1903: Une reproduction qui fera date
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Cette reproduction, parue vers 1903 dans le 3ème volume de Weltall und Menschheit, puis vers 1906 dans le 3ème volume de sa traduction française, L'univers et l'humanité de Hans Kraemer, se trouve à la page 47, de l'édition française, et illustre le chapitre Cosmographie et astronomie de Wilhelm Foerster, alors directeur de l'observatoire de Berlin
Elle mesure 107 mm x 87mm, et n'est autre que la gravure publiée par Flammarion en 1888, mais sans son cadre. C'est celle qui aura fait la plus longue carrière.
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Elle a d'abord été reprise dès 1910 à partir de l'édition allemande, par Bruno Hans Bürgel, Dans son livre Aus fernen welten.
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Einst galt ihm die Erde als der Mittelpunkt, als das Herz der Welt, ja als die Welt selbst in des Wortes unendlichster Bedeutung; im Luftkreis der Erde, so glaubte er, schwebten die Sterne, und er hielt sie - wie einst vor zweieinhalb Jahrtausenden der griechische Forscher Anaximander - für die Köpfe goldener Nägel, eingeschlagen in der Kristallglocke des Himmelsgewölbes. (Abb. 2.)
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Autrefois, la terre était considérée comme le centre, comme le coeur du monde, oui, comme le monde lui même dans le sens le plus infini du mot; dans l'atmosphère de la terre, croyait on, planaient les étoiles, et on les prenait - comme autrefois le savant grec Anaximandre il y a deux millénaires et demi - pour les têtes de clous dorés, enfoncées dans la cloche de cristal de la voùte céleste. (figure 2).
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figure 2: représentation médiévale du système du monde |
La gravure sera ensuite reprise en 1926 par l'astrologue Heinz Artur Strauss, qui en donna une datation vraisemblable (quant au style): 1520-1530.
Coté français, il faut attendre 1933 pour la voir apparaitre chez Georges Urbain et Marcell Boll, La Science, ses progrès, ses applications
Ce n'est que dans les années 1970 qu'on retrouve la gravure de Flammarion avec son cadre, cependant la gravure sans cadre est encore souvent utilisée pour des couvertures de livres et de revues
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