1988 Jacques Vallée donne des leçons à Agobard
Jacques Vallée |
son livre |
Jacques Vallée, avait déja évoqué l'affaire Agobard, sans son premier livre "anatomy of a phenomenon", où il n'avait fait que recopier les âneries de Raymond Drake.
Mais en 1969, dans "Passport to Magonia", il fit de cette affaire son cheval de Bataille. "Magonia", contrée mystérieuse, devenait synonyme de source du phénomène OVNI, supposé objectif, original et métaphysique.
Une vingtaine d'années plus tard, alors qu'il avait beaucoup trop fait confiance à la fiction parodique de Montfaucon de Villars, il a enfin eu l'occasion de lire la traduction en français du libre d'Agobard, publiée depuis un siècle et demi. Pensez vous qu'il comprit que sa première interprétation était erronée? Que Nenni!
Observations of beings who flew across the sky and landed are also found in the writings of Agobard, Archbishop of Lyons, France. Agobard, who was born in Spain in 779 and came to France when three years old, became archbishop at thirty-seven. When he died in 840, "one of the most celebrated and learned prelates of the ninth century," he left an interesting account of a peculiarly significant incident:
We have seen and heard men plunged in such great stupidity, sunk in such depths of folly, as to believe that there is a certain region, which they call Magonia [Italics within quotations indicate my emphasis.], whence ships sail in the clouds, in order to carry back to that region those fruits of the earth which are destroyed by hail and tempests; the sailors paying rewards to the storm wizards and themselves receiving corn and other produce. Out of the number of those whose blind folly was deep enough to allow them to believe these things possible, I saw several exhibitions in a certain concourse of people, four persons in bonds – three men and a woman who they said had fallen from these same ships; after keeping them for some days in captivity they had brought them before the assembled multitude, as we have said, in our presence to be stoned. But truth prevailed.
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Des observations d'êtres qui ont volé à travers le ciel et atterri se trouvent aussi dans les écrits d'Agobard, archevêque de Lyon, France. Agobard, né en Espagne en 779 et arrivé en France à l'âge de trois ans, devint archevêque à trente-sept ans. Quand il mourut en 840, «l'un des prélats les plus célèbres et les plus instruits du neuvième siècle», il laissa un récit intéressant d'un incident particulièrement significatif:
Nous avons vu et entendu des hommes plongés dans une si grande bêtise, enfoncés dans de telles profondeurs de folie, pour croire qu'il y a une certaine région, qu'ils appellent Magonia (les italiques dans les citations indiquent mon accentuation), d'où des navires viennent dans les nuages, pour ramener à cette région ces fruits de la terre qui sont détruits par la grêle et les tempêtes; les marins payant des récompenses aux sorciers des tempêtes et recevant eux-mêmes du blé et d'autres produits. Sur le nombre de ceux dont la folie aveugle était assez profonde pour leur permettre de croire ces choses possibles, j'ai vu plusieurs expositions dans une certaine assemblée, quatre personnes dans les liens - trois hommes et une femme, qui, disaient ils, étaient tombés de ces mêmes navires; après les avoir gardés quelques jours en captivité, ils les avaient amenés devant la foule assemblée, comme nous l'avons dit, en notre présence pour être lapidés. Mais la vérité a prévalu.
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We will see that the occultists give a quite different interpretation to the same incident.
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The famous Cabalist Zedechias, in the reign of your Pepin, took it into his head to convince the world that the Elements are inhabited by those peoples whose nature I have just
described to you. The expedient of which he bethought himself was to advise the Sylphs to show themselves in the Air to everybody: They did so sumptuosly. These beings were seen in the Air in human form, sometimes in battle array marching in good order, halting under arms, or encamped beneath magnificent tents; sometimes on wonderfully constructed aerial ships, whose flying squadrons roved at the will of the Zephyrs.
