1966 Brinsley le Poer Trench croit le comte de Gabalis

Drake
Lord Clancarty

William Francis Brinsley Le Poer Trench, ufologue britannique, né en 1911, descendait d'une famille de comte d'Irlande.
Eduqué au Pangbourne Nautical College, il s'intéressa aux soucoupes volantes, et dirigea en juillet 1956, la Flying Saucer Review, fondée l'année précédente par Derek D. Dempster.
il fut le premier président de Contact International, et fut aussi vice-président de la British UFO Research Association (BUFORA), ainsi que membre honoraire à vie de l'ex- Ancient Astronauts Society qui défendait les idées paléo-ufologiques d'Erich von Däniken.
Marié quatre fois, il accéda En 1975 au titre de comte de Clancarty lors du décès de son demi-frère Grenville Sydney Rocheforte, ce qui lui permis de sièger à la chambre des Lords. Il en profita pour y fonder un groupe d'étude des ovnis, introduire la Flying Saucer Review à sa bibliothèque et même y organiser un débat sur les ovnis qui mobilisa de nombreux orateurs.
Il a énoncé des idées plutôt téméraires qu'audacieuses, en adhérant à la théorie de la terre creuse, et en imaginant que le jardin d'Eden se trouvait sur la planète Mars.
Voici ce qu'il écrit de l'incident de Lyon, d'après Le comte de Gabalis, qu'il semble prendre pour l'auteur du livre.


Sometime during the reign of Charlemagne

A.D. 742-814

During the reign of Charlemagne spacecraft took away some of earth’s inhabitants to show them something of the way of life of space people. These events are described in the Comte de Gabalis's discourses.
  However, when the space ships returned bringing back the earth people they had taken away, the populace were convinced that they were actual members of the spacecraft whom they regarded as sorcerers.
  They hurried these innocent people off to be tortured, many of them were put to death.
  'One day, among other instances, it chanced at Lyons that three men and a woman were seen descending from these aerial Ships. The entire city gathered about them, crying out that they were magicians and were sent by Grimaldus, Duke of Beneventum, Charlemagne’s enemy, to destroy the French harvests. In vain the four innocents sought to vindicate themselves by saying that they were their own countryfolk, and had been carried away a short time since by miraculous men who had shown them unheard of marvels, and had desired them to give an account of what they had seen.'
  The four unfortunates were about to be thrown into the fire by the frenzied populace when they were saved at the last minute by Agobard, Bishop of Lyons. He listened to the accusations and to the defence, afterwards issuing his dictum to the effect that it was untrue the four had fallen from the sky.
  The people believed the good Bishop rather than what they had seen with their own eyes and the four 'con-tactees’ (as we would call them today) were set free. 91 92

91 de Gabalis, compte, Discourse, 1670
92 Drake, W.R. Spacemen in thr middle ages FSR X n° 3

Au cours du règne de Charlemagne

742-814

Sous le règne de Charlemagne, des vaisseaux spatiaux ont emmené des habitants de la terre pour leur montrer quelque chose du mode de vie des gens de l'espace. Ces événements sont décrits dans les discours du Comte de Gabalis.
  Cependant, lorsque les vaisseaux spatiaux sont revenus ramener les gens de la terre qu'ils avaient emportés, la population était convaincue qu'ils étaient des membres effectifs du vaisseau spatial qu'ils considéraient comme des sorciers.
  Ils emmenèrent ces innocents pour les torturer, beaucoup d'entre eux furent mis à mort.
  " Un jour, entre autres exemples, il arriva à Lyon que l'on vit trois hommes et une femme descendre de ces vaisseaux aériens. La ville entière se rassembla autour d'eux, criant qu'ils étaient des magiciens et étaient envoyés par Grimaldus, duc de Bénévent, ennemi de Charlemagne, pour détruire les récoltes françaises. En vain, les quatre innocents cherchaient à se justifier en disant qu'ils étaient leurs propres compatriotes, et avaient été emmenés peu de temps auparavant par des hommes miraculeux qui leur avaient montré des merveilles inouïes, et leur avaient demandé de rendre compte de ce qu'ils avaient vu."
  Les quatre infortunés allaient être jetés dans le feu par la populace déchainée quand ils furent sauvés à la dernière minute par Agobard, évêque de Lyon. Il écouta les accusations et la défense, prononçant ensuite son jugement comme quoi il était faux que les quatre étaient tombés du ciel.
Les gens crurent le bon évêque plutôt que ce qu'ils avaient vu de leurs propres yeux et les quatre «contactés» (comme nous les appellerions aujourd'hui) furent libérés.


SOURCE: Brinsley le Poer Trench, The Flying saucer Story, Tandem, 1974, p. 74-75, (C) Neville Spearman 1966

Remarques:

Etant donné que la base de ce texte n'est qu'une fiction, il ne faut pas s'étonner qu'on ny trouve pas grand chose de vrai. On a plus vite fait de répertorier ce qui est vrai plutôt que ce qui est faux:
C'était bien à Lyon, il y avait bien trois hommes et une femme, Grimoald était bien duc de Bénévent, et Agobard était bien évêque. C'est tout.
Quant à la source, on l'ignore, mais ce n'est pas Desmond Leslie, puisqu'il ne parle pas d'Agobard.

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