Josef Blumrich invente l'engin spatial d'Ézéchiel.
It was in this frame of mind that I began to read Erich von Däniken's Chariots of the Gods? His claim that the prophet Ezekiel had encounters with spaceships prompted me to read the biblical book of Ezekiel carefully with the intention of proving von Däniken wrong. By the time I had got to verse 7 of the very first chapter, however, I found myself interpreting a description of the landings legs of some kind of flying vehicle: "Their legs were straight. and the soles of their feet were round and they sparkled like burnished bronze." Having designed and tested such structures myself, I could not deny that it was possible to read in this a direct, yet simple, technical description. Mon implication personnelle dans le sujet des visiteurs extraterrestres a commencé par une attitude farouchement négative. Après avoir travaillé comme ingénieur aéronautique depuis 1934, d'abord dans la conception et l'analyse des avions, puis pendant les quinze dernières années dans la conception et le développement des véhicules de lancement et des engins spatiaux j'étais solidement ancré dans le camp de ceux qui déclarent que les visites d'outre-espace sont une impossibilité. C'est dans cet état d'esprit que j'ai commencé à lire Chariots of the Gods d'Erich von Däniken. Son affirmation selon laquelle le prophète Ezéchiel eut des rencontres avec des vaisseaux spatiaux m'incita à lire soigneusement le livre biblique d'Ezéchiel dans l'intention de prouver l'erreur de von Däniken. Cependant, au moment où j'arrivais au verset 7 du chapitre premier, je me suis retrouvé à interpréter une description comme des jambes atterrissages d'une sorte de véhicule volant: "Leurs jambes étaient droites. et la plante de leurs pieds était ronde et ils étincelaient comme de l'airain poli." ayant conçu et testé de telles structures moi-même, je ne pouvais pas nier qu'il était possible d'y lire une description technique directe, mais simple. Note: Vous avez bien lu: il n'a fallu que 7 versets du premier chapitre pour convaincre Josef Blumrich. Il a été victime d'un "flah" d'identification immédiate, parce ce qu'il croyait lire était identique à ce sur quoi il travaillait. Nous allons voir comment du train d'atterrissage, il a embrayé sur tout le vaisseau spatial. Continuant sa lecture du livre d'Ezechiel, Blumrich trouva le passage suivant:
Et la structure du véhicule, que je vis était semblable à la vision que j'avais vu près du fleuve Kebar, et je tombai face contre terre. "la structure du véhicule" ! C'était donc bien un engin spatial. Et cet engin était capable d'atterrir après une rentrée atmosphérique. Aussi l'auteur peut il affirmer: Ezekiel begins his book with the description of the final phase of a spaceship's descent from a circular orbit to the earth and of its subsequent landing. This narrative is accompanied by a description of the main parts of the spacecraft. Remarkable is that in describing his last encounter with a spaceship, he explicitly stresses its apparent identity with the one he had seen twenty years earlier. Ezéchiel commence son livre par la description de la phase finale de la descente d'un vaisseau spatial deepuis une orbite circulaire à la terre et de son atterrissage subséquent. Ce récit est accompagné d'une description des principales parties de l'engin spatial. Il est remarquable que dans la description de sa dernière rencontre avec un vaisseau spatial, il souligne explicitement son identité apparente avec celui qu'il avait vu vingt ans plus tôt. L'engin avait donc donc des caractéristiques qui lui permettent d'effectuer une rentrée atmosphérique. Or ces caractéristiques, Blumrich les connaissait déja, il avait travaillé là dessus. il put donc reconstituer l'engin. The shape resembles more a child's toy —the humming top— than a futuristic flying machine. However, as we will see, the choice of this shape is very ingenious and indicates judicious planning. The primary reason for the shape is aerodynamic requirements. The flight from space through the air and to the earth begins with a velocity of some 21,300 miles (34,300 km) per hour. For the landing on the surface of the earth this enormous speed must be reduced to zero. By far the greatest part of this braking can be achieved by aerodynamic means if the body has a high aerodynamic drag. The quasi-conical lower portion of the spacecraft is superbly suited to this objective. During descent the tip of the lower part of the spacecraft will therefore be oriented in the direction of the flight. Apart from small angles of attack, the spacecraft flies downward along its main vertical axis. La forme ressemble plus à un jouet d'enfant, une toupie sonore, qu'à une machine volante futuriste. Cependant, comme nous allons le voir, le choix de cette forme est très ingénieux et indique une planification judicieuse. La principale raison de la forme est une exigences aérodynamique. Le vol depuis l'espace à travers l'air vers la terre commence avec une vitesse d'environ 21,300 miles (34,300 km) par heure. Pour l'atterrissage sur la surface de la terre cette vitesse énorme doit être ramené à zéro. De loin la plus grande partie de ce freinage peut être réalisé par des moyens aérodynamiques si le corps a une forte traînée aérodynamique. La partie inférieure quasi-conique de l'engin est idéalement adapté à cet objectif. Lors de la descente, la pointe de la partie inférieure de l'engin spatial sera donc orientée dans le sens du vol. En dehors de petits angles d'attaque, le vaisseau spatial vole vers le bas le long de son axe principal vertical. En prenant le problème à l'envers, l'auteur fait alors de savants calculs, ou interviennent la masse de l'engin, celle du carburant, la vitesse, l'impulsion spécifique, etc. ce qui donne de belles formules du genre: W0/Wc = exp(v/ g - Lsp) Et finalement, il arrive à retrouver toutes les données techniques de l'engin, et à en donner le plan:
Que s'est il donc passé? Il s'est passé que l'auteur a "flashé" sur les mots "round feet" et "vehicular structure", or c'était des erreurs de traductions! Car à aucun moment, l'auteur n'a pensé à retrouver le texte hébreu original. Nous avons vu plus haut que le verset (1,7) ne parlaient pas de pieds ronds, mais de sabots de boeufs. Et toutes les traductions s'accordent sur des sabots de bovidés, qu'il soit de boeufs, de veau ou de taurillon. Cela s'accorde d'ailleurs très bien avec des pieds de kéroubim. Quant au verset (43.3) il dit "et comme la vision que j'avais vu près du fleuve Kébar". La "vision", et non la "structure du véhicule", une erreur aussi énorme que celle qui avait transformé la "pierre de Tharsis", en "mer" (immense). Mais chaque fois qu'il a pu voir d'autres traductions, l'auteur a considéré que ces traductions étaient fausses, puisqu'elles n'avaient pas compris qu'Ézéchiel décrivait un engin spatial. Pire, il ne s'est intéressé qu'au livre d'Ézéchiel, sans lire les livres des autres prophète comme celui d'Isaïe. Il l'avoua dans une interview. Ainsi pour avoir "flashé" au 7ème verset d'Ézéchiel, l'auteur, qui ne connaissait rien à la Bible, ni à l'hébreu, ni à la critique textuelle, s'est embarqué dans une théorie abracadabrante, et dans la rédaction d'un livre. Pauvre Josef Blumrich! The Spaceships of Ezekiel (auteur anonyme) |
Dernière mise à jour: 29/03/2018
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