Jimmy Guieu imagine un engin métallique discoïdal

couverture
Ah! la couverture!
  Certains chercheurs d'Outre-Atlantique sont allés encore plus avant dans le passé et remontent jusqu'à... l'époque biblique!
  Qui n'a jamais entendu parler des « Signes dans le Ciel »? Des visions d'Ezéchiel et de Zacharie?
  N'est-ce pas une gageure - et aux yeux de nombreux lecteurs, une folie - que de faire remonter les soucoupes volantes à une période aussi lointaine?
  A priori, oui. Mais a posteriori, non. Étudions sommairement ces « visions » et ce que nous exposerons par la suite démontrera que l'époque biblique doit être considérée comme récente comparativement aux premières observations de véhicules aériens, je dis bien de véhicules. Car si les apparitions des derniers siècles peuvent être regardées comme douteuses, les apparitions d'un passé prodigieusement lointain, paradoxalement, sont plus précises!
Note: C'est justement ce qui les rend suspectes.
...
  La « vision » d'Ezéchiel (600 ans avant J .-C.) est encore plus troublante.. et sibylline.
  - Je regardais (2), et voici, il vint du Septentrion un vent impétueux, une grosse nuée, et une gerbe de feu qui répandait de tous cotés une lumière éclatante, au centre de laquelle brillait comme de l'airain poli, sortant du milieu du feu. Au centre encore apparaissaient quatre animaux, dont l'aspect avait une ressemblance humaine... Ils étincelaient comme de l'airain poli.
  « Je regardais ces animaux; et voici, il y avait une roue sur la terre, près des animaux... A leur aspect et à leur structure, ces roues semblaient être en Chrysolithe (3) et toutes les quatre avaient la même forme; leur aspect et leur structure étaient tels que chaque roue paraissait être au milieu d'une autre roue... Elles avaient une circonférence et une hauteur effrayantes, et à leur circonférence les quatre roues étaient remplies d'yeux tout autour... Quand les animaux s'élevaient de terre, les roues s'élevaient aussi.
  « J'entendais le bruit de leurs ailes quand ils (les animaux) marchaient, pareil au bruit de grosses eaux... c'était un bruit tumultueux, comme celui d'une armée...
  Un « esprit », sortant de ces étranges roues, s'adressa à Ezéchiel et, l'appelant Fils de l'homme, lui prodigua de sages paroles avant de l'envoyer vers les tribus rebelles d'Israël.
  - Et l'esprit m'enleva, ajoute Ezéchiel (qui dut pénétrer dans une de ces roues)
Note: Pour Jimmy Guieu, il ne fait aucun doute que les roues étaient des engins discoïdaux. Et comme il ne connait que les enlèvements en soucoupe volante, Si Ézéchiel fut enlevé, c'était forcément dans un de ces disques. Dommage qu'Ézéchiel ne décrive pas l'intérieur des engins.
et j'entendis derrière moi le bruit d'un grand tumulte... J'entendis le bruit des ailes des « animaux », frappant l'une contre l'autre, le bruit des roues auprès d'eux et le bruit d'un grand tumulte. L'esprit m'enleva et m'emporta... J'arrivais à Thel Abib, vers les exilés,.. là, je restai 7 jours, stupéfait, au milieu d'eux.
  Plus loin, Ezéchiel dira: j'entendis qu'on appelait les roues tourbillon... Et les chérubins s'elevèrent. C'étaient les « animaux » que j' avais vus près du fleuve de Kébar. Quand les « chérubins » marchaient, les roues cheminaient à côté d'eux; et quand les « chérubins » déployaient leurs ailes pour s'élever de terre, les roues ne se détournaient point d'eux. Quand ils s'arrêtaient, elles s'arrêtaient, et quand ils s'élevaient, elles s'élevaient avec eux, car l'esprit des animaux était en elles.
  « La gloire de l'Éternel (l'esprit qui parla à Ezéchiel) se retira du seuil de la maison et se plaça sur les chérubins. Les chérubins déployèrent leurs ailes et s'élevèrent de terre sous mes yeux quand ils partirent, accompagnés des roues: Les chérubins... étaient les animaux que j'avais vus sous le Dieu d'Israël près du fleuve de Kébar, et je reconnus que c'étaient des chérubins.   « Chacun avait 4 faces... 4 ailes et une lorme de main d'hommes était sous leurs ailes.
  Apparemment, et en toute logique, ce qui précède est un fatras d'élucubrations. Mais en fait, cette « vision » est certainement bien autre chose, comme tend à nous le prouver une analyse « comparative ». (Naturellement, je n'affirme rien et avance seulement une hypothèse que je crois fondée).
  Ezéchiel et ses contemporains ignoraient tout de nos termes techniques, et cela se conçoit aisément. Assistant à l'atterrissage d'un avion et à la sortie de son équipage, un pygmée ne pourrait s'exprimer que par des mots simples dont il connaîtrait bien le sens. Parfois, ne possédant pas de termes adéquats pour définir un être ou une chose, il l'aurait remplacé par un mot impropre mais représentant le plus possible l'être, la chose ou l'événement en question.
