Peter Kolosimo copie Clypeus Charlemagne et les aviateurs ...   Après cette période nous sont parvenus des récits pleins de faits incontrôlables et fantastiques où les diables jouent un grand rôle ainsi que les sorciers contre lesquels, aussi bien Charlemagne que son fils Louis le Débonnaire décrétèrent de sévères arrêts.   Ceci est de l’Histoire tandis que le recueil d’ordonnancements et de lois que forment les célèbres Capitularii, qu’on a probablement attribués à tort à Eginhard, reste tellement sujet à caution que nous refusons d’y croire. Uniquement à titre de curiosité, nous vous donnons un des récits qu’il contient et qui a été repris en partie beaucoup plus tard par l’abbé de Montfaucon de Villars (1635-1675) dans son ouvrage intitulé Le comte de Gabalis, ayant trait aux sciences occultes « Lorsqu’ils comprirent qu’ils avaient alarmé la population et suscité une grande hostilité, les êtres aériens en furent si affligés qu’ils vinrent sur terre à bord de leur plus grand vaisseau et qu’ils y embarquèrent quelques femmes et quelques hommes choisis parmi les meilleurs afin de les instruire et de dissiper la mauvaise opinion qu’on avait d’eux:.. Quand ces hommes et ces femmes rentrèrent dans leur pays, on les considéra comme des êtres démoniaques venus répandre du poison sur les champs et les récoltes, aussi furent-ils promptement arrêtés et condamnés aux horribles tortures réservées à ceux qui ont fait amitié avec le Diable... D’autres gens subirent le même sort... Innombrables furent les malheureux qui périrent par le feu et par l’eau. On murmura un peu partout qu’ils étaient les envoyés de Grimaldi, duc de Bénévento, et grand magicien, pour détruire le royaume des Francs... Inutilement ils cherchèrent à se justifier en disant qu’ils étaient de ce royaume et qu’ils avaient été enlevés par des hommes extraordinaires qui leur avaient montré de grandes et merveilleuses choses...» SOURCE: Peter Kolosimo, Archéologie spatiale, Albin Michel, 1971, (C) 1969, p 81. Remarques: Manifestement, Kolosimo ne connait rien à l'histoire carolingienne. Il prend pour de l'histoire des récits fantastiques, et refuse de croire à des capitulaires qu'il n'a même pas lu, et qu'il prend pour une chronique, recopiée par Montfaucon de Villars, alors que celui ci n'a écrit qu'un conte parodique. Difficile de faire plus idiot.