What happened? Do you suppose that ignorant age would so much as reason as to the nature of these marvellous spectacles? The people straightaway believed that sorcerers had taken possession of the Air for the purpose of raising tempest and bringing hail upon their crops. The learned theologians and jurists were soon of the same opinion as the masses. The Emperor believed it as well; and this ridiculous chimera went so far that the wise Charlemagne, and after him Louis the Debonair, imposed grievous penalties upon all these supposed Tyrants of the Air.
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Nous verrons que les occultistes donnent une interprétation tout à fait différente au même incident.
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Le célèbre cabaliste Zedechias, sous le règne de votre Pépin, s'est mis en tête de convaincre le monde que les éléments sont habités par ces peuples dont je viens de vous décrire la nature. L'expédient dont il pensait lui-même était de conseiller aux Sylphes de se montrer dans l'Air à tout le monde: ils le firent somptueusement. Ces êtres étaient vus dans l'Air sous forme humaine, parfois en bataille, marchaient en bon ordre, s'arrêtaient sous les bras ou campaient sous de magnifiques tentes; parfois sur des vaisseaux aériens merveilleusement construits, dont les escadrons volants rôdaient à la volonté des Zéphyrs.
Qu'arriva-t-il? Croyez-vous que cet âge ignorant eut tant voulu raisonner sur la nature de ces merveilleux spectacles? Les gens crurent tout de suite que des sorciers avaient pris possession de l'air dans le but d'augmenter la tempête et d'envoyer la grêle sur leurs récoltes. Les savants théologiens et juristes furent bientôt de la même opinion que les masses. L'empereur le crut aussi; et cette chimère ridicule alla si loin que le sage Charlemagne, et après lui Louis le Débonnaire, imposèrent de graves peines à tous ces supposés tyrans de l'air. |
Now comes an account of outright contact, which I quote from the same book, Entretiens sur les sciences secrétes:
The Sylphs seeing the populace, the peasants and even the crowned heads thus alarmed against them, determined to dissipate the bad opinion people had of their innocent fleet by carrying off men from every locality and showing them their beautiful women, their Republic and their manner of government, and then setting them down again on earth in divers parts of the world. They carried out their plan. The people who saw these men as they were descending came running from every direction, convinced beforehand that they were sorcerers who had separated from their companions in order to come and scatter poisons on the fruit and in the springs. Carried away by the frenzy with which such fancies inspired them, they hurried these innocents off to the torture. The great number of them who were put to death by fire and water throughout the kingdom is incredible.
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Maintenant vient un récit de contact direct, que je cite depuis le même livre: Entretiens sur les sciences secrétes:
Les Sylphes voyant la populace, les paysans et même les têtes couronnées s'alarmer contre eux, décidèrent de dissiper la mauvaise opinion que les gens avaient de leur flotte innocente en emmenant des hommes de toutes les localités et en leur montrant leurs belles femmes, leur République et leur forme de gouvernement, puis de les redéposer sur terre dans diverses parties du monde. Ils réalisèrent leur plan. Les gens qui virent ces hommes alors qu'ils descendaient, arrivèrent en courant de toutes parts, convaincus d'avance que c'étaient des sorciers qui s'étaient séparés de leurs compagnons pour venir répandre des poisons sur les fruits et dans les sources. Emportés par la frénésie que de telles fantasmagories leur inspiraient, ils emmenèrent ces innocents à la torture. Le grand nombre d'entre eux qui ont été mis à mort par le feu et l'eau dans tout le royaume est incroyable.
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The most extraordinary case involved the abduction of four people and their return to earth:
One day, among other instances, it chanced at Lyons that three men and a woman were seen descending from these aerial ships. The entire city gathered about them, crying out they were magicians and were sent by Grimaldus, Duke of Beneventum, Charlemagne's enemy, to destroy the French harvest. In vain the four innocents sought to vindicate themselves by saying that they were their own country-folk, and had been carried away a short time since by miraculous men who had shown them unheard-of marvels, and had desired to give them an account of what they had seen. The frenzied populace paid no heed to their defense, and were on the point of casting them into the fire, when the worthy Agobard, Bishop of Lyons, who having been a monk in that city had acquired considerable authority there, came running at the noise, and having heard the accusations of the people and the defense of the accused, gravely pronounced that both one and the other were false. That it was not true that these men had fallen from the sky, and that what they said they had seen there was impossible.
