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Devenu aveugle en 1690, il alla finir ses jours à l'hospice des Quinze-Vingts et mourut à Paris en octobre 1693.
Il s'occupa également des sciences, en mathématiques, en physique, en chimie et en médecine. Il fut de 1681 à 1693 l'un des principaux rédacteurs du Mercure et publia dans ce recueil de curieux articles: Discours sur les comètes (janvier 1681); Traité des lunettes (juillet 1682, t. XIX à XXXI); l'Homme artificiel anémoscope (mars 1683); Traité des phosphores (juin et juillet 1683); Traité des prophéties, vaticinations, prédictions et prognostications (août 1689), etc.
II a aussi collaboré au Journal des savants (années 1676 à 1678) et y a décrit plusieurs machines de son invention.
Enfin il a donné à part : la Duplication du cube, la trisection de l'angle, etc. (Paris, 1677, in-4); Traité de la parole, des langues et écritures (Paris, 1690, et Liège, 1691, in-12).
L'ouvrage qui nous intéresse ici est La nature et présage des cometes (Lyon, 1665), ou il traite de la nature des comètes, des malheurs qu'elles annoncent, de l'histoire des apparitions de comètes, puis dérive vers la fin du monde, la prophétie de Malachie, et la construction des lunettes d'approches. Un ouvrage qui se veut donc éclectique, mais se révèle assez fantaisiste.
Comiers cite deux fois la pseudo comète, probablement d'après deux sources différentes.
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Comete de l'année 1508. Une horrible Comete fort rouge & representant plusieurs testes humaines, & autres membres coupez plusieurs instrumens de guerre, & une espée au milieu vint au raport de Licostene dans le mois d'Octobre du Levant au Midy dans l'espace d'une heure où elle finit en mesme temps. (p 294) |
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Et l'année 1527 vît une Comete qui alarma long-temps les hommes, bien qu'elle n'eut pas duré plus de deux heures, depuis les 4. heures du matin qu'elle commença de s'allumer pour conduire encor une seconde fois François I. dans l'Italie. Elle fut fatale à la Ville de Rome, que les Troupes de l'armée du Prince de Bourbon, pillèrent pendant la guerre, qu'a décrit gaillardement Antonius de Arent (p 299) |
Pour la première mention, il n'y a guère de doute: c'est bien la description de la comète de 1527, donnée par Boaistuau, puis Paré, et la source n'est manifestement pas Lycosthenes, mais probablement Paré, dans la mesure ou il ne serait alors trompé que sur un seul chiffre, en écrivant 1508 au lieu de 1528, date donnée par Paré.
Pour ne pas être en reste avec ses devanciers, Comiers rajoute des membres coupés
Pour la seconde mention, la date est exacte, mais on se demande d'où Comiers nous sort cette histoire d'un Francois I, conduit vers l'Italie par une comète qui ne dura pas plus de deux heures.
