203 avant JC Anagni et Frusino, Italie, feux épars, torche immense, arc autour du soleil En réalité: pluie d'étoile filantes, bolide, halo solaire vers 9 avant notre ère, Tite Live expose les prodiges avec précision: et novas religiones excitabant in animis hominum prodigia ex pluribus locis nuntiata... Anagniae sparsi primum ignes in caelo, dein fax ingens arsit; Frusinone arcus solem tenui linea amplexus est, circulum deinde ipsum major solis orbis extrinsecus inclusit; On était tourmenté de nouveaux scrupules religieux à l'occasion de prodiges arrivés en divers lieux... à Anagni, d'abord des feux épars dans le ciel, ensuite brula une immense torche; à Frusino, un arc entoura le soleil d'une ligne déliée, ensuite un plus grand orbe du soleil enferma ce même cercle de l'extérieur; (Livius, liv. XXX, ch. II) 1532, Camerarius copie partiellement Tite Live. Atque item anno post sparsos primum ignes in coelo, deinde facem ingentem exarsisse. De plus cette même année suivante, se sont allumés des feux épars dans le ciel, puis une immense torche. (Camerarius) Note: Camerarius s'intéresse aux présages, c'est peut-être pourquoi il ne parle pas du halo. 1544 Polydore Virgile cite les mêmes prodiges que Camérarius. Anno belli Punici secundi xiiii. C.Servilio Caepione, Cn.Servilio Gemino Coss. Anagniae sparsi primum ignes per coelum, deinde fax incensa arsit. L'an 14 de la deuxième guerre Punique, Caius Servilius Caepion et Gnaeus Servilius Geminus étant consuls, à Anagnia d'abord des feux épars dans le ciel, puis une une torche enflammée brula. (Polydore, p 593) Le pseudo Obsequens copie incomplètement Tite Live: DLI 201 Gn. Servilio Cépione, Gn. Servilio Gemino, Coss. 44 Anagniae sparsi primum ignes in coelo, deinde fax ardens in coelo visa. Frusinone arcus solem tenui linea amplexus est An de Rome 551. 201 av JC Sous les consuls Gn. Servilius Cépion et Gn. Servilius Geminus 44 à Anagni, d'abord des feux épars dans le ciel, ensuite fut vue une torche ardente; à Frusino, un arc entoura le soleil d'une ligne déliée, (Obsequens2, p 65) Note: Le texte d'Obsequens est perdu. Il s'agit ici de la reconstitution de Lycosthenes, qui a oublié le plus important à Frusino: la présence d'un deuxième cercle, qui signe le halo solaire. 1553, Kaspar Peucer est trop bref. Altero anno post alia rursus visa fax L'année suivante, on vit de nouveau un flambeau Peucer, meteorologia, fol 254 verso 1557, Conrad Lycosthènes, se cite lui même, en répétant son omission.
Anagniae sparsi primum ignes in coelo, deinde fax ardens in coelo visa. Frusinone arcus solem tenui linea amplexus est Livius & Julius Obsequens cap.44. Année de la création 3763. 201 avant Jésus-Christ à Anagni, on vit d'abord des feux épars dans le ciel, ensuite une torche ardente à Frusino, un arc entoura le soleil d'une ligne déliée, Tite Live et Julius Obsequens ch.44. Lycosthenes, p 131 Note: la gravure de Lycosthènes montre simultanément le torche d'Anagnia et le halo de Frusino, mais en réalité les deux prodiges sont bien distincts. Par contre les feux épars et la torche auraient pu être montrés simultanément. 1681, Lubienietski copie Peucer et utilise un bolide comme comète: XVIII. Anno Mundi 3765. ante Christum natum 204. U.C.549. (Peucero 550.) Altero anno post alia rursus visa fax. Eckstormius ex Peucero Année 3765 de la création. 204 avant Jésus-Christ. An de Rome 549 (550 d'après Peucer) L'année suivante, on vit de nouveau un flambeau Eckstorm, d'après Peucer Lubienietski, p 13 Note: Lubienietski, tient beaucoup à étoffer son catalogue de comètes et récupère ce flambeau avec la caution de Peucer. 1696, Johann Zahn ne mentionne que le flambeau. 21) M.3766. A.C.N.203.Fax similis ei, quae praecedenti anno visa est, in Coelo comparuit. Eckstorm. ex Peucero. 21) An 3766 de la création, 203 avant J.C, apparut dans le ciel un flambeau semblable à celui qu'on avait vu l'année précédente.Eckstorm d'après Peucer. (Zahn, p 163) 1842, Victor Verger traduit la reconstitution de Lycosthenes. Sous les consuls Gn. Servilius Cépion et Gu. Servilius Geminus (2) A Anagnie, on vit d'abord, dans le ciel, des feux épars, puis une flamme ardente. A Frusinone, on remarqua le soleil entouré d'un cercle délié. (2) An de R. 551 (Obsequens3, p 55) Analyse:
A Anagni, la torche immense est probablement un bolide. Dans ces conditions, les feux épars pourraient être une pluie d'étoiles filantes, qui aurait pu avoir lieu le même soir. C'est ici qu'on regrette de n'avoir ni la date, ni la direction principale du phénomène, car on ne peut trouver le radiant A Frusino, la description évoque bien un halo solaire, qui ensuite s'enrichit d'un second halo extérieur |
Dernière mise à jour: 11/08/2014
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