The people believed what their good father Agobard said rather than their own eyes, were pacified, set at liberty the four Ambassadors of the Sylphs, and recieved with wonder the book which Agobard wrote to confirm the judgement which he had pronounced. Thus the testimony of these four witnesses was rendered vain.
Such stories were so well established during the Middle Ages that the problem of communicating with the Elementals became a major preoccupation of the hermetic Adepts and an important part of their philosophy.
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Le cas le plus extraordinaire a impliqué l'enlèvement de quatre personnes et leur retour sur terre:
Un jour, entre autres exemples, il arriva à Lyon de voir trois hommes et une femme descendre de ces vaisseaux aériens. La ville entière s'est rassemblée autour d'eux, criant qu'ils étaient des magiciens et ont été envoyés par Grimaldus, duc de Bénévent, l'ennemi de Charlemagne, pour détruire la récolte française. En vain les quatre innocents cherchaient à se justifier en disant qu'ils étaient leurs propres compatriotes, et avaient été emportés peu de temps auparavant par des hommes miraculeux qui leur avaient montré des merveilles inouïes, et avaient voulu leur rendre compte de ce qu'ils avaient vu. Le peuple frénétique ne prêta pas attention à leur défense, et s'apprêtait à les jeter dans le feu, quand le digne Agobard, évêque de Lyon, qui avait été moine dans cette ville, y avait acquis une autorité considérable, accourut au bruit. et ayant entendu les accusations du peuple et la défense de l'accusé, prononça gravement que l'un et l'autre étaient faux. Qu'il n'était pas vrai que ces hommes étaient tombés du ciel, et que ce qu'ils disaient avoir vu là-bas était impossible.
Les gens crurent ce que leur bon père Agobard disait plutôt que leurs propres yeux, se calmèrent, mirent en liberté les quatre ambassadeurs des Sylphes, et reçurent avec émerveillement le livre qu'Agobard écrivit pour confirmer le jugement qu'il avait prononcé. Ainsi le témoignage de ces quatre témoins fut rendu vain.
De telles histoires étaient si bien établies au Moyen Age que le problème de la communication avec les Elémentaux devint une préoccupation majeure des Adeptes hermétiques et une part importante de leur philosophie.
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Jusqu'ici, Jacques Vallée n'a fait que recopier, à quelques variantes près, ce qu'il avait déja écrit en 1969, dans Passport to Magonia, sans faire aucun progrès dans la compréhension du problème. Mais voila que dans l'édition française, parue un an plus tard, sous le titre Autres dimensions, il se fend d'une annexe, consacrée spécifiquement à cette affaire, intitulée ironiquement: SANCTUS AGOBARDUS, ORA PRO NOBIS!
Le titre même de Visa pour la Magonie, publié il y a près de vingt ans, était inspiré d’un récit trouvé dans des archives françaises du Moyen Age et attribué à l’archevêque Agobard. Il s’agissait d’une série d’observations de « vaisseaux des nuages », dont on disait qu’ils transportaient des sorciers de Magonie, une région magique située quelque part entre la Terre et le ciel.
Contrairement à ce que pense M. Budd Hopkins, l’authenticité de la croyance à la Magonie ne fait aucun doute.
Ces derniers mois, j’ai passé quelque temps à Lyon, pour retrouver le texte original de la déclaration d’Agobard. L’objectif de cette annexe est de montrer que, loin d’être une simple rumeur ou une légende, le récit sur la Magonie est clairement établi dans l’histoire.
Note: En fait, cet "établissement" dans l'histoire n'a tenu qu'à un cheveu: Le terme "Magonia" n'apparait qu'une seule fois dans tout le moyen-age, c'est à dire dans le livre d'Agobard, dont l'original a disparu. Il ne nous en reste qu'une copie, qui aurait elle même disparu si par chance, elle n'avait été retrouvée in extrémis chez un relieur par Papire Masson. Si celui ci n'était entré dans la boutique du relieur que l'année suivante, nous n'aurions jamais entendu parler de Magonia.
