1835. Littrow pense à des illusions d'origine optique.
Joseph Johann Littrow | |
Joseph Johann Littrow (1781-1840) naquit à Bischofteinitz (aujourd'hui Horšovský Týn, en Tchéquie). Il interrompit ses études en 1803 et devint précepteur chez le comte Johann Baptist von Renard, en Silésie. Il y étudia les mathématiques et l'astronomie en autodidacte. il fut nommé en 1807 professeur d'astronomie à l'Université de Cracovie. Puis se rendit en 1809 à l'Université de Kazan. En 1816, Littrow devint codirecteur du nouvel observatoire de Blocksberg à Ofen (Buda) et en 1819 occupa une chaire d'astronomie à l'Université de Vienne dont il dirigea l'observatoire. En 1821 il fit publer les annales de l'observatoire, et en 1825 il put faire reconstruire l'observatoire de Vienne et l'équiper d'instruments modernes.
Il est surtout connu par son oeuvre Die Wunder des Himmels, qui devint un classique de la littérature astronomique germanophone, et fut réédité jusqu'en 1963.
$. 61. (Venusmond.) Man hat in frühern Zeiten von einem Monde gesprochen, der die Venus auf ihrem Weg um die Sonne begleiten soll. Fontana will ihn i. J. 1645, Dom. Cassini 1672 und wieder 1686, und Schort in England i. J. 1740 gesehen - haben, auch Montaigne, Horrebow und Andere sprechen von ihren Beobachtungen dieses Trabanten. Da man ihn aber seitdem bei den beiden Durchgängen der Venus vor der Sonnenscheibe, in den Jahren 1761 und 1769, wo er doch besonders sichtbar sehn sollte, nicht gesehen wurde, und da überhaupt alle meitern Bemühungen der Astronomen, ihn aufzufinden, fruchtlos gewesen sind, so scheinen die angeführten Wahrnehmungen auf einer optischen Täuschung zu beruhen. Das Licht der Venus ist so stark, daß die polirten Gläser der Fernröhre zuweilen eine Spiegelung desselben verursachen können, wo man dann ein zweites schwächeres Bild des Planeten erblickt, das man leicht für einen Satelliten desselben zu halten veranlaßt werden kann. Auch Wargentin in Stockholm sah einmal bei diesem Planeten eine ähnliche Erscheinung, aber als er, sich vor Täuschung zu sichern, das Fernröhre um seine eigene Axe drehte, bewegte sich auch der vermeinte Mond mit um den Planeten im Mittelpunkte des Fernrohrs, ganz eben so, wie sich ein Flecken auf dem Glase des Instruments gedreht haben würde. Indeß war Lambert in Berlin von der Wahrheit jener Beobachtungen so überzeugt, daß er aus den Angaben jener Astronomen die Elemente dieses Venusmondes zu bestimmen suchte (M. s. Bodes aftr. Jahrb. 1777). Er fand aus diesen Elementen, daß der Satellit, seiner großen Breite wegen, bei den Durchgängen der Venus von 1761 und 1769 auf der Sonnenscheibe nicht sichtbar sehn konnte, daß er aber bei der damals nahe bevorstehenden Conjunction am 1. Junius 1777 sich auf der Sonne projiciren würde; allein die Astronomen haben ihn auch zu dieser Zeit vergebens gesucht, und man ist jeßt der beinahe allgemeinen Meinung, daß ein solcher Satellit der Venus nicht existire). Es scheint mit ihm gu gehen, wie es mit den dreißig Satelliten der Sonne gegangen ist, die daß Dictionnaire de Trévoux ankündigte, und die bald darauf für bloße Sonnenflecken erkannt worden sind, oder wie mit dem neuen Planeten, weit jenseits des Uranus, der seiner entseßlichen Größe wegen Herkules genannt wurde. Man hatte ihn nebst den bereits an ihm angestelten Beobachtungen, und felbst mit den aus ihnen abgeleiteten Elementen der Bahn in ben öffentlichen Blättern angezeigt, und der neue, wunderbare Himmelskörper war eben daran, die Aufmerksamkeit nicht bloß des großen Hausens an sich gu ziehen, als einige Wochen nach jener Publikation in denselben Blättern der Widerruf jener Anzeige erschien, und die ganze Sache als eine Mystification dargestellt wurde, mit der ein müßiger Kopf eine Menge anderer unterhalten wollte.
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$. 61. (Lune de Vénus.) Autrefois, on parlait d'une lune accompagnant Vénus sur son chemin autour du soleil. Fontana veut l'avoir vu en 1645, Dom. Cassini en 1672 et à nouveau en 1686, et Schort en Angleterre en 1740, Montaigne, Horrebow et d'autres parlent aussi de leurs observations de ce satellite. Comme il n'a pas été vu depuis lors des deux passages de Vénus devant le disque solaire, en 1761 et 1769, quand il était censé être particulièrement visible, et que depuis tous les efforts des astronomes pour le trouver ont été vains, alors les perceptions ci-dessus semblent être basées sur une illusion d'optique. La lumière de Vénus est si forte que les lentilles polies du télescope peuvent parfois en provoquer le reflet. On y voit alors une deuxième image plus faible de la planète, qui peut facilement être prise pour un satellite. Wargentin à Stockholm a également vu un phénomène similaire près de cette planète, mais quand lui, pour éviter l'illusion, a tourné le télescope autour de son axe, la fausse lune s'est déplacé aussi autour de la planète au centre du télescope, tout comme si on avait tourné une tache sur le verre de l'instrument. Pendant ce temps, Lambert à Berlin était si convaincu de la véracité de ces observations qu'il a essayé de déterminer les éléments de cette lune vénusienne à partir des déclarations de ces astronomes (M. s. Bodes aftr. Jahrb. 1777). À partir de ces éléments, il a constaté que le satellite, en raison de sa grande latitude, ne pouvait pas être visible sur le disque solaire lors des passages de Vénus en 1761 et 1769, mais qu'il se projeterait sur le soleil à la conjonction alors imminente du 1er juin 1777. ; mais les astronomes l'ont cherché en vain à ce moment, et l'opinion presque générale est qu'un tel satellite de Vénus n'existe pas.
Il semble qu'il en aille avec lui, comme avec les trente satellites du soleil, qu'annonçaient le Dictionnaire de Trévoux, et qui furent bientôt reconnus pour de simples taches solaires, ou comme avec la nouvelle planète, bien au-delà d'Uranus, qui s'appelait Hercule en raison de sa taille incommensurable. En plus des observations déjà faites, elle avait été mentionnée dans les journaux avec les éléments de son orbite qui en dérivaient, et le nouveau et merveilleux corps céleste était sur le point d'attirer l'attention non seulement du grand public, lorsque la révocation de cette annonce est apparue dans les mêmes journaux quelques semaines après cette publication, et le tout a été présenté comme une mystification avec laquelle un esprit oisif voulait en divertir une multitude d'autres. |
J.J.Littrow, Die Wunder des Himmels, Stuttgart, 1835, Drei Bände, zweiter Theil, p. 75
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Comme son conteporain Brewster, Littrow, qui s'y connait en oculaires puisqu'il a utilisé les services de l'opticien Plössl, pense que les observations du satellite de Vénus s'explique par des reflets dans les lentilles. Nous lui sommes ici redevable d'avoir mentionné le canular de la planète Hercule, beaucoup moins connu que son contemporain, le "great Moon Hoax", attribué à Richard Adams Locke.
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