1909. Max Heindel, le satellite de Vénus et les astéroïdes.

Carl Louis von Grasshoff, dit Max Heindel (1865-1919), gourou de première magnitude dans la théosophie américaine, publia en 1909 The Rosicrucian Cosmo-Conception, (la cosmogonie des Rose-Croix). Une cosmogonie où l'on est prié de ne pas chercher la moindre trace de science objective et expérimentale. Et de fait sa cosmogonie ressemble furieusement à un catéchisme. En voici un passage d'après une traduction moderne, où l'on voit que l'auteur a une vision très personnelle des satellites des planètes.

Quand une planète a des satellites, cela indique que, dans la vague de vie évoluant sur cette planète, il y a des êtres trop arriérés pour partager l'évolution de la vague de vie principale et que, pour cette raison, ils ont été éloignés de la planète pour les empêcher de retarder le progrès des pionniers. Tel est le cas pour les êtres qui habitent notre Lune. Dans le cas de Jupiter, il est probable que les habitants de trois de ses quatre lunes seront éventuellement capables de rejoindre la vague de vie sur la planète-.mère, mais on considère comme certain que la quatrième lune est, comme notre satellite, une huitième sphère sur laquelle la rétrogradation et la désagrégation du véhicule déjà acquis résulteront d'un attachement trop étroit à l'existence matérielle des êtres en évolution qui ont eux-mêmes provoqué cette fin déplorable.
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Quand les retardataires habitant une Lune ont rattrapé leur retard et sont retournés sur la planète-mère, ou lorsque leur régression persistante a provoqué la désintégration complète de leurs véhicules, la Lune, alors abandonnée, commence à se désintégrer. L'impulsion spirituelle qui l'avait projetée sur une orbite fixe peut se maintenir pendant des âges après que la Lune a été délaissée et, d'un point de vue matériel, elle peut sembler être encore un satellite de la planète-mère. Peu à peu cependant, le pouvoir d'attraction de la planète diminue, l'orbite de la Lune s'élargit jusqu'à atteindre les limites de notre Système Solaire; elle est alors rejetée dans l'espace interstellaire et dissoute dans le Chaos. L'expulsion de cette sorte de scorie, de ce monde de mort, est analogue à celle des éléments étrangers, aiguilles, etc., entrés dans le corps humain et qui cheminent à travers les muscles vers la peau. Les Astéroides en sont un exemple : ce sont des fragments de lunes qui furent autrefois les satellites de Vénus et de Mercure. Les Etres qui les habitérent sont connus ésotériquement sous les noms de « Seigneurs de Vénus » et « Seigncurs de Mercure » ; ils rattrapérent leur retard, en grande partie, grace aux services qu'ils rendirent à notre humanite, ainsi que nous le yerrons plus tard. Ils sont maintenant en sureté sur les planétes-méres, et les lunes qu’ils ont habitées sont partiellement désintégrées et déja loin au dela de l'orbite de la Terre. Il y a quelques autres satellites de notre systeme qui semblent étre des lunes, mais les Rose-Croix ne les prennent pas en considération, car ils n’appartiennent pas a notre évolution.


Max Heindel, Cosmogonie des rose-croix, chapitre 11

Et voila. Les satellites ne sont que des centres de réadaptation à l'usage des peuples arriérés, et sont éjectés de leurs orbites, quand leurs habitants peuvent réintégrer la planète mêre. Et voila pourquoi on ne voit plus le satellite de Vénus. Même la science-fiction, qui pourtant ne rechigne pas à imaginer des planètes artificielles, n'ose pas aller aussi loin.

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Dernière mise à jour: 09/09/2020