  Ainsi pour lui, l'avion aurait été un « gros oiseau » (pour les « civilisés » du moyen âge un astronef eût été un « dragon volant» tout comme actuellement ils sont des « météores » pour les incrédules). Un grondement de moteur ou de réacteur aurait été... le bruit de grandes eaux (cataractes)... etc...
Note: Jimmy Guieu commet ici une erreur de débutant. Ce n'est pas parce qu'un pygmée décrirait un avion comme un "gros oiseau", que tout "gros oiseau" décrit par un pygmée est forcément un avion.
  Il en fut de même pour Ezéchiel. La « grosse nuée », la gerbe de feu qui répandait de tous côtés une lumière éclatante, au centre de laquelle brillait comme de l'airain poli, est une façon imagée mais naïve de décrire un engin métallique volant de forme discoidale (roues appelées aussi tourbillons) auréolé de lueurs fulgurantes. Ces roues semblaient être en chrysolithe; elles étaient donc d'un métal vert brillant... comme le sont nombre de soucoupes volantes actuelles!
  L'on ne peut s'empêcher d'être frappé par la similitude de ces engins avec « nos » modernes disques volants. Je dis bien « engins » puisqu'il en sortit des « animaux » dont l'aspect avait une ressemblance humaine... et qui brillaient comme de l'airain poli.
Note: Cette fois, on frise la mauvaise foi. La nuée n'est pas décrite comme discoïdale. Les roues avaient probablement des reflets jaunes et non verts. Les témoins de soucoupes des années 50 n'ont jamais vu d'engins en métal vert brillant, mais on parfois pris des bolides verts pour des soucoupes. Ezechiel ne dit nulle part que les animaux sortirent des roues. Au contraire, il remarqua d'abord les animaux, et ensuite les roues.
  Il s'agissait donc probablement d'êtres morphologiquement identiques à nous mais revêtus d'un vidoscaphe ou scaphandre de l'espace à reflet métallique (tels que se présentèrent à Oskar Linke les occupants de la soucoupe volante atterrie en Allemagne de l'Est).   Plus loin, Ezéchiel baptisera ces êtres des « chérubins ».
Note: La description d'Ézéchiel, avec des ailes et quatre faces, ne correspond pas du tout à des scaphandres
  Ces quatre « roues », d'une circonférence et d'une hauteur effrayantes, étaient « remplies d'yeux tout autour ». Fréquemment, des observateurs ont remarqué ou des réacteurs ou des hublots à la périphérie des disques volants. Réacteurs ou hublots pouvaient être pris pour des « yeux » par Ezéchiel. Son vocabulaire ne pouvait pas comporter ces termes techniques.
Note: A la rigueur de petits hublots auraient pu être décrits comme des yeux, mais pas des réacteurs.
...
  Peut-être y avait-il, en plus des « chérubins », quelques engins du genre hélicoptère lâchés par les « roues» pour accompagner les occupants descendant à terre. Le prophète nous parle en effet d'animaux (mêlés confusément plus tard aux « chérubins ») à 4 faces avec 4 ailes « et une forme de main d'homme sous leurs ailes » (train d'atterrissage ?).
Note: Dans le texte d'Ézéchiel, les roues ne larguent rien du tout, et le prophète parle d'abord d'animaux, qu'il identifie plus tard avec des keroubim. Les deux ne se mélangent pas, et avec des "Peut-être" on pourrait tout aussi bien y voir le traineau du père Noël.
  Enfin, ces « roues» appelées aussi « tourbillons» étaient animées d'un mouvement de rotation sur elles-mêmes... à l'instar des disques volants qui reviennent aujourd'hui observer les Terriens. Toutefois, il faut supposer qu'au voisinage du sol, ces engins d'alors émettaient un puissant grondement.
Note: Le texte d'Ézéchiel, dit expressément que les roues ne se tournaient pas. Cette analyse « comparative » est de mauvaise foi.
  Ezéchiel n'eut pas une « vision» ou la berlue. Il vit réellement quatre astronefs lenticulaires descendre sur la Terre et leurs occupants se mêler aux Terriens.
Note: Il n'y a rien de vrai dans ce passage. Ézéchiel, dit expressément qu'il eut une vision divine. Les roues n'étaient pas des astronefs mais des éléments d'un ensemble plus grand, le merkava, au sommet duquel tronait une entité divine. Les roues n'avaient pas d'occupants, et les êtres animés que vit Ézéchiel ne se mélaient pas aux terriens.
Jimmy Guieu écrit comme s'il savait mieux que la Bible ce qu'Ézéchiel a vu, et pour cela, il est obligé d'oublier ce qui ne colle pas, et de rajouter ce qui manque. Bref, il est obligé de tricher effrontément. Autant dire que son analyse « comparative » est bonne pour la poubelle.

Guieu1, p 212

Dernière mise à jour: 29/03/2018

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