162 avant JC
Anagnia, ciel en feu
En réalité: aurore boréale

4ème siècle, Obsequens copie un passage perdu de Tite Live.
P. Scipione Nasica C. Marcio coss. [Anno ab urbe condita 592 / 162 av JC]
15. Anagniae caelum nocte arsit... Frusinone bos locutus.

Publius Scipio Nasica et Caius Marcius étant consuls (an 592 de Rome, 162 avant Jésus-Christ)
15 A Anagnia, le ciel s'embrasa dans la nuit
A Frusinone un boeuf parla.

(Obsequens1)

1557, Conrad Lycosthènes copie Obsequens.

ciel en feu (Lycosthenes)

boeuf parlant (idem)
Mundi 3804. ante Christum 159.
Agnaniae coelum nocte arsit.
Frusinone bos loquutus
Julius Obsequens cap.74

Année de la création 3804. 159 avant Jésus-Christ
A Anagnia, le ciel s'embrasa dans la nuit
A Frusinone un boeuf parla.
Julius Obsequens ch 74

(Lycosthenes, p 166)

1842, Victor Verger, traduit Obsequens.
[74] LXXIV. Sous les consuls P. Scipion Nasica et Gn. Martius (2) A Anagnie, le ciel s'embrasa pendant la nuit ;
A Frusinone, un boeuf parla.
(2) An de R. 592
(Obsequens3, p 87)

Analyse:
Le ciel en feu, c'est une possible aurore boréale. Cependant ce n'est qu'une possibilité, car on ne signale ce prodige qu'à Anagnia.

Et le boeuf qui parle, le huitième, c'est histoire de rappeler que la crédulité des témoins de cette époque leur faisait admettre que, inspirés par les dieux, les boeufs pouvaient parler. Meuuuh oui.
Mais au fait, pourquoi les boeufs et pas les chevaux? Bonne question. J'en parlerai à mon cheval

Dernière mise à jour: 18/11/2014

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