le synode de Paris et les sorciers qui font tomber le grêle Le synode de Paris s'est réuni le 6 juin 829, à la demande de Louis le débonnaire. Il s'y trouva vingt-cinq évêques. Les plus notables étaient Ebbon de Reims, saint Aldric de Sens, Renouard de Rouen, Landran de Tours, Jonas d’Orléans, Jessé d'Amiens, Rantgaire de Noyon, Rothade de Soissons, Adadelme de Châlons-sur-Marne, saint Hildeman de Beauvais, Godefroi de Senlis, Fréculfe de Lisieux, Halitgaire de Cambrai, Francon du Mans, saint Héribalde d’Auxerre, Jonas de Nevers, Hubert de Meaux, Inchade de Paris, et Hélie, qui était évêque de Chartres ou de Troyes. ( baron Henrion, Histoire ecclésiastique, tome 18, col. 556 ) Ses actes tiennent en trois livres. Le deuxième chapitre du troisième livre mentionne expressément des faiseurs de grêle. 2. Les nombreux malheurs qui sont venus frapper l’Eglise et l’État ont été causés par tous nos péchés, en particulier par la bestialité et la pédérastie. Il est aussi resté plusieurs vestiges du paganisme ; par exemple, la sorcellerie, l’art des devins, l’explication des songes, les breuvages que l’on donne pour aimer, les amulettes, etc. Plusieurs font changer le temps par des artifices diaboliques, font tomber la grêle, empêchent les vaches d’avoir du lait, etc. SOURCE: Mgr Héfélé, Histoire des conciles, 1870, tome 5, p 264 Remarques: En 829, Nous sommes bien à l'époque d'Agobard, qui d'ailleurs envoya deux lettres à l'empereur, à l'occasion du synode qui se tint à Lyon, la même année. Nous n'avons malheureusement plus les actes du synode de Lyon, où Agobard aurait logiquement du jouer un role important . Néanmoins, il est clair que les évêques réunis à Paris (dont trois futurs saints) croyaient toujours au pouvoir des sorciers de faire tomber la grêle, bien que ce soit par des artifices diaboliques. .