1553 croix de feu entre deux serpents.
1557, Conrad Lycosthènes mentionne seux serpents et une croix de feu.
Anno domini 1553
Au mois de juillet, on vit dans le ciel des serpents jumeaux se rongeant mutuellement, les queues entrelacées, au milieu desquelles brillait une croix de feu. (Lycosthenes, p 628) |
1620. Simon Goulart copie Lycosthènes.
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En Juillet furent veus au ciel deux serpens entrelassez, se rongeans l’un l'autre, et au milieu d'eux une croix de feu. (Simon Goulart, Thresor d'histoires admirables et mémorables de notre temps, Geneve, Samuel Crespin, 1620, p. 58) |
1981. Olivyer et Boëdec copient Goulart.
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SG 70 En Juillet furent vus au ciel deux serpents entrelacés, se rongeant l’un l'autre, au milieu d'une croix de feu. Note: Pour Lycosthenes et Goulart, c'est la croix qui était au milieu des serpents, et non l'inverse. (I.L. Olivyer et J.F. Boëdec, Les soleils de Simon Goulart, Les runes d'or, 1981, p. 31) |
Analyse
On ignore le lieu de l'observation, dont la description fait suite à un cas de gémellarité siamoise en Thuringe. Les deux serpents relèvent manifestement de la paréidolie. La croix de feu peut être un phénomène naturel, mais on n'en sait pas assez pour dire lequel.