1984. Christiane Piens cite Stroobant et réfute les Dogons.

Revue
le phénomène OVNI
Piens
Les OVNI du passé
Christiane Piens , ufologue bruxelloise né en 1955, a d'abord a d'abord travaillé avec lma SOBEPS, puis avec Lumières dans la nuit, mais c'est surtout en tant que chercheuse indépendante qu'elle s'est fait connaître. Constatant la médiocité des études historiques sur les observations d''OVNI, elle a sorti, en 1977,son propre catalogue Les OVNI du passé, mieux docuumenté, et mieux sourcé, pour la période de l'antiquté.
Parallèlement, ce croyant pas du tout à la cosmogonie des Dogons, qui prévoyait un deuxième compagnon de Sirius, et un satellite de Vénus, observés à l'oeil nu, elle a entrepris de démystifier la légende du supposé satellite de Vénus, en se basant, comme précédemment, sur les bons auteurs disponibles en bibliothèque.

- LES OVNI DU PASSE -
- LE SATELLITE DE VENUS -

  "LA TRACE DU SANG DU NOMMO SACRIFIE CREA VENUS INVISIBLE, ET DU CORDON AU CENTRE SORTIE UNE PETITE ETOILE QUI ACCOMPAGNE VENUS".
Note: allusion à la cosmogonie des Dogons, dans laquelle on a cru trouver un satellite à Vénus.

Lorsque l'on parle du satellite de Vénus autour de soi, cela étonne, car tout le monde sait que cette planète n'en a guère. Or, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, les premiers astronomes pourvus d'un télescope (XVIIe siècle) à l'instar des Dogons se mettent à croire à ce satellite énigmatique. Deux siècles plus tard, le même problème récidivera avec l'apparition sporadique d'une planète intra-mercurielle baptisée Vulcain.

Regardons d'un peu plus près ce "catalogue" des apparitions, et je serai tentée de dire "visions" bien le mot soit ambigu et risque d'être mésinterprêté, du satellite de l'Etoile du Berger.

Le premier qui ouvrit la longue liste fut l'astronome Fontàna (1)° qui fit son observation le onze novembre 1645 à six heures et vit l'astre au centre du croissant de Vénus. Selon notre compatriote M. Paul Stroobant, il fera encore trois observations : le 5 novembre à six heures où le satellite se situe à chaque corne ; le 25 décembre à cinq heures et près du bord supérieur de la planète et le 22 janvier 1646 à six heures près du centre de Vénus (2).
° Ce savant napolitain est également à l'origine de la découverte de la rotation de Mars, les taches ce Vénus ainsi que les bandes qui sillonnent Jupiter parallèlement à l'équateur.
Note: ou plutôt, ce hableur napolitain a prétendu découvrir la rotation de Mars, les taches de Vénus et les bandes de Jupiter, mais n'a rien observé que les défauts de sa lunette. Cette légende d'un Fontana précurseur vient de Joseph Bertrand, qui n'a pas lu Fontana, mais s'est laissé raconter des sottises par F. Schorr.

Pendant vingt-sept années; maints astronomes cherchèrent l'astre en vain aux alentours de cette planète.
Note: Non M. Bertrand, aucun astronome ne chercha rien, puisqu'aucun ne croyait que Fontana ait observé un satellite.

Cependant, en 1672, le 25 janvier, le célèbre Jean-Dominique Cassini°° remarque un petit astre en forme de croissant et ayant le diamètre apparent d'un quart de la plarète et situé à environ un diamètre de la planète et se trouvant côte ouest (3). Le même astronome revit l'astre le 28 août 1686 (le 27 selon Bertrand et Stroobant) à 4 heures 15 du matin (16 heures selon Stroobant). I1 se situait à une distance apparsnte de 3/5e du diamètre de la planète vers l'est et se présentait sous la forme d'une lumière faible ct informe ayant une phase identique à celle de la planète. C'est un point sur lequel nous reviendrons ultérieurement.
Note: Selon Cassini, c'était le 28, à 4 h 15, mais Stroobant donne l'heure en temps des éphémérides, compté de midi au lendemain midi.
°° Ce savant organisa en outre l'Observatoire de Paris.