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« Rationaliste » de la première heure, saint Agobard a laissé pas moins de vingt-deux livres, dont plusieurs traités contre les superstitions et les croyances hérétiques, des pamphlets politiques et des poèmes. Le traducteur anonyme de son œuvre intitulée De Grandine et Tonitruis (« De la grêle et du tonnerre ») note dans son introduction:
Nous devons notamment reconnaître qu’il a combattu les préjugés et superstitions de son temps plus fortement et avec un sens de la raison plus élevé que n’importe qui d’autre. C‘est contre l‘un de ces préjugés qu‘il a compilé De la grêle et du tonnerre.
Le principal objectif de ce livre d’Agobard était d’enlever de l’esprit des gens certaines idées erronées concernant le temps. En particulier, le bon archevêque de Lyon lutta contre l’idée que les vents et les tempêtes étaient dus à l’influence de sorciers (appelés «tempestaires » par le peuple); son principal argument était que:
Toute personne enlevant à Dieu Ses œuvres admirables et terribles pour les attribuer à l’Homme est un faux témoin contre Dieu Lui-même.
C’est dans ce contexte qu’il élevait la voix contre ceux qui sont suffisamment insensés pour croire qu’il peut y avoir des vaisseaux naves ») volant à travers les nuages. Pour qu’on ne pense pas que j’ai détourné le sens des termes employés dans l’original, et étant donné la rareté du livre lui-même, je pense qu’il est important de donner les passages importants du texte latin:
Plerosque autem vidimus et audivimus tanta dementia obrutos, tanta stultitia alienatos, ut credant et dicant: quandam esse regionem, quae dicatur MAGONIA, ex qua naves veniant in nubibus, in quibus fruges, quae grandinibus decidunt, et tempestatibus pereunt, vehanturin eandem regionem, ipsis videlicet nautis aereis dantibus pretia tempestariis, et accipientibus frumenta vel ceteras fruges.
Ce que notre traducteur rend de la façon suivante:
Nous avons vu et entendu beaucoup de gens assez fous et assez insensés pour croire et affirmer qu’il existe une certaine région, qu’ils appellent la MAGONIE, d‘où sortent des vaisseaux qui voguent sur les nuages; ces vaisseaux (disent-ils) emportent dans cette région les fruits tombés à cause de la grêle et détruits par la tempête, après que le prix du blé et des fruits eut été payé aux « tempestaires » pour les navigateurs aériens qui les avaient reçus.
Et saint Agobard poursuit:
Ex his item tam profunda stultitia excoecatis, ut hace passe fieri credant, vidimus plures in quodam conventu hominum exhibere vinctos quatuor homines, tres viros, et unam feminam, quasi qui de ipsis navibus ceciderint: quos scilicet per aliquot dies en vinculis detentos, tandem colleto conventu hominum exhibuemnt, ut dixi, in nostra praœentia, tanquam lapidandos. Sed tamen vincente veritate, post multam mtiocinationem, ipsi qui eos exhibuerant, secundum propheticum illud confusi sunt, sicut confunditur fur quando deprehenditur.
Ce qui fut traduit ainsi:
Nous avons même vu plusieurs de ces fous qui, croyant à la réalité de choses si absurdes, exhibèrent devant la foule quatre personnes enchaînéæ, trois hommes et une femme, qui, prétendaient-ils, étaient tombés de ces vaisseaux. Après les avoir gardés quelques jours en captivité, ils les avaient amenés devant moi, suivis par la foule, afin qu'ils soient lapidés. Après de longues palabres, la vérité ayant fini par prévaloir, ceux qui les avaient montrés au peuple se retrouvèrent, comme le dit le prophète, dans le même état de confusion qu’un voleur capturé (Jérémie 2: 26).
