La photo d'Aldrin
La photo d'Aldrin est splendide, mais contiendrait des preuves de trucage
L'argument de la vidéo What happened on the Moon.
HJP Arnold, expert en astrophotographie |
Presque toutes les photos prises par Armstrong sont magnifiquement composées. |
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Rappelez vous cette photo très connue d'Aldrin, avec sa visière reflétant le site d'alunissage entier, avec le LEM, le drapeau, la caméra télé, et Armstrong prenant la photo, le tout reflété dans la visière. C'est une photo merveilleuse |
Ronnie Stronge |
HJP Arnold nous a commenté cette photo des plus fameuses d'Apollo 11. On pourrait dire que cette photo contient l'essence du programme Apollo 11. Pourtant cette photo d'Aldrin contient plusieurs erreurs sérieuses |
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Aldrin ne peut pas être éclairé par la lumière naturelle car le sol n'est pas éclairé uniformément autour de lui comme ce serait le cas sous le soleil. Cette scène est éclairée non uniformément par un éclairage artificiel.
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L'éclairage principal se trouve au dessus de l'épaule d'Aldrin éclairant dans cette direction.
Nous savons qu'il en est ainsi en voyant la zone de diminutiion du cone d'éclairage, en haut à droite, à gauche, et à gauche au premier plan. Cet effet de diminution de la luminosité est dû aux zones sombres. crées par l'éclairage non uniforme d'un sujet. |
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Une lumière qui ne s'étale pas beaucoup, comme le montre cette verion accentuée
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Deuxièmement, nous reconnaissons encire l'utilisation de lumière de remplissage pour montrer les détails du coté droit d'Aldrin, à gauche sur la photo
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Dr Ian Crawford |
Il n'y a rien de très surprenant pour moi dans cette photo. Le soleil est bien sur sur la droite de l'image, par dessus l'épaule gauche d'Aldrin. Il crée une ombre vers la gauche comme on peut s'y attendre. L'astronaute n'est pas en pleine lumière. Le soleil est dans son dos, et il est éclairé par la lumière réfléchie par le sol.
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EN RÉALITÉ
Nous avons déja vu à propos des contrejours ce qu'il fallait penser de ces prétendues "lumière de remplissage", auxquelles nos auteurs semblent tenir beaucoup
Ici, c'est encore plus simple. La source de lumière crève les yeux: elle est visible dans le reflet de la visière d'Aldrin. C'est tout simplement le scaphandre blanc d'Armstrong, et accessoirement le sol réflectorisant qui produit une aura autour de l'ombre d'Aldrin
Rappelons nous en effet, qu'Armstrong est beaucoup moins loin qu'il ne semble l'ètre, sur la photo d'ensemble, non seulement parce que la visière bombée d'Aldrin est un miroir convexe, mais aussi parce que l'objectif du Hasselblad est à grand champ
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L'argument de la vidéo What happened on the Moon.
David Percy |
Nous prétendons que la lumière de remplissage est artificielle, mais la position de l'appareil est elle même étrange. Nous regardons l'astronaute vers le bas. Comment expliquer cela ?
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EN RÉALITÉ
Parce que l'appareil visait trop bas, gros malin!
Rappelons nous que les Hasselblad Lunaire n'avaient pas de viseur (difficile à utiliser derrière le casque d'un scaphandre).
Conséquence: il faut viser "au jugé", en profitant du grand champ de l'objectif Zeiss biogon de 60 mm (48.5° x 48.5°). Ici non seulement l'appareil visait trop bas, mais il penchait vers la droite, d'environ 7°. Curieusement, notre expert n'a pas relevé ce détail. Il préfère se contenter de "prétendre".
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L'argument de la vidéo What happened on the Moon.
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Rappelons nous du grand réticule qui ne peut se trouver qu'au centre de l'image. Il se trouve sur le bas de la jambe droite d'Aldrin.
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L'appareil hasselblad était fixé sur la potrine des astronautes et donc le centre de l'image devrait se trouver dans la partie abdominale.
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EN RÉALITÉ
Le centre de l'image devrait se trouver à la position ou Aldrin aurait lui même placé son appareil, sous les conditions que
- les poitrines des deux astronautes soient à la même hauteur
- l'appareil est tenu bien horizontalement
Ici, aucune de ces deux conditions n'est remplie
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L'argument de la vidéo What happened on the Moon.
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Cette position du réticule sur le bas de la jambe suggère que l'appareil se trouvait bien plus haut. Comme ce dessin le montre. le centre de l'image ne peut se trouver sur la jambe du sujet seulement si l'appareil est élevé et vise le bas. La hauteur et l'inclinaison de l'appareil ont été calculés par David Groves.
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EN RÉALITÉ
Pas besoin d'ètre expert en traitement quantique pour comprendre que si le centre de l'image est sur le genou d'Aldrin, c'est parce que l'appareil visait le genou d'Aldrin
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L'argument de la vidéo What happened on the Moon.
