Ulysse Aldrovandi |
Monstrorum Historia |
Ulysse Aldrovandi, né le 11 septembre 1522 à Bologne et mort en 1605, est un prolifique savant italien de la Renaissance.
Fils du comte et sénateur Teseo Aldrovandi, il fut orphelin dès 1529, étudia l'artihmétique, et se fit comptable en 1537. En 1539, sa famille le pousse à étudier les lettres et le droit dans les universités de Bologne et de Padoue, ce qui lui permet de devenir notaire en 1542. En 1547, il abandonne le notariat pour se consacrer à la philosophie, puis à la médecine
Retenu à Rome en 1549 pour hérésie, il y découvre la botanique, la zoologie et la géologie. Il écrit son premier livre en 1550
Revenu à Bologne en 1551, il s'intéresse à la botanique, la zoologie, la minéralogie.
Docteur en médecine et en philosophie en 1553, il enseigne à l'université de Bologne en 1554. En 1561, il devient le premier professeur d'histoire naturelle à Bologne. En 1568 il y obtient la création d'un jardin botanique.
Aldrovandi était un savant du temps d'avant la science expérimentale, compilant le savoir livresque et accumulant les curiosités dans son cabinet. Il est l'auteur de nombreux livres de zoologie, dont beaucoup, comme le monstrorum historia, ne seront publiés qu'après sa mort
Ce monstrorum historia est un bel exemple de syncrétisme, ou Aldrovandi reprend ce qu'il trouve des auteurs qui ont sa confiance. Comme Ambroise Paré, il y insère un chapitre sur les monstres célestes: De monstris coelestibus, ou il parle aussi bien des armées célestes, que des comètes et des aurores boréales. Voici ce qu'il écrit de la cometa portentosus et horribilis, de 1527
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Nous avons placé sous le texte, l'image, qui est en réalité sur une autre page |
Caererum nullum cometae genus fuit tanti horroris, & tantae admirationis, quam illud, quod apparuit anno salutis humanae post sesquimillesimum vigesimo septimo, die undecima Decembris, circa occasum Solis, ut multi Authores, & praecipue, Lycosthenes annotarunt, in ditione Palatinus. Erat hoc Cometae genus ratione propriae figurae ensi formae, & cruentum, sed ratione circumstantium imaginum horribile : etenim nube terribili, stellis, hastis, gladiis, & capitibus humanis hinc inde cingebatur, ut Lector in icone V. meditari potest. Hinc multi hoc solo spectaculo attoniti, & perterre facti in morbum & syncopem incidisse feruntur.
Aucune espèce de comète ne suscita tant d'horreur et d'étonnement que celle qui apparut l'an mil cing cent vingt sept après Jésus-Christ, le 11 octobre, vers le coucher du soleil, comme de nombreux auteurs, et surtout Lycosthenes, on noté dans la gouvernance du Palatinat. Cette espèce de comète était pour la question de sa propre apparence, en forme d'épée, mais pour la question des circonstance d'images horribles: et de fait Elle était entourée de part et d'autres d'une nuée terrifiante, d'étoiles, de lances, d'épées, et de têtes humaines, comme le lecteur peut l'étudier sur l'image V. C'est pourquoi, beaucoup, stupéfié à ce seul spectacle, en tombèrent mort ou en syncope
Le texte d'Aldrovandi ressemble à celui de Cornelius Gemma, dont il recopie les erreurs, quand à l'image elle est directement copié dessus, mais redessinée, et inversée droite/gauche par rapport à celle de Gemma, qui était déja inversée haut/bas, par rapport à celle de Creutzer.
Bien que nommant Lycosthènes, Aldrovandi fait, comme Gemma, mourir ou s'évanouir les témoins.
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