102 avant JC Italie et Gaule, pluie de pierres, de sang, et lumière nocturne En réalité: renseignements insuffisants 4ème siècle, Obsequens copie un passage perdu de Tite Live. C. Mario Q. Lutatio coss. [A.U.C. 652 / 102 B.C.] 44. Novemdiale sacrum fuit, quod in Tuscis lapidibus pluerat. Sanguine circa amnem Anienem pluit. In Gallia in castris lux nocte fulsit. Caius Marius et Quintus Lutatius étant consuls (an 652 de Rome, 102 av JC) 44 On fit un sacrifice de neuvaine, parce que chez les Thusciens, il avait plu des pierres. Il plut du sang près du fleuve Anio. En Gaule, dans un camp, de la lumière brilla la nuit. (Obsequens1) 1557, Conrad Lycosthènes copie Obsequens.
ante Christum 100 Anno ab urbe condita 652... Novemdiale sacrum fuit, quod in Thuscis lapidibus pluerat. Sanguine circa amnem anienem pluit. In Gallia, in castris, lux nocte fulsit. An 3863 de la création. 100 avant Jésus-Christ An 652 de Rome... On fit un sacrifice de neuvaine, parce que chez les Thusciens, il avait plu des pierres. Il plut du sang près du fleuve Anio. En Gaule, dans un camp, de la lumière brilla la nuit. Lycosthenes, p 193 Note: Les dates données par Lycosthènes sont de plus en plus embrouillées. D'abord c'est 100 av JC, puis un paragraphe plus loin 652 AUC, soit 102 av JC, mais 99 av JC, selon la logique de Lycosthènes, qui se trompe systématiquement de 3 ans. toujours pas de source indiquée, mais c'est évidemment Obsequens 1842, Victor Verger traduit l'édition d'Obsequens par Lycosthenes. [104] CIV. Sous les consuls C. Marius et Q. Luctatius (1) L'on offrit un sacrifice novemdial à l'occasion d'une pluie de pierres tombée chez les Thusciens. ... Il plut du sang sur les bords du fleuve Anio. ... En Gaule, une lumière brilla pendant la nuit dans le camp romain. (1) An de R. 652 (Obsequens3, p 113) Analyse: Une pluie de pierres, on n'en avait plus vu depuis 23 ans. Ca doit faire la 27ème. Mais on ignore où, car "chez les Thusciens" veut dire en Tuscie, c'est à dire en Etrurie, en bordure de la mer Thyrrénienne. On ignore donc la géologie du lieu, et bien que les latins aient pris l'affaire au sérieux, au point de célébrer une neuvaine, les renseignements sont insuffisants. Une pluie de sang, la onzième, c'est à dire une pluie rouge, c'est presque la routine. Quant à la lumière nocturne dans le camp romain, il faut s'accrocher pour y voir un prodige. Cela pourrait aussi bien être un feu St Elme, qu'une lampe à huile allumée malgré les ordres. Que de l'imprécis, on ne peut rien en déduire, à part la crédulité des romains. |
Dernière mise à jour: 08/10/2014
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