1827 William Hone cite Agobard d'après l'Athenaeum.



Navigation in the Clouds.
  Agobard, archbishop of Lyons, in the reign of Charlemagne, and his son, has the following passage in his book, " De Grandine.” "In these districts, almost all persons, noble and plebeian, townsmen and rustics, old and young, believe that hail and thunder may be produced at the will of man, that is, by the incantations of certain men who are called Tempestarii." He proceeds: " We have seen and heard many who are sunk in such folly and stupidity, as to believe and assert, that there is a certain country, which they call Magonia, whence ships come in the clouds, for the purpose of carrying back the corn which is beaten off by the hail and storms, and which those aerial sailors purchase of the said Tempestarii." Agobard afterwards affirms, that he himself saw in a certain assembly four persons, three men and a woman, exhibited bound, as if they had fallen from these ships, who had been kept for some days in confinement, and were now brought out to be stoned in his presence; but that he rescued them from the popular fury. He further says, that there were persons who pretended to be able to protect the inhabitants of a district from tempests, and that for this service they received a payment in corn from the credulous countrymen, which payment was called canonicum.*
* Athenaeum

 
Navigation dans les nuages
Agobard, archevêque de Lyon sous le règne de Charlemagne et de son fils, a le passage suivant dans son livre "De Grandine". "Dans ces contrées, presque toutes les gens, nobles et roturiers, citadins et paysans, jeunes et vieux, croient que la grêle et le tonnerre peuvent être produits à la volonté de l'homme, c'est-à-dire par les incantations de certains hommes appelés tempestarii." Il poursuit: "Nous avons vu et entendu beaucoup de gens qui sont plongés dans une telle folie et stupidité au point de croire et d'affirmer qu'il existe un certain pays qu'ils appellent Magonia, d'où des navires viennent dans les nuages, dans le but d'y rapporter le blé qui est abattu par la grêle et les tempêtes et que ces marins aériens achètent aux dits tempestarii. "Agobard affirme ensuite avoir lui-même vu dans une certaine assemblée quatre personnes, trois hommes et une femme, exhibés ligotés, comme s'ils étaient tombés de ces navires, maintenus en isolement pendant quelques jours, et en sortaient maintenant pour y être lapidés en sa présence, mais qu'il les a sauvés de la fureur populaire. Il ajoute qu'il y avait des gens qui prétendaient être capable de protéger les habitants d'une contrée des tempêtes et que, pour ce service, ils reçevaient un paiement en blé des paysans crédules, paiement qui s'appelait canonicum


SOURCE: William Hone, The Every Day-book, William Tegg and Co., 1827, vol.II, col. 255.

Remarques:

L'histoire est correctement racontée, et l'auteur est assez aimable pour indiquer sa source. Il ne s'agit pas de la revue britannique bien connue au XIXe siècle, mais de l'éphémère Athenaeum de John Aikin.

Accueil Paranormal OVNI Ufologie Agobard Organigramme