1554 Croix bourguignonnes blanches en Allemagne.
1556. Job Fincel décrit trois croix blanches.
Im selben Jar 1554 den fünftzhenden Martii / Sind zwischen fünf und sechs uhr nach mittag / in etlichen orten sechs / an andern drey Creutz von glaubwirdigen leuten gesehen worden / auff dir Forme / wie die Burgundischen Creutze in einander geschlossen / der farbe weiss.
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La même année 1554, le 15 mars , Entre cinq et six heures de l'après-midi dans certains endroits, à six dans d'autres, trois croix ont été vues par des personnes crédibles, de forme comme les croix bourguignonnes, serrées les unes contre les autres , de couleur blanche.
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Job Fincel, Wunderzeichen, Das MDLIIII jar.
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1557, Conrad Lycosthènes mentionne des croix bourguignonnes blanches.
Anno domini 1554
In Martio hora pomeridiana quinta, in diversis Germaniae civitatibus, crucis diversae species ad similitudinem crucis Burgundiacae, albi coloris sed tamen inter se aliqua ratione connexae in coelo apparuerunt.
En mars, à la cinquième heure de l'après-midi, dans différents états d'Allemagne, différents types de croix, semblables à la croix bourguignonne, de couleur blanche mais néanmoins reliées entre elles d'une manière ou d'une autre, sont apparues dans le ciel.
(Lycosthenes, p 636)
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1620. Simon Goulart copie Lycosthènes.
Au mois de Mars de la mesme annee, sur diverses villes d'Alemagne, entre quatre et cinq heures du soir, furent veues au ciel diverses sortes de croix surnommees Bourguignonnes, mais blanches et aucunement touchantes les unes aux autres.
Note: Lycosthenes dit que les croix sont reliées et Goulart qu'elles ne se touchent pas.
(Simon Goulart, Thresor d'histoires admirables et mémorables de notre temps, Geneve, Samuel Crespin, 1620, p. 60)
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1981. Olivyer et Boëdec copient Goulart.
SG 81 Au mois de mars de la même année, sur diverses villes d'Allemagne, entre 4 h et 5 h du soir, furent vues au ciel diverses sortes de croix surnommées bourguignonnes, mais blanches et aucunement touchantes les unes aux autres.
(I.L. Olivyer et J.F. Boëdec, Les soleils de Simon Goulart, Les runes d'or, 1981, p. 32)
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Analyse
Trois croix blanches, évoquant des croix bourguignonnes, reliées les unes aux autres. Lycosthènes et Goulart ne sont pas d'accord pour dire si elles se touchaient, ou non, mais elles formaient probablement un système assez régulier dans le ciel. On peut alors penser à un système de nuages de kelvin-helmholtz. Ces nuages forment le plus souvent des volutes, mais ils peuvent parfois évoquer des croix obliques et mal formées, et c'est probablement le cas ici.
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