Un demi-siècle plus tard, l'anglais Short vit l'astre le 23 octobre 1740 à 2 heures 19 (le 3 novembre selon Bertrand et le 2 novembre selon Stroobant).
Note: le 23 octobre 1740 en calendrier Julien, le 3 novembre en calendrier Grégorien, mais le 2 novembre en temps des éphémrides.
Son observation se fit en deux parties. D'abord à l'aide d'un télescope ayant un foyer de 5 mètres qui lui montra une petite étoile près de la planète. Un secon d'une semblable distance focale grossissant 50 à 60 fois lui fit découvrir le même astre. Un grossissement de 240, appliqué à ce second instrument, montra que la petite étoile avait ure phase identique à celle de Vénus. Ceci fut également possible avec un grossissement de 140. Le diamètre du petit astre paraissait être le tiers de celui de Vénus ; sa lumière n'était pas aussi vive (4). La distance les séparant était de 10'2" au moment de l'observation que la lumière du soleil fit disparaitre à 8 heures 15 après une heure d'observation.
Note: Le télescope avait 16.5 pouces de foyer, soit 419 mm. C'est Arago qui parle erronément de 5 m. Et l'heure du début de l'observation se déduit facilement de l'heure de fin, diminuée d'une heure.

l'astronome allemand J.T, Mayer observa à Greifswald le satellite à deux reprises : le 20 mai 1759 à 8 heures 45. l'astre se situait à ce moment à un diamètre et demi au-dessous de Vénus et le 10 février 1761 à 7 heures.
Note: C'est Andreas Mayer, et il ne fit qu'une observation. L'autre fut faite par Lagrange. L'erreur vient de l'article de Stroobant dans l'Astronomie, à cause d'une guillemet mal placée

Le grand savant français J.L. Lagrange vit l'astre de l'Observatoire de Marseille le 11 février à 7 heures et le 12 février à la même heure (5).
Note: Ce n'était pas Joseph Louis Lagrange, mais le père jésuite Louis Lagrange, ce que Stroobant n'indique pas clairement dans son article.

En 1757, le père Hell crut apercevoir près de Vénus un point brillant. Par examen attentif il découvrit que l'orisine de cette observation résidait dans la réflexior de l'image exacte rapetissée de la planète sur les surfaces des verres du télescope : l'objet n'était qu'une illusion (6) !

Le 3 mai 1761 à 9 heures 30, l'astronome français Montaigne à Limoges vit l'astre à 20' de Vénus sous la même forme que ses prédécesseurs. Il précisa que l'observation fut recommencée plusieurs fois et prétendit qu'après tout, dixit Montaigne, il n'était pas certain qu'il s'agissait d'une étoile. Il reverra l'astre à trois reprises, soit le 4 à 9 heures 30 situé à 20'30" ; le 7 à 9 heures et situé de 20'30" à 21' et le 11 toujours à la même heure et à la même plece (7).
Note: pas à la même place, mais à la même distance de Vénus.

Le 6 juin, ce fut Scheuten à Crefeld qui le vit au centre du soleil(!) et le 28 juin, Roedkier le verra à Copenhague pendant le matinée et se trouvant à 6° ;
Note: pas à 6° (c'aurait été hors du champ), mais à 86".
et le surlendemain il refera deux observations également pendant la matinée et lors de la seconde, l'astre se trouvait à 1/4 du diamètre de Vénus. La série continue : le 13 juillet, à 13 heures, l'astre se situe à 40 rayons de la planète ; le 4 août à 13 heures 45, il se trouve à + 33' et les 7, 11 et 12, pendant les observations faites respectivement à 14 heures et deux fois à 13 heures, l'astre se trouve à -30', Le 3 et le 4 mars 1761 à six heures et situé à 3/4 du diamètre de Vérus et à 1/2 diamètre de la dite planète.
Note: le 3 et le 4 mars 1764, et non 1761.

