1906 Th. de Cauzons rend puissant le parti d'Agobard Les carolingiens En résumé, nous trouvons sous la premiére dynastie, une crédulité extrême, commune à toutes les classes sociales: des lois punissant la magie, comme les autres crimes, par des peines pécuniaires ; l‘Eglise opposant aux magiciens son influence et son autorité, mais non les châtiments sévéres, que suggèrent, aux passions sanguinaires de la cour, les désirs effrénés de la vengeance et du pouvoir. A mesure que les années s'écoulent, l'esprit chrétien pénètre de plus en plus dans les rangs les plus intelligents de la société, il adoucit leurs mœurs barbares, influe sur la mentalité générale, aboutit finalement à une modification de la conduite des autorités vis-à-vis des magiciens. SOURCE: Th. de Cauzons, La magie et la sorcellerie en France, 1906, tome II, p. 105 Remarques: Thomas de Cauzons semble bien optimiste quand à la puissance du parti d'Agobard: En réalité, bien peu d'évêques étaient d'accord avec Agobard pour ce qui est des superstitions. Sous son prédécesseur, Leidrade, des malheureux furent bel et bien massacrés parce qu'on les croyait envoyés par Grimoald pour donner la mort aux boeufs. L'ouvrage d'Agobard contre l'existence des tempestaires n'eut guère d'influence, puisqu'on continua à les condamner, et ses livres ne furent guère copiés puisque, sans le manuscrit retrouvé par Papire Masson, les oeuvres d'Agobard auraient quasiment disparu. |
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