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Ce fait représente un autre problème sérieux. Le reflet de cette scène dans la visière de l'astronaute montre l'astrophotographe et son appareil positionné sur la poitrine, ce qui n'est pas possible. Ce faux reflet a du ètre fabriqué ou peint sur l'image originale. Le reflet que nous voyons dans la visière ne peut pas être celui du photographe
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EN RÉALITÉ
Ici, ça devient hallucinant. L'auteur vient de nous rappeler que les appareils était fixé sur la potrine des astronautes, puis il déclare que ce n'est pas possible, et conclut qu'on a peint un faux reflet ???
Voyons le mieux ce reflet. Markus Mehring a réussi à obtenir une image en projection rectifiée (Magazine 40/S )
L'image réflétée est au contraire parfaitement cohérente: La visière où l'image se reflète est au niveau de l'horizon, et dans le reflet, la position de l'appareil sur la poitrine d'Armstrong est aussi au niveau de l'horizon
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L'argument de la vidéo What happened on the Moon.
David Groves |
L'horizon est un très bon repère. Sur la lune l'axe effectif de l'horizon se trouve à 89° de la verticale, et donc la position de l'horizon au niveau de la tête de l'astronaute donne la hauteur de l'appareil qui a pris la photo. |
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EN RÉALITÉ
L'horizon n'est un bon repère que sur une sphère parfaite, ou suffisamment proche d'une sphère parfaite, comme l'est l'horizon marin par temps calme
Dans ce cas, soit R, le rayon de l'astre et h, l'altitude du point d'observation, l'angle alpha entre l'horizon visible et l'horizon astronomique est donné par:
cos( alpha ) = R / ( R + h ) |
Avec ici:
R = 1738 km (rayon lunaire à l'équateur)
h = 1.3 m (hauteur approximative de l'appareil)
ce qui nous donne un angle de 0.07 ° avec l'horizon astronomique, donc négligeable sur la photo
Pour avoir un horizon à 89°, soit 1° sous l'horizon astronomique, il faudrait que l'appareil soit à une altitude de 265 m
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L'argument de la vidéo What happened on the Moon.
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Si nous regardons la photo, nous voyons bien l'horizon au milieu du visage de l'astronaute. |
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Concernant l'orientation de l'astronaute, on peut penser que le sol lunaire n'est pas parfaitement plat, et qu'il était au niveau de l'appareil parce que le sol descendait un peu |
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L'appareil qui a pris cette photo aurait pu être sur la poitrine d'un astronaute mais il aurait du se trouver 60 cm plus haut que l'astronaute qui était photographié
Nous pouvons analyser les ombres de cette image. Les informations qui peuvent nous aider sont la largeur de la visière dans l'image, la longueur focale de l'objectif de l'appareil photo.
En utilisant ces informations nous pouvons analyser l'ombre de la jambe gauche de l'astronaute et déterminer la variation de hauteur du sol lunaire entre les deux astronautes. Cette variation de hauteur du sol est de quelques dizaines de millimètres. Il faudrait qu'elle soit de 60 cm pour expliquer la position incorrecte de l'appareil qui a pris cette photo |
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Le site
↑ lire le dossier ↑
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EN RÉALITÉ
Ian Crawford a parfaitement raison. Bombardé par les météorites depuis des milliards d'années, le sol lunaire n'est vraiment plat nulle part. Il est partout bosselé, et surtout parsemé de dépressions et de petits cratères, y compris sur le site d'alunissage d'Apollo 11, comme le montrent les diverses photos du sol lunaire aux abords immédiats du LEM.
Ces photos, dont certaines sont assemblables en panoramas, montrent des dépressions du sol, dans la direction où Aldrin se trouve
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Pour ce qui est de la hauteur de l'appareil, on se demande de quel chapeau David Groves sort ces 60 cm?
En supposant qu'on puisse se baser sur l'horizon (ce qui n'est pas absolument garanti ), redressons l'image pour avoir l'horizon bien "horizontal". Puis donnons un hasselblad à Aldrin. Le problème est maintenant de savoir de combien l'objectif de son appareil est trop bas. L'image montre que le décalage par rapport à l'horizon vaut exactement la largeur de la visière. Ou David Groves a-til vu que les visières des astronautes était de 60 cm? On veut bien qu'aller sur la lune puisse donner la grosse tête, mais pas à ce point, tout de même!
Surtout qu'il nous faudrait alors admettre qu'Aldrin mesure plus de 3 mètres!
En se basant sur le scaphandre, une valeur de 30 cm parait plus vraisemblable,
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La belle assurance de David Groves est d'ailleurs plaisante, quand on pense qu'il n'a analysé qu'une partie d'une photo, alors qu'il en existe des dizaines d'autres, dont certaines ont été assemblées en panorama.