N’ayant pas accès aux déclarations faites par les interlocuteurs de l‘archevêque, nous ne saurons jamais à quoi ressemblaient les vaisseaux des nuages » ni ce qui fit croire aux témoins que les trois hommes et la femme en venaient et devaient être lapidés. Bien entendu, le simple fait de descendre d’un «vaisseau des nuages pouvait être une preuve de sorcellerie.
Dans l’un de ses livres, le physicien français Arago affirme que, jusqu’à l’époque de Charlemagne, il était courant de planter de grands mâts dans les champs pour les protéger de la grêle et des
orages. Ces mâts n’étaient pas des paratonnerres, comme on pourrait le penser, mais des dispositifs magiques qui n'étaient efficaces que s’ils dressaient vers le ciel certains parchemins. Dans
ses Capitulaires, Charlemagne interdit de telles pratiques « superstitieuses
4. Un saint patron pour les témoins enlevés?
Je propose saint Agobard comme saint patron des témoins enlevés. Son récit nous apprend que l’interaction entre nous et les vaisseaux qui voguent dans les nuages n’est pas un phénomène nouveau. Il nous montre également que l’observation de ces navires était liée, dans l’esprit des gens, à des perturbations atmosphériques et au vol de fruits, de plantes, voire d’animaux, par des êtres venant du ciel.
La référence aux animaux provient d’un passage d’un livre de JJ . Ampère (in Histoire littéraire de la France, 111, 178): « On croyait que certains hommes, appelés “Tempestarii”, provoquaient des tempêtes pour vendre les fruits touchés par la grêle et les animaux morts dans les tempêtes et les crues à de mystérieux acheteurs qui arrivaient par voie aérienne.»
Enfin, et surtout, le livre d’Agobard montre que dès le IXe siècle la culture occidentale croyait à l‘existence d’une région de l’Univers d’où venaient ces vaiseaux et à la possibilité pour les hommes et les femmes de voyager à leur bord.
Nous lui sommes reconnaissants d’avoir sauvé la vie de ces quatre personnes, épisode qui montre que dans ce domaine les sceptiques peuvent tout de même servir à quelque chose.
SOURCE: Jacques Vallée, Dimensions, Contemporary Books, 1988, et Autres dimensions, Robert Laffont, 1989, p. 319
Remarques:
C'est à se demander si on rêve, ou quoi?
Après avoir enfin pu lire la traduction française du texte d'Agobard, Vallée s'entête à maintenir sa première interprétation.
Vallée n'a rien compris au texte d'Agobard, Il ne se rend pas compte que toute cette histoire de vaisseau aérien, dont les ufologues font leur choux gras depuis les années 1960, ne tient qu'à deux phrases d'Agobard. Deux phrases seulement, et qui disent clairement que cette histoire de vaisseau aérien n'était qu'une connerie.
Car enfin, s'il y a un témoin "digne de foi" dans cette histoire, c'est bien Agobard lui même. C'est lui qui a vu ces quatre personnes trainées comme des malfaiteurs que des imbéciles prétendaient être descendus de vaisseaux aérien. C'est lui qui témoigne qu'il a fait avouer à ces imbéciles qu'ils n'avaient rien vu du tout. C'est lui qui vivait à l'époque, et qui avait connu tout ces faits.
Hé bien, Jacques Vallée n'en a cure. Jacques Vallée sait mieux qu'Agobard ce qui s'est passé. Jacques Vallée sait qu'il existait réellement des vaisseaux aériens.
Vallée lit chez Agobard des informations qui n'y sont pas. Vallée récupère des informations rajoutées chez des auteurs postérieurs. Vallée trouve des preuves dans les superstitions Lyonnaises du IXe siècle!
Vallée réduit Agobard au rang d'un rationaliste borné qui a, pour une fois, été utile. Mais il le récupère comme saint patron des enlevés.
C'est trop fort!
En attendant de trouver qui est le saint patrons des cons, je décerne un bonnet d'âne à Jacques Vallée.
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