108 avant JC Rome, oiseau incendiaire, pluie de lait En réalité: renseignements insuffisants 4ème siècle, Obsequens copie un passage perdu de Tite Live. Servio Galba M. Scauro coss. [A.U.C. 646 / 108 B.C.] 40. Avis incendiaria et bubo in urbe visae... Bis lacte pluit. Servius (Sulpicius) Galba et Marcus (Aurelius) Scaurus étant consuls (an 646 de Rome, 108 av JC) 40 On vit dans la ville (de Rome) un oiseau incendiaire et un hibou. Il plut du lait deux fois (Obsequens1) 1557, Conrad Lycosthènes copie Obsequens.
Avis incendiaria & Bubo in urbe visae. Bis lacte pluit. Obsequens cap 100. Année de la création 3857. 106 avant Jésus-Christ On vit dans la ville (de Rome) un oiseau incendiaire et un hibou. Il plut du lait deux fois Lycosthenes, p 185 1842, Victor Verger, traduit l'édition d'Obsequens par Lycosthenes. [100] C. Sous les consuls C. Sergius Galba et M. Scaurus (3) On vit dans Rome un oiseau incendiaire et un hibou... Il plut deux fois du lait. (3) An de R. 646 (Obsequens3, p 109) 1955 Harold T. Wilkins pense à un engin spatial incendiaire. B.C. 106: "A bird that flew in the sky, and set houses on fire, was seen over Rome (avis incendiaria)." (Was this `bird' a fire ball, or meteorite—or was it some cosmic incendiarist of the type that set fire to a cycle shed and farms in England, in summer. 1953, and to forests, bridges and orchards in the U.S., in the years 1947 to 1953? Au.) 106 av JC: "Un oiseau qui volait dans les airs, et mettait le feu aux maisons, fut vu au dessus de Rome (avis incendiaria)." (Etait ce un bolide ou météorite ou était ce un incendiaire cosmique du type qui mit le feu à une remise à vélo et à des fermes en Angleterre, l'été 1953, et à des forêts, des ponts et des vergers aux U.S.A., dans les années 1947 à 1953? l'auteur) Wilkins, p 173 Note: Houla! D'un oiseau nommé "incendiaire", on passe à un oiseau qui met effectivement le feu aux maisons de Rome, puis à un engin spatial incendiaire. Cette interprétation vaut son pesant de cannabis. Analyse: Un oiseau incendiaire? Plutôt que de se lancer dans des spéculations fantaisistes, il vaudrait mieux demander au meilleur spécialiste de l'époque, c'est à dire Pline l'ancien, capable de nous parler doctement du rhinocéros. Et voila ce qu'il en dit XVII. Inauspicata est et incendiaria avis, quam propter saepe numero lustratam urbem in annalibus invenimus, sicut L- Cassio C- Mario cos-, quo anno et bubone viso lustratam esse. quae sit avis ea, non reperitur nec traditur. quidam ita interpretantur, incendiariam esse quaecumque apparverit carbonem ferens ex aris vel altaribus; alii spinturnicem eam vocant, sed haec ipsa quae esset inter aves, qui se scire diceret non inveni. 17. L'oiseau appelé incendiaire est aussi de mauvais augure, et nous lisons dans les Annales que souvent on a purifié Rome à cause de lui; par exemple, sous le consulat de L. Cassius et de C. Marius, année où on la purifia aussi, un hibou ayant été vu. Quel est cet oiseau? ni livres ni tradition ne le disent. Quelques-uns expliquent ainsi la chose: L'incendiaire est tout oiseau qui apparaît portant un charbon enlevé aux feux des autels. D'autres l'appellent spinturnix ; mais Je n'al trouvé personne qui dit savoir quel était cet oiseau. (Pline1, liv X, ch 17) Note: L. Cassius et C. Marius furent consuls l'an 647 de Rome, soit 107 av. JC. Il semble s'agir d'une observation de l'année suivante) Donc, au mieux, tout oiseau emportant dans son bec un objet paraissant en feu, est appelé incendiaire. On est loin de l'oiseau qui met le feu aux maisons de Rome, et encore plus de "l'incendiaire cosmique", comme le voudrait Wilkins. Constatons plutôt que les romains étaient tellement superstitieux qu'ils se lançaient dans des purifications rituelles, pour la présence d'un simple hibou. Et accessoirement, voila notre onzième pluie de lait, deux fois "seulement" ( trois jours en l'an 111 av JC) |
Dernière mise à jour: 07/10/2014
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