1887. Charles Augustus Young réfute la planète Neith.
We mention in passing, but without indorsement, the speculations of Houzeau, who has attempted to account for some of the older observations of a satellite to Venus, by supposing another smaller sister planet, “ Neith,” circling around the sun in an orbit a little larger than that of Venus, and from time to time coming into conjunction with it. But the theory is certainly untenable ; a planet large enough to show phases, as the hypothetical satellite is said to have done, in the feeble telescopes with which many of the observations were made one hundred years ago or more, would be easily visible to the naked eye even. There can be little doubt that all the Venus satellites so far observed are simply ghosts due to reflections between the lenses of the telescope, or between the cornea of the eye and all eye lens. |
Nous mentionnons en passant, mais sans aval, les spéculations de Houzeau, qui a tenté de rendre compte de certaines des plus anciennes observations d'un satellite à Vénus, en supposant une autre planète sœur plus petite, «Neith», tournant autour du soleil dans une orbite un peu plus grande que celle de Vénus, et de temps en temps en conjonction avec elle. Mais la théorie est certainement intenable; une planète assez grande pour montrer des phases, comme le satellite hypothétique aurait fait, dans les faibles télescopes avec lesquels beaucoup d'observations ont été faites il y a cent ans ou plus, serait facilement visible à l'œil nu même. Il ne fait guère de doute que tous les satellites de Vénus observés jusqu'à présent ne sont que des fantômes dus à des réflexions entre les lentilles du télescope, ou entre la cornée de l'œil et les lentilles oculaires. |
C.A.Young, Ten year's progress in astronomy, The Sidereal Messenger, 1887, p. 4)
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Young est l'un des seuls à remarquer que, qu'il existe en tant que satellite ou en tant que planète, l'objet aurait du être visible à l'oeil nu depuis toujours. Comme pour la réfutation des calculs de Baudouin par Lynn, on peut trouver lamentable qu'il ait fallu attendre 1887 pour qu'un astronome remarque une chose aussi évidente.
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