Les 9, 10 et 11 du même mois, ce furent les astronomes de l'Observatoire de Copenhague qui l'observèrent : le 9 à 6 heures 30 et à 1 1/4 diamètre de la planète : le 10 à 6 heures et à 86" de la planète et le 11 à 6 heures 30 et situé à 1 1/4 ou 1 1/2 de diamètre de la planète (8).
Note: le 10, la distance n'était pas donnée. Les 86" correspondent à l'observation du 28 juin 1761.

Le 15 toujours du mois de mars 1764, ainsi que le 22 et le 29, Monbarron à Auxerre vit l'astre. Le premier jour l'astre fut observé à 7 heures et les deux derniers jours à 7 heures 30, La position relative de l'astre est inconnue.

Le 3 janvier 1768 à 18 heures, Harrebaw à Copenhague vit le satellite à un diamètre de Vénus.... Assez!

La liste pourrait encore continuer bien que vers ce moment ces observations allèrent devenir plus sporadiques avant de laisser la place à Vulcain.
Note: En fait la liste des observations prises, sur le moment, pour le satellite de Vénus, s'arrète là.

Mais l'astre que le grand Frédéric voulait dédier à d'Alembert et que Stroobant nomma Neith, quelle est son origine ?
Note: c'est Houzeau qui nomma l'astre Neith.
nous sommes de toute manière obligés de trouver une identité à toutes ces observations. La première chose que nous devons constater est ceci : les apparitions sont clairsemées dans le temps, donc il s'agit notoirement d'un astre qui ressurgit du néant, irrégulièrement ce qui est pour le moins inhabituel et contraire aux éléments de la mécanique céleste : un astre ne se "ballade" point ! Selon l'astronome Lambert ce satellite aurait eu un diamètre re 0.28, tandis que celui de la Lune serait 1 (9)
Note: le diamètre de la lune serait 0.27, c'est celui de la Terre qui serait 1.
et chose curieuse signalée par le même auteur pendant les conjonctions non écliptiques sa recherche demeura vaine. D'après Lambert l'astre aurait dû être observable à l'oeil nu :
Note: Lambert ne l'a pas dit, c'est de ses données qu'on le déduit.
il n'en est rien. Il n'existe à ma connaissance aucune observation faite indépendemment d'un télescope et vu l'importance qu'à l'Etoile du Berger dans la vie du citoyen moyen par rapport aux autres planètes : si ce "satellite" n'a pu être observé en Europe, il me semble extraordinaire que les Dogons l'aient pu.
Note: ce qui nous ramène à l'intention initiale de l'auteur: démystifier la cosmogonie des Dogons à travers le satellite de Vénus.

Notons au passege que les descriptions de l'astre ne concordèrent pas toujours, certains parlaient d'un large disque se montrant dans la même phase que la planéte et d'autres d'une petite étoile. Il est possible que les observations faites en mars 1761 par Roedkier aient été en fait rien d'autre que la planète Uranus, 20 ans avant sa découverte officielle par William Herschel (10), mais Stroobant signale qu'elle ne se trouvait pas dans le direction ce Vénus au moment voulu.

Et nunc ?

Que se passa-t-il A l'époque ? Comme toujours il y eut, plus pour des raisons de sentiments personnels que pour servir la Science, ceux qui étaient "pour" et d'autres qui étaient bien entendu "contre". Le XXe siécle n'a rien inventé, donnons-nous donc bonne conscience !

Bertrand (11), prudent, donne une réponse vaseuse, tout comme F.Arago (12), ils ont au moins l'avantage de "voir et d'entendre" comme diraient les anglo-saxons. Amédé Guillemin n'y croit pas (13). Camille Flammarion (11) lui suggére l'hypothése des astéroïdes qui se situent entre Mars et Jupiter. Quant à nos deux astronomes belges, MM. Houzeau et Stroobant ils prennent en 1884 et 1887 position.

