1880 William Jones copie le récit de William Hone.
THE SEA AND SEAMEN
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Agobard, Archbishop of Lyons in the reign of Charlemagne and his son, has the following passage in his book, "De Grandine." "In these districts, almost all persons, noble and plebeian, townsmen and rustics, old and young, believe that hail and thunder may be produced at the will of man—that is, by the incantations of certain men who are called tempestarii." He proceeds, "We have seen and heard many who are sunk in such folly and stupidity, as to believe and assert, that there is a certain country which they call Magonia, whence ships come in the clouds, for the purpose of carrying back the corn which is beaten off by the hail and storms, and which those aerial sailors purchase of the said tempestarii." Agobard afterwards affirms that he himself saw in a certain assembly four persons, three men and a woman, exhibited bound, as if they had fallen from these ships, who had been kept for some days in confinement, and were now brought out to be stoned in his presence, but that he rescued them from the popular fury.
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LA MER ET LES MARINS
... Agobard, archevêque de Lyon sous le règne de Charlemagne et de son fils, a le passage suivant dans son livre "De Grandine". "Dans ces contrées, presque toutes les gens, nobles et roturiers, citadins et paysans, jeunes et vieux, croient que la grêle et le tonnerre peuvent être produits à la volonté de l'homme, c'est-à-dire par les incantations de certains hommes appelés tempestarii." Il poursuit: "Nous avons vu et entendu beaucoup de gens qui sont plongés dans une telle folie et stupidité au point de croire et d'affirmer qu'il existe un certain pays qu'ils appellent Magonia, d'où des navires viennent dans les nuages, dans le but d'y rapporter le blé qui est abattu par la grêle et les tempêtes et que ces marins aériens achètent aux dits tempestarii. "Agobard affirme ensuite avoir lui-même vu dans une certaine assemblée quatre personnes, trois hommes et une femme, exhibés ligotés, comme s'ils étaient tombés de ces navires, maintenus en isolement pendant quelques jours, et en sortaient maintenant pour y être lapidés en sa présence, mais qu'il les a sauvés de la fureur populaire.
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SOURCE: William Jones, Credulities past and present, Chatto & Windus, 1898 (C.) 1880, p. 2-3
Remarques:
L'auteur a manifestement utilisé une source secondaire, puisque le titre du livre d'Agobard est mutilé, et le récit seulement corrélé à celui d'Agobard. Cette source est facile à retrouver, puiqu'il la cite pour une autre histoire. C'est le Everyday book, de William Hone.
L'esprit du récit d'Agobard est respecté, mais curieusement, ce texte sera repris cinq ans plus tard par Fletcher S.Bassett, qui va écorcher l'histoire, alors qu'il est pourtant folkloriste.
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