En particulier, la photo précédemment prise d'Aldrin, par Armstrong, montre également l'horizon au niveau de la visière, et même légèrement plus haut que dans la photo suivante. Elle aussi vise trop bas, puisque le centre de l'image est sous les pieds d'Aldrin, et elle aussi est inclinée
Pourtant, cette photo n'a jamais été soupçonnée d'ètre truquée. Il est vraie qu'elle n'a pas du être remise à la presse
La comparaison montre qu'Aldrin n'a guère changé de place, mais qu'Armstrong s'est rapproché, ce qui a eu pour effet de faire baisser l'horizon d'une dizaine de cm, par rapport à la visière. Le chiffre de 60 mm pour la différence d'altitude entre les deux astronautes parait donc erroné, d'autant que le calcul de David Groves semble bien ne concerner que le trajet de l'ombre de la jambe gauche qui monte, puis redescend.
Pour s'assurer qu'il y a bien une dépression du sol à l'endroit où se trouve Aldrin , on peut voir la partie du panoramique assemblé par Erik van Meijgaarden, qui montre cer endroit.
Il n'y a pas qu'une dépression, il y en a plusieurs qui dépassent manifestement les 60 mm annoncées par David Groves
(notons que sur cette photo, la position de la poitrine de l'astronaute par rapport à l'horizon est parfaitement correcte)
Mais un autre élément apparait, dont aucun complotiste semble n'avoir tenu compte: Les jambes d'Aldrin paraissent anormalement courte....
Cela apparait plus évident quand on met ses deux photos à la même échelle, et qu'on compare avec le reflet d'Armstrong.
A moins d'admettre qu'Aldrin soit lui même un Whistle-blower, il faut bien reconnaitre que sur la photo incriminée, il a les jambes partiellement pliées, et qu'il est penché en avant, ce qui abaisse donc sa tète par rapport à l'horizon
Donc:
Pour la position d'Armstrong: pas d'anomalie, comme nous l'avons vu
Pour la position d'Aldrin:
dépression du sol + position baissée = disparition de l'anomalie
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l'argument de la vidéo
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La meilleure preuve dans cette photo n'est pas la haute position de l'appareil, mais les réticules qui ont été superposés à la photo quand elle a été prise.
Le plus grand réticule se trouve au centre. Il est fixé dans l'appareil, inamovible. Nous devons avoir dans une image qui n'a pas été distordue ce réticule apparaissant au centre.
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Si nous regardons cette fameuse photo, nous voyons le réticule en bas de la jambe gauche de l'astronaute. |
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C'est un décalage significatif par rapport au centre de l'image, ce qui ne peut se produire que si l'image est copiée et réajusté |
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EN RÉALITÉ
C'est à se demander si David Groves fait le concours avec David Percy à qui sera le plus ignorant. Il semble n'avoir jamais entendu parler du recadrage. Pourtant il doit bien se douter que les photos qu'on remet à la presse sont rarement brutes de développement, mais savamment enjolivées, éclaircies (ou contrastée), recadrées...
Il lui aurait d'ailleurs suffit de comparer plusieurs scans ou épreuves, pour comprendre ce qui s'est passé.
Le premier scan est correctement centré. Mais l'appareil d'Aldrin visait si bas qu'Aldrin a failli sortir du champ. Il manque d'ailleurs un petit morceau de son PLSS
Pour faire plus naturel, on a rajouté un fond de ciel, en profitant de ce qu'il était noir, et recoupé un bout du sol lunaire dans le bas. C'est ce cadrage qui a été diffusé dans la presse
Par la suite, de recopiage en recadrage, on en est arrivé à des images infectes, dont les complotistes ont fait leurs choux gras
David Groves, lui, prend pour argent comptant les images remises à la presse, et crie à la falsification en découvrant le recadrage! Peut être a-t-il l'habitude de s'informer dans le Sun ou le Daily mirror...
Rappelons que la plaque de verre du plan focal du Hasselblad, portait une croix tout les 10 mm, et que le champ utile était de 54 mm x 54 mm, ce qui avec l'objectif Zeiss Biogon de 60 mm, donnait un champ de 48.5°
Nous avons donc dimensionné l'image ci-contre à 10 pixels par millimètre sur le film. Le cadre jaune est le champ utile. On voit que la photo déborde le champ utile, dans le haut (rajout d'un morceau de ciel noir), et qu'il manque un morceau du champ dans le bas
Oui, l'image a été trafiquée, pour faire de meilleures couvertures pour les magazines, mais les whistle-blowers n'y sont pour rien...
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Finalement, qu'elle est la bonne photo?
La "bonne" photo, si l'on peut dire, est une photo sans recadrage, ni éclaircissement. En se basant sur la luminosité du sol, là où il semble plat et régulier, et en redimensionnant à 10 pixels par millimètre sur le film, on obtient ceci
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