Prenons d'abord le cas de J.C. Houzeau, directeur de l'Observatoire Royal d'Uccle. En 1882, dans un livre devenu depuis lors une rareté (15), il déclare que maintenant° les astronomes savent qu'il s'agit d'une fausse image et qu'elle n'a rien de substantiel. Ils la remarquent mais sachant qu'il s'agit d'une illusion, n'y prétent plus attention et ainsi ils ne sont plus notés.
° A l'époque de la parution bien entendu.

Ce que notre savant compatriote dit n'a rien d'abstrait. Souvenez—vous des psychoses de jadis résultant de l'apparition des cométes, des éclipses partielles ou complétes et plus prés de nous de la psychose en France dans les années 1952-1954 concernant les OVNI ! Dés que l'on a su expliquer la présence des cométes on ne leur attribua plus d'épidémies : le phénoméne faisait son entrée dans la banalité quotidienne. De méme, nos astronomes ne voient plus Neith.

Deux ans aprés ce livre, J.C. Houzeau [16) revient à la charge en baptisant l'astre énigmaticue du nom de Neith (déesse mystérieuse de Saîs dont aucun mortel n'a soulevé le voile). Mieux encore ! Il découvre à l'astre mystérieux une orbite : 5 révolutions de Vénus = 1 révolution de Neith, ce qui fait une observation tous les 2 ans et 54 jours : Pour faire coïncider sa théorie il rapporte que M. Stuyvaert, astronome à Uccle, aurait vu le 3 février 1884 sur le disque de Vénus, prés du bord éclairé, un point extrêmement brillant, rappelant selon Houzeau, l'aspect des satellites de Jupiter lorsqu'ils sont devant cette planète ! Quelques jours plus tard, le 12 février à 20 heures, M. Kiesten a remarqué un peu au sud de la planète un petit ästre semblant composé d'un noyau et d'une faible luminosité, qu'il ne revit pas les jours suivants.

Trois années plus tard, Paul Stroobant, allait (n'en déplaise à certains "chercheurs" actuels) clôturer le débat avec la sagacité que nous lui cornaissons.

Il démontre e.a. que par les essais qu'il (P. Stroobant) a faits avec l'équatorial de 15 centimètres d'ouverture et un grossissement de 80, à l'Observatoire de Bruxelles, que des étoiles de huitième et même de neuvième srandeur sont susceptibles d'être aperçues dans le champ à côté de Vénus, au moins lorsque cette planète est encore loin de son plus grand éclat (18). Stroobant conclut ainsi que l'observation du 7 août 1761 est due à l'étoile 71 Orionis (6e grandeur) et est confirmé par les observations de Stroobant à l'aide de l'équatorial de l'Est (0m15) de l'Observatoire de Bruxelïes qui ont montré qu'il était possible de voir des étoiles de 9e grandeur à quelgues minutes d'arc seulement de Vénus ! Et poursuivant sur sa route, Paul Stroobant recherche s'il pouvait identifier l'énigmatique satellite par la présence par des étoiles, les apparitions du 2 novembre 1740 et les observations multiples de l'année 1764 et du 3 janvier 1768. Pour cette dernière date, la coordonnée est parfaite et, de plus, le mouvement propre de l'observateur indique par raprort sur la sphère céleste, ce qui ne laisse aucun doute sur l'identité que θ Librea (4e grendeur). De plus, toujours selon Stroobant, la petite tache noire que Scheuten vit le 6 juin 1761 lors du passage de Vénus sur le Soleil était tout simplement unc tache qui caractérise cet astre, les observations de Cassini, de Thury, S. Dunn, de de la Caille, etc. prouvent qu'aucun astre n'a traversé le disque du soleil ce jour-là !
Note: ce sont les les observations de Cassini de Thury, et non les observations de Cassini et celles de Thury.
D'autrepart, le 28, 29 et 30 juin 1761 lors des observations de Roedkier les astronomes de l'observatoire de Copenhague ne virent rien...

D'autrepart, il y a cette incohérence dans les dates...

