1961. Hugh M. Johnson n'a pas lu sa source.


Hugh M. Johnson
We must suppose that Sirius B and other White dwarfs are the result of further evolution from red giants or supergiants because there is no better way to account for the existence of white dwarfs.
Nous devons supposer que Sirius B et d'autres naines blanches sont le résultat d'une évolution ultérieure des géantes ou des supergéantes rouges parce que il n'y a pas de meilleur moyen de rendre compte de l'existence des naines blanches.
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The ancient color of Sirius has been repeatedly discussed. Comprehensive summaries have been given by Lundmark in 1932, by Gundel in 1927, and by Boll in 1918. According to O. Neugebauer, Ptolemy’s is the most authorative statement that Sirius was reddish as recently as the second century. Ptolemy names Sirius as a colored star with the same word, reddish or orange-colored, used for Aldebaran, Antares, Arcturus, Betelgeuse, and Pollux. A century earlier, Seneca says “the redness of the Dog Star is deeper, that of Mars milder, that Of Jupiter nothing at all, the splendor being turned to pure light.”
L'ancienne couleur de Sirius a été discutée à maintes reprises. Des résumés complets ont été donnés par Lundmark en 1932, par Gundel en 1927 et par Boll en 1918. Selon O. Neugebauer, Ptolémée est la déclaration de plus d'autorité que Sirius était rougeâtre aussi récemment que le deuxième siècle. Ptolémée nomme Sirius comme une étoile colorée avec le même mot, rougeâtre ou orange, utilisée pour Aldebaran, Antares, Arcturus, Betelgeuse et Pollux. Un siècle plus tôt, Sénèque dit: «La rougeur de l'étoile du chien est plus profonde, celle de Mars plus douce, celle de Jupiter rien du tout, la splendeur étant transformée en pure lumière».
Note: Johnson a-t-il lu les sources qu'il cite? Ptolémée ne dit pas que Sirius et les autres étoiles colorées sont rougeatres, mais un peu jaunatres. Et Sénèque parle le la canicule, et non de l'étoile du chien.
ln order to reject all of the ancient descriptions, one has to invent hypotheses such as the one that the color of stars was observed only near the horizon. But Ptolemy did not call Procyon or Castor reddish, nor did Seneca observe Jupiter only when the planet is low and red!
Pour rejeter toutes les descriptions anciennes, il faut inventer des hypothèses telles que celle que la couleur des étoiles n'a été observée qu'à l'horizon. Mais Ptolémée n'a pas appelé Procyon ou Castor rougeâtres, pas plus que Sénèque n'observait Jupiter que lorsque la planète était basse et rouge!
Note: Pour rejeter les desciptions anciennes, il faut d'abord les connaitre, et faire des hypothèses adaptées. Dire que toutes les étoiles rougeâtres auraient été observées à l'horizon est un excellent moyen de discréditer cette hypothèse, alors qu'elle ne s'applique qu'au lever héliaque de Sirius. Et Sénèque, qui n'était pas astronome, ne passait pas son temps à observer les astres à toutes les hauteurs possibles. Il ne fait que citer un fait connu.
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The Monograph on Astronomy by Ssû-ma Ch’ien (140-86 EC) in the Shih Chi contains the rule, “When the points (rays?) of Lang change color, there will be more robberies and thieves.” An eighth-century commentator has also noted that “When the color is yellow or white and bright, it signifies good fortune; if the points turn red, military disturbances will arise.”
La Monographie de l'Astronomie par Ssû-ma Ch'ien (140-86 EC) dans le Shih Chi contient la règle: "Lorsque les points (rayons?) de Lang changent de couleur, il y aura plus de vols et de voleurs". Un commentateur du huitième siècle a également noté que "lorsque la couleur est jaune ou blanche et brillante, cela signifie bonne fortune; Si les points deviennent rouges, des troubles militaires surviendront."
It is unfortunate that the ancient Chinese scholars were not a little more specific about the color of Sirius and the chronology or speed of its changes.

Il est regrettable que les anciens savants chinois ne soient pas un peu plus précis sur la couleur de Sirius et sur la chronologie ou la rapidité de ses changements.
Note: Il est encore plus regrettable que Johnson n'ai pas lu une traduction complète du livre qu'il cite, et dont nous avons vu la traduction plus haut. Ce livre dit bel et bien que Sirius est blanche comme Vénus, et laisse comprendre que ses variations de couleur ne sont dues qu'à l'atmosphère.
( Hugh M. Johnson, Stellar evolution and the color of Sirius, Astronomical Society of The Pacific, Leaflet No 383, mai 1961)
Note: Et un bonnet d'âne pour Hugh M. Johnson qui cite des livres qu'il n'a pas lu.

Dernière mise à jour: 02/10/2018

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