1978 OURANOS ne se documente même pas
OVNI D'HIER ET D'AUJOURD'HUI
La revue OURANOS des années 1970 n'avait plus grand chose à voir avec celle des années 50, qu'avait fondé Marc Thirouin.
C'est que Marc Thirouin, gravement malade, était décédé en 1972, après quoi une scission s'était opéré entre la nouvelle rédaction de la revue, dirigée par Pierre Delval, et ceux qui voulaient continuer dans l'esprit de Marc Thirouin, et fondèrent "L'Association des Amis de Marc Thirouin" (AAMT).
La revue OURANOS des années 1970, avait réduit son format, mais s'était aussi réorienté vers la parapsychologie, ce qui n'était pas du goût de tout le monde. Surtout elle s'envolait vers l'ésotérisme, plutôt que d'améliorer ses méthodes de recherche pour consolider son matériau d'étude. L'esprit critique brillait par son absence.
Nous allons en voir ici un malheureux exemple, à propos des observations du temps d'Agobard (qui n'est même pas cité): C'est quasiment le degré zéro de l'amateurisme.
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En 751 après J.C., un cabaliste, l’illustre Zédéchias, fit parler de lui en voulant prouver à la population que "les éléments étaient habités par des "substances spirituelles". Afin d'apporter une preuve concrète à ses desseins, il ordonna (de quelle façon ?) aux "svlphes" de se montrer aux sceptiques. Vu qu'il s’agissait d’apparitions, les chroniques de l’époque, traumatisées par les méfaits sanglants de la sorcellerie, impliquèrent la magie dans ces phénomènes, d'où l’emploi du terme "svlphe"; plutôt que "salamandre", "gnome", "ondin" ou "nymphe". Ce terme aussi imprécis soit-il s'avérait se présenter le plus adéquat pour la désignation d'êtres évoluant entre ciel et terre. Les témoins virent dans les airs des "créatures admirables de forme humaine, campées sous des pavillons ou sur des navires aériens dont la flotte volante voguait au-dessus de leurs têtes".
Un peu plus tard, un fait divers peu banal se déroula à Lyon où l'on vit descendre "trois hommes et une femme de ces navires aériens".
Sous Louis Le Débonnaire, ces phénomènes insolites se reproduisirent à une fréquence importante, ce qui sema le trouble parmi les milieux théologiques. Ces derniers "discutaient gravement sur de pareils prodiges".
En mars 842, à la clarté lunaire, le peuple put suivre les évolutions d’ "armées célestes de différentes couleurs". Six années plus tard, en l’An 848, manifestations similaires entre ciel et terre, tandis que l'on signalait des apparitions semblables lors du siège de la ville de Jérusalem.
Note: Ce texte, ne fait que reprendre celui de Francis Schaefer, avec ses lacunes et ses erreurs.
SOURCE: OURANOS, n° 22, 2ème trim. 1978, p. 3
Remarques:
Ce passage est extrait d'un article assez indigent, qui prétend succéder à un autre, qui serait paru dans le numéro 21 de la revue, mais qui n'existe tout simplement pas. Cet article ne cite que quelques dizaines de cas. En particulier, pour toute l'antiquité, il ne cite qu'un seul cas, celui d'Ariminium, copié chez Henry Durrant, avec son erreur de source.
De plus l'auteur se permet d'écrire à la fin:
De nombreux cas d'observations anciennes pourraient encore venir s'ajouter à cette liste. Nous savons que cette présence inconnue côtoie notre civilisation depuis son origine, de nombreux textes anciens en témoignent largement. Chacun peut effectuer des recherches d'archives dans sa ville et retrouver d'autres cas. Nous serions reconnaissants aux lecteurs d'OURANOS intéressés par les "observations anciennes" et ayant déjà effectué des recherches dans ce sens, de bien vouloir nous en faire part.
Voila qui est un peu fort! L'année précédente, deux livres étaient sortis, celui de Michel Bougard et celui de Christiane Piens, et qui compilaient des observations d'OVNI de l'antiquité jusqu'à l'époque moderne. Comment l'auteur peut il les ignorer, et faire appel à ses lecteurs?
C'est la-men-table!.
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