1804. Friedrich Theodor Schubert et les étoiles bifaces


F.T.Schubert
In H. Lalande, Astronomie, Tome I, pag. 259. trois. edit. findet man ein umständliches Verzeichniß der veranderlichen Sterne. Wahrscheinlich würde man bei den meisten Sternen eine veranderung ihres Lichts bemerken, wenn man sie in dieser Absicht sorgfaltig beobachtete: wenigstens scheint Sirius zu den veranderlichen Sternen zu gehören, da die Schriftsteller des ersten und zweiten Jahrhunderts diesem glanzendsten aller Sterne, der sich jetzt durch sein vollkommen Weißes Licht auszeichnet, eine rothe Farbe zuschreiben.
  Den Grund dieser merkwürdigen Erscheinung hat man wahrscheinlich, theils in physischen Veränderungen die auf diesen Weltkörpern vorgehen, theils in ihrer Umdrehung um eine Axe zu suchen. Dies letzte ist besonders bei solchen Sternen zu vermuthen, deren Licht-Wechsel bestandig derselben Periodik folgt. Wenn nämlich ein Theil ihrer Oberfläche dunkler als der andre, oder so beschaffen ist, daß er weniger Licht verbreitet, so wird der Stern uns mehr oder weniger glänzen, nachdem er uns, während seiner Rotations - Periode, seine helle oder dunkle Seite zukehrt.

Dans H. Lalande, Astronomie, Tome I, pag. 259. trois. edit. on trouve un catalogue détaillé des étoiles variables. Sans doute remarque-t-on une variation de leur lumière pour la plupart des étoiles, quand on les observe soigneusement dans cette intention. au moins Sirius semble appartenir aux étoiles variables, puisque les auteurs du premier et du deuxième siècle ont attribué à la plus brillante de toutes les étoiles qui se caractérise aujourd'hui par sa lumière complètement blanche, une couleur rouge.
  La raison de ce phénomène étrange est probablement à chercher, en partie dans les changements physiques sur ces corps célestes, en partie dans leur rotation sur un axe. Le dernier est de soupçonner en particulier les étoiles dont la lumière change constamment suit la même périodicité. A savoir, lorsqu'une partie de sa surface est plus foncée que l'autre, ou est faite de sorte qu'elle propage moins de lumière, alors l'étoile brillera plus ou moins, selon qu'elle nous présente au cours de sa rotation, son côté obscur ou lumineux.

Note: Schubert ne manque pas d'imagination! Effectivement, si on imagine Sirius avec une face rouge, une face blanche, et une période de rotation d'au moins 15 siècles, on rend approximativement compte du phénomène. Mais on est ici en pleine rêverie.
( Friedrich Theodor Schubert, Populäre Astronomie, erster Theil, St Petersburg, 1804, p. 273 )

1810. Friedrich Theodor Schubert cite ses sources
— Zu den Sternen die eine nicht periodische Aendrung ihres Lichts, oder vielmehr ihrer Farbe leiden, gehört auch der schönste des Himmels, Sirius, der sich jetzt durch sein blendend weisses Licht auszeichnet, den Alten hingegen wegen seiner rochen Farbe auffiel (*).
*) "Rubra canicula." Hor. Sermon. Lib. II. Sat. 5,39. - "Caniculae rubor." Sen. Quaest. Nat. I. 1. - "κυων ποικιλος " (buntfarbigt, scheckigt). Arat. Phaen. 326.

Parmi les étoiles qui subissent un changement non périodique de leur lumière, ou plutôt leur couleur, se trouve la plus belle du ciel, Sirius, qui se caractérise désormais par sa lumière blanche éblouissante, par contre les anciens la distinguait par sa couleur rouge (*)
*) "Rubra canicula." Hor. Sermon. Lib. II. Sat. 5,39. - "Caniculae rubor." Sen. Quaest. Nat. I. 1. - "κυων ποικιλος " (multicolore, bigarré). Arat. Phaen. 326.

Note: En fait, ces deux mots grecs signifient "chien varié".
( Friedrich Theodor Schubert, Populäre Astronomie, dritter Theil, St Petersburg, 1810, p. 132 )

Dernière mise à jour: 28/09/2018

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