1971. Desmond Leslie subit une nouvelle traduction
Le comte de Gabalis nous raconte qu’à cette occasion le célèbre kabbaliste Zedechias tenta d’améliorer les conditions de l‘humanité en suggérant aux « peuples aériens » de venir sur Terre pour « une grande et merveilleuse démonstration. »
« Ils le firent somptueusement, dit Gabalis. Ces êtres furent aperçus dans le ciel... à bord de navires aériens admirablement construits. »
Cette expédition n’eut pas plus de succès que celles d’aujourd’hui, en admettant que les apparitions aperçues dans nos cieux découlent de la même tentative. Le bon peuple affirma que des démons et des sorciers avaient pris possession du ciel (aujourd’hui ce sont des « armes secrètes », ce qui ne vaut guère mieux). Les rois eux-mêmes le crurent. Charlemagne et Louis le Débonnaire rendirent des édits condamnant à la torture et à la mort ces « tyrans de l’air ».
Le premier chapitre des Capitulaires de l‘Empereur nous apprend que les Aériens furent si bouleversés de voir la terreur qu'ils provoquaient, qu’ils descendirent sur la Terre dans leurs grands véhicules volants et emportèrent des hommes et des femmes afin de les instruire, « résolus à dissiper la mauvaise Opinion que les gens avaient de leur innocente flottille, en emportant des hommes de chaque village... pour les déposer ensuite dans diverses parties du monde. »
Mais les infortunés mortels que l’on vit descendre de ces vaisseaux furent pris pour des saboteurs, des ennemis et des « sorciers venus empoisonner les fruits et les sources », et connurent promptement le sort horrible réservé à ce genre de malfaiteurs.
Le nombre est incroyable de ceux-là qui furent mis à mort par le feu et le supplice de l’eau de par tout le royaume. Un jour... à Lyon, trois hommes et une femme furent aperçus, descendant de ces navires aériens. La population entière de la ville se rassembla autour d’eux en criant qu’ils étaient des magiciens envoyés par Grimaud, duc de Bénévent, pour détruire les récoltes françaises. En vain, ces innocents tentèrent de se justifier en disant qu’ils étaient français comme eux, qu’ils avaient été emportés peu de temps auparavant par des hommes miraculeux qui leur avaient montré des merveilles inouïes et avaient désiré qu’ils vinssent raconter ce qu’ils avaient vu.
SOURCE: Desmond Leslie & George Adamski , Les soucoupes volantes ont atterri, J'ai lu, 1972, p. 142-143, (C) 1971.
Remarques:
Les mêmes remarques s'appliquent que pour l'édition de 1954. Mais il ne s'agit pas d'une reprise du texte de 1954, mais d'une autre traduction par France-Marie Watkins, de l'édition anglophone de 1970. D'ailleurs, il n'y a plus de notes.
Ce texte va être repris par Patrice Gaston.
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