Que pouvons-nous conclure ?

La chose sur laquelle nous devons être le plus affirmatif est le fait que le satellite ce Vénus n'a jamais existé et qu'en aucun cas ce fut un astre réel qui aurait pu être observé, vu sa masse. Qu'à aucun moment il y eut des observations visuelles sans télescope, et que s'il avait s'agit dans certains cas d'observations d'astéroïdes de masse importante, cela aurait dû être le cas. Il nous faut dans ce cas pencher vers l'hypothèse d'une double explication : 1° confusion avec des étoiles 2° effets optiques et pourquoi pas aussi dans quelques cas des fruits de l'auto-sugrestion : le satellite de Vénus qu'il s'appelle Neith où d'Alembert n'a existé que dans l'imagination de ceux qui l'ont vu. Paul Stroobant l'a démontré depuis 1887.

Il est bon de chercher le "mystère", il peut apporter du piment à le Vie : oui, mais pas à n'imports quel prix...

Christiane PIENS

Références : Satellite de Vénus

1. J. Bertrand, Le satellite de Vérus, L'astronomie, août 1882 pp. 201-206.
2. Paul Stroobant, Le satellite énigmatique de Vénus, L'Astronomie, 1887 pp. 452-457.
3. François Arago, Que doit-on penser du satellite de Vénus. L'Astronomie Populaire, Tome II, 1855, pp. 538-542.
4. François Arago, Op. cit.
5. Paul Stroobant, Op. cit.
6. J. Bertrand, Op. cit.
7. I.W. Webb. The satellite of Vénus. Nature 14 : 193-195, June 29 1876.
8. Paul Stroobant, Op. cit. p. 453.
9. F. Arago. Op. cit. p. 541.
10. Sky and Telescope. 13 : 333, août 1954.
11. J. Bertrand, Op. cit., p. 205-206.
12. F. Arago, Op. cit.
13. Amédé Guillenin, Le Ciel, Hachette, 1877 p. 274.
14. Camille Flammarion, L'Astronomie Populaire, Marpon et Flammarion, 1880 p. 464.
15. J.C. Houzeau, Etude de la Nature, Bruylant-Christophe, 1882 p. 28.
16. J.C. Houzeau, Le satellite problématique de Vénus. L'Astronomie, 1884 pp. 283-289.
17. Paul Stroobant, op. cit. ; également dans : Nature, 22 septembre 1887, vol. XXVI p. 503.
18. Rapport de J.C. Houzeau sur l'Etude du satellite énigmatique de Vénus par P. Stroobant dans le Bulletin de l'Académie Royale des Sciences de Belgique.
Également en consultation :
- Aimé Michel, Des lunes de trop. Novembre 1960 N° 518 pp. 98-103.
- Camille Flammarion, les merveilles celestes, Hachette, 1865.

( Christiane PIENS, - LES OVNI DU PASSE - LE SATELLITE DE VENUS -, Le phénomène OVNI, CSERU, N° 16, 1er trim 1984, p. 18-22 )

Christiane Piens a raison: le satellite de Vénus n'a jamais existé, et ce qu'ont vu ses prétendus observateurs n'avait rien à voir avec un réel satellite. malheureusement, son article est truffé d'erreurzs, qui ne sont pas de son fait, mais de ses sources. Qui aurait pensé qu'on ne puisse se fier, à Arago, à Joseph Bertrand, à Flammarion, à Stroobant? Et pourtant, ils ont commis des erreurs. Arago était débordé (et son Astronomie populaire parut de façon posthume), Flammarion aussi, Stroobant n'a pas bien relu son article avant impression, et Joseph Bertrand s'est fié aux rèveries (ou aux âneries) de F. Schorr.
Voila donc un bel exemple d'erreurs "conventionnelles", c'est à dire d'erreurs que tout le monde fait, parce que tout le monde se fie à l'autorité de ses sources. Heureusement, la conclusion de Christiane Piens est tout de même exacte.

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Dernière mise à jour: 16/11/2020