1977 Yves Naud copie-colle à tour de bras Yves Naud était inconnu en ufologie jusqu'en 1977, et voila qu'il nous sort quatre volumes d'un coup. Mais à la lecture, on s'aperçoit qu'il ne s'agit que de recopiages d'auteurs récents. Aujourd'hui, on parlerait de copié-collé CES RACES ETRANGES ET FUGITIVES VENUES DU CIEL Voyage au pays des sylphes Note: Tous les sous titres, en gras, sont de Yves Naud. Le reste est du copiage. Eliphas Levi, le célèbre auteur de l'Histoire de la Magie, décrit la psychose qui s'est emparée des gens devant ces manifestations insolites du ciel. Magonia: un monde parallèle? Toutefois, à cette époque, l’événement qui fit le plus de bruit se produisit à Lyon. Les gens croient plus volontiers dans le bonnet d'un docteur qu'en leurs propres yeux C'est en vain qu'un philosophe met en lumière la fausseté des chimères que les gens ont fabriquées, poursuit l'anonyme, et offre des preuves matérielles et manifestes du contraire. Qu'importe ce qu'est son expérience ou la solidité de son argument et de son raisonnement; qu’un homme survienne avec un bonnet de docteur (...) il est désormais au-delà de la force de la vérité de rétablir son empire. Les gens croient plus volontiers dans le bonnet d'un docteur qu'en leurs propres yeux. Il y a eu dans votre France natale
une preuve mémorable de cette folie populaire. Charlemagne impose des amendes aux extra-terrestres! Qu'arriva-t-il? Supposez-vous que cet âge ignorant voulait même réfléchir sur la nature de ces merveilleux spectacles? Les gens crurent immédiatement que des sorciers avaient pris possession de l'air dans le but de soulever des tempêtes et de faire tomber la grêle sur leurs récoltes. Les savants théologiens et juristes furent bientôt du même avis que la masse. L'Empereur le crut tout aussi bien; et cette chimère ridicule alla si loin que le sage Charlemagne, et après lui Louis le Débonnaire, imposèrent de lourdes amendes à tous ces supposés tyrans de l'air. Vous pouvez lire un récit sur ce sujet dans le premier chapitre des Capitulaires de ces deux empereurs. Massacrés par la populace Les Sylphes voyant la populace, les pédants et même les têtes couronnées s'alarmer ainsi à leur sujet, décidèrent de dissiper la mauvaise opinion que les gens avaient de leur flotte innocente et s'emparant d'hommes de chaque localité pour leur montrer leurs belles femmes, leur République, leur genre de gouvernement et puis de les ramener sur terre dans les diverses parties du monde. Ils mirent leur plan à exécution. Les gens qui virent ces hommes descendre, arrivèrent en courant de tous les côtés, convaincus à l’avance que ceux-ci étaient des sorciers qui avaient quitté leurs compagnons pour venir répandre des poisons sur le fruit et les pousses. Emportés par cette frénésie suscitée par de telles fantasmagories, ils s'empre55èrent de torturer ces innocents. Le grand nombre de ceux qui subirent la mort du feu et de l'eau dans tout le royaume est incroyable. L'évêque Agobard au secours des ambassadeurs des Sylphes La populace déchaînée ne tint aucun compte de leur défense et était sur le point de les jeter dans le feu quand le valeureux Agobard, évêque de Lyon qui, ayant été moine dans cette ville, avait acquis une autorité considérable, alerté par le bruit, arriva en courant, et après avoir entendu les accusations des gens et la défense des accusés, déclara gravement que les uns et les autres étaient dans l'erreur, qu'il n'était pas vrai que ces hommes étaient tombés du ciel, et que ce qu’ils disaient avoir vu était impossible. Les gens crurent en la parole de leur bon père Agobard plus qu'en leurs propres yeux, ils s’apaisèrent, remirent en liberté les quatre ambassadeurs des Sylphes, et reçurent, émerveillés, le livre qu’Agobard écrivit pour confirmer le jugement qu’il avait prononcé. Ainsi le témoignage de ces quatre témoins fut-il rendu inutile.» (1 ) Le IX° siècle est l'époque où se fixe juridiquement l'autorité archiépiscopale et même primatiale du siège épiscopal de Lyon.SOURCE: Yves Naud, Les OVNI et les extraterrestres dans l'histoire, Famot, 1977,tome 2, p. 122-126. Remarques: Le livre entier n'est qu'un plagiat en quatre volumes. Il a néanmoins fait l'objet d'une traduction en anglais, et ce passage lui même plagié deux ans plus tard. |
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