Des vaisseaux vus dans le ciel de l'antiquité


An 218 av JC

et navium speciem de caelo adfulsisse
(TITE LIVE, Ab Urbe Condita, livre XXI, ch. LXII)

et au ciel avait brillé l'apparence de navires,
Cn. Servilio, C.Flaminio Coss. navium species in coelo extitere
(Polydore Virgile, de Prodigiis)

Gnaeus Servilius et Caius Flaminius étant consuls, des apparences de navires surgirent dans le ciel
DXXXVII 215
Gn. Servilio Gemino, C. Quintio Flaminio II, Coss.
navium species in coelo visae.

(Julius Obsequens, Prodigiorum liber)

An 537 de Rome, 215 av JC
Gnaeus Servilius Geminus. Caius Quintus Flaminius, étant consuls
L'apparence de navires fut vue dans le ciel.

Note: En réalité, Gnaeus Servilius Geminus et Caius Flaminius Nepos, furent consuls en l'an 537 de Rome, 217 av JC

anno mundi 3749. ante Christum 214
navium species in coelo visae.
Liv & Jul.Obseq.ca.31

(Conrad Lycosthenes, Prodigiorum ac ostentorum chronicon)
An 3749 de la création. 214 avant Jésus-Christ
On vit dans le ciel des apparences de navires
Tite Live et Julius Obsequens, ch 31



An 213 av JC

et alia ludibria oculorum auriumque credita pro ueris: navium longarum species in flumine Tarracinae quae nullae erant uisas.
(TITE LIVE, Ab Urbe Condita, livre XXIV, ch. XLIV)
et d'autres sujets de moquerie avaient été crues comme vrais: Sur la rivière de Tarracine, on avait vu des apparences de longs navires qui n'existaient pas,
DXLI 211
Q.Fabio Maximo, T.Sempronio Graccho II, Coss.
(Julius Obsequens, Prodigiorum liber) 35
... navium longarum species in flumine Tarracinae, quae tamen nullae erant, visae.

(Julius Obsequens, Prodigiorum liber)
An 541 de Rome, 211 av JC
Quintus Fabius Maximus, Sempronius Gracchus II, étant consuls
On vit sur la rivière de Tarracine des apparences de longs navires, qui cependant n'existaient pas.

anno mundi 3753. ante Christum 210
navium longarum species in fluminae Tarracinae, quae tamen nullae erant, visae
Livius & Julius Obsequens

(Conrad Lycosthenes, Prodigiorum ac ostentorum chronicon)
An 3753 de la création. 210 avant Jésus-Christ
On vit sur la rivière de Tarracine des apparences de long navires, qui cependant n'existaient pas
Tite Live et Julius Obsequens


An 173 av JC

Cum bellum Macedonicum in expectatione esset, priusquam id susciperetur, prodigia expiari pacemque deum peti precationibus, qui editi ex fatalibus libris essent, placuit.
Lanuvi classis magnae species in caelo uisa dicebatur

(TITE LIVE, Ab Urbe Condita, livre XLII, chapitre II)
Dans l'attente d'une guerre avec la Macédoine, on décida, avant de l'entreprendre, d'expier les prodiges et d'apaiser les dieux par des prières conformes aux prescriptions des livres sibyllins.
On disait qu'à Lanuvium on avait vu dans le ciel l'apparence d'une grande flotte;
LXVII, L. Posthumio Albino, M. Popilio Lenate
Lanuvi classis magnae species in coelo visae

(Julius Obsequens, Prodigiorum liber)

A Lanuvium on vit dans le ciel l'apparence d'une grande flotte.


anno mundi 3793. ante Christum 170
Lanuvi classis magnae species in coelo visae.
Livius & Obsequens cap.67.

(Conrad Lycosthenes, Prodigiorum ac ostentorum chronicon)
An 3793 de la création, 170 avant Jésus-Christ
à Lanuvium on vit dans le ciel l'apparence d'une grande flotte
Tite Live & Julius Obsequens ch. 67


Remarques:

Ces flottes célestes s'inscrivent dans la longue tradition des prodiges de l'antiquité. Tite Live, qui n'y croyait pourtant pas, ne négligeait pas de les rapporter, et est ici notre seule vraie source, dont Julius Obsequens fit une compilation, complétée plus tard par Conrad Lycosthènes. On remarque que Conrad Lycosthènes utilise deux fois la même gravure, mais ceci est normal: en 1557, date d'impression de l'ouvrage, on utlisait la gravure sur bois, et la réutilisation d'un bois gravé épargnait du travail. Le livre de Lycosthènes réutilise sans cesse les mêmes gravures pour les mêmes prodiges

A l'analyse ces prodige célestes se révèlent souvent des phénomènes naturels connus, parfois mêmes très banals.


flotte céleste
Dans le cas des vaisseaux et des armées célestes, il s'agit tout simplement de nuages, qui prennent à l'occasion des formes fantastiques. Nous avons personnellement vu passer à contrejour une "troupe" de nuages qui, vue sans lunettes, faisait une troupe de cavaliers très convaincante. Il faut se rappeler alors que, non seulement les témoins de l'antiquité ne portaient pas de lunettes, mais encore que c'est le témoignage de ceux qui avaient "vu", qui prévalait contre celui de ceux qui n'avaient rien vu (c'est à dire qui n'avaient vu que de banals nuages, car ils avaient une bonne vue)
Ce type de prodige celeste, avec témoins, et qu'on reverra un millénaire plus tard, en Irlande, puis en Angleterre, n'a cependant rien à voir avec les prétendus vaisseaux aériens dénoncés par Agobard, qui ne sont qu'une simple rumeur. Cependant, il montre que dès l'antiquité, le peuple était capable de croire à des vaisseaux célestes

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