1902 Valentine et Tomlinson copient Turnor
E. Seton Valentine et F. L. Tomlinson sont inconnus de Wikipédia. Leur ouvrage Travels in space est plus connu, et surtout, il est préfacé par ce pionnier de l'aviation que fut Sir Hiram Maxim. Mais visiblement, ils s'y connaissent mieux en aéronautique qu'en histoire.
Without straining for illustrations of our subject in the ancient classics or in the somewhat fantastic writings of the monks, astrologers and sorcerers of the
Dark Ages, we may yet cite what has been held to be the earliest recorded instance of actual aerial flight by human beings. Says le Ministre, a quaint old historian of the town of Lyons:
“Towards the end of Charlemagne's reign, certain persons who lived near Mount Pilate in Switzerland, knowing by what means pretended sorcerers travelled through the air, resolved to try the experiment, and compelled some poor people to ascend in an aerostat. This descended in the town of Lyons, where they were immediately hurried to prison and the mob desired their death as sorcerers. The judges condemned them to be burned; but Bishop Agobard, after questioning them, although he could not believe their story of an aerial journey, gave credence to their innocence and allowed them to escape.” |
Sans forcer pour des illustrations de notre sujet dans les classiques anciens ou dans les écrits quelque peu fantastiques des moines, des astrologues et des sorciers du Moyen-age, nous pouvons encore citer ce qui a été considéré comme le premier cas enregistré de vol aérien réel par des êtres humains. Selon le Ministre, un curieux vieil historien de la ville de Lyon:
Vers la fin du règne de Charlemagne, certaines personnes qui vivaient près du mont Pilate en Suisse, sachant par quels moyens les prétendus sorciers voyageaient dans les airs, résolurent de tenter l'expérience, et forcèrent quelques pauvres gens à monter dans un aerostat. Cela descendit dans la ville de Lyon, où ils furent immédiatement emmenés en prison, et la foule voulut leur mort comme sorciers. Les juges les condamnérent à être brûlés; mais l'évêque Agobard, après les avoir interrogés, bien qu'il ne pût croire à l'histoire d'un voyage aérien, ajouta foi à leur innocence et leur permit de s'échapper. |
SOURCE: E. Seton Valentine and F. L. Tomlinson, Travels in space, New York, 1902, p. 2
Remarques:
Les auteurs copient exactement le texte de Hatton Turnor, puis en résument la suite. Avec cette conséquence qu'ils copient ses erreurs. Ils les peaufinent, même: La source n'est plus "Jef le Ministre et De Colonia", mais "le Ministre", un curieux vieil historien (le père Ménestrier, en fait, qui n'a rien écrit de cette histoire)
Un très curieux historien, en effet.
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