boite et cacha celle-ci dans son appentis, sous un tas de charbon. Peu de temps après sa déposition qui précéda la visite d’enquêteurs officiels (ainsi que celle du Dr. Hyneck venu spécialement des USA, empruntant un hélicoptère depuis l’aérodrome de Lille pour venir jusqu’à Quarouble) il reçoit, de nouveau, la visite des autorités militaires qui le soumettent à un interrogatoire, puis l’invitent à l’accompagner dans un autre centre où il est soumis à une nouvelle avalanche de questions. Là, on le soumet également au “sérum de vérité” et à l’hypnose. Après cela, on le raccompagne chez lui et l’un des officiers demande alors de lui remettre cette fameuse boite. Marius Dewilde fit mine d’ignorer l’existence de celle-ci, mais, dit-il, “puisque vous prétendez qu’une boîte est cachée, recherchez-là vous-mêmes”. C’est ainsi que se dirigeant directement sur le lieu du tas de charbon, l’un d’eux la découvre au grand étonnement de Dewilde. Jusqu’ici, l’existence de cette extraordinaire pièce à conviction de son témoignage ne fut jamais révélée bien que, comme Marc Thirouin, quelques rares personnes en furent informées en son temps.
( C.E. OURANOS, Ces OVNI qui nous observent, Ouranos 1978, p 107)

Pas vraiment de nouveaux faux souvenirs, mais des détails sur des souvenirs déjà révélés. La boite fait 70 cm sur 40. Comme tout objet extraterrestre qui se respecte, la boite est inaltérable et sans ouverture visible. Le Pr. Hynek est venu de Lille et les militaires ont récupéré la boite.
Mais on nous affirme que tout ceci aurait eu lieu peu de temps après les observations de Dewilde, donc avant l'enquète de Marc Thirouin, tout en prétendant que Thirouin aurait connu l'existence de la boite. Or la supposée boite n'étant plus en possession de Dewilde, Thirouin ne lui faisait courir aucun risque en révélant cette histoire. Il n'en a rien dit, mais on voudrait nous faire croire qu'il le savait. Avec ce genre de raisonnement, Moïse savait parfaitement que la Terre est sphérique et tourne autour du soleil, mais ne le disait pas.
En attendant, il est clair que les ufologues d'Ouranos continuent d'exploiter cette affaire, quitte à faire de Marius Dewilde une marionnette, qu'ils sont en train de transformer en contacté.

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Dernière mise à jour: 21/09/2016