Rome, Ciel embrasé, épidémie
En réalité: Confusion
1544 Polydore Virgile semble mélanger ses sources
Sp. Posthumio, Qu.Servilio Coss. coelum ardere visum, quum annus tam hominibus quam pecori longè pestilentissimus fuit.
Spurius Posthumius, Quintus Servilius étant consuls, On vit le ciel bruler, année qui fut longtemps très pestilentielle, tant aux hommes qu'au bétail.
(Polydore, p 593)
Note: Les consuls sont ceux de l'an 466 AC, mais on ne trouve pas de ciel en feu chez Tite Live. La grande peste à Rome est de 463.
Le pseudo Obsequens mentionne un prodige que le vrai ne mentionnait probablement pas.
CCLXXXVIII 463
13 Q. Servilio Prisco II, Sp. Posthumio Lavinio Regillensi, coss.
Coelum ardere visum, et annus tam hominibus quam pecori longem fuit pestilentissimus.
CCLXXXVIII 463
13. Quintus Servilius Priscus II et Spurius Lavinius Regillensis étant consuls
On vit le ciel bruler, et l'année fut longtemps très pestilentielle, tant aux hommes qu'au bétail.
(Obsequens2, p 45)
Note: Il s'agit ici de la reconstitution d'Obsequens par Lycosthènes. le deuxième consul s'appelait en fait, Spurius Postumius Albus Regillensis.
 ciel embrasé (Lycosthènes) |
anno mundi 3500, ante christum 463
Coelum ardere visum, et annus tam hominibus quam pecori longem fuit pestilentissimus.
Livius & Julius Obsequens cap 13
An 3500 après la création du monde, 463 avant Jésus-Christ
On vit le ciel bruler, et l'année fut longtemps très pestilentielle, tant aux hommes qu'au bétail.
Tite Live et Julius Obsequens, ch 13
Lycosthenes, p 75
Note: Tite Live ne parle pas de ce prodige. Lycosthènes se cite lui même, en citant sa reconstitution d'Obsequens, sans sources, et commet la même erreur que Polydore Virgile, quoique qu'ici deux erreurs se compensent: l'épidémie eut bien lieu en 463.
1842, Victor Verger, entérine Lycosthènes en traduisant Obsequens.
XIII sous les consuls Q. Servilius Priscus II et Sp. Posthumius Lavinius Regillensis (2)
Le ciel parut embrasé, et l'année fut extrêmement funeste à la santé des hommes et des bestiaux.
(2) An de R. 288
(Obsequens3, p 7)
Analyse:
Une des nombreuses confusion de Lycosthenes. Le deuxième consulat de Quintus Servilius Priscus, date bien de 288 de Rome, mais cela correspond à 466 av JC, et non 463.