Paul Misraki prouve les roues d'Ézéchiel.

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les signes de Misraki
  Or, ce fut justement « sur les rives d'un fleuve de Babylone », le Khobar, ou Chébar, que se tenait tristement Ézéchiel, « le cinquième jour du quatrième mois de la cinquième année de la déportation, » - c'est-à-dire en l'an 593 avant J.-C., lorsqu'il vit apparaître au-dessus de sa tête le « Char de Yahwé ».
Note: Ezéchiel ne parle absolument pas du « Char de Yahwé », qui est une interprétation ultérieure.
  Nous ne sommes pas le seul à voir dans ce « char », .que les kabbalistes nomment Merkabah, autre chose qu'une figure symbolique de la présence divine.
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  En ce cinquième jour du quatrième mois de la cinquième année (cela ne s'est pas produit n'importe quand, mais ce jour-là),
Note: remarque sans intérèt, puisque valable pour n'importe quelle date.
« Je regardai, conte Ézéchiel (1, 4) : il y eut un vent de tempête, soufflant du Nord. Un gros nuage apparut dans le ciel, environné d'une lueur, et une sorte de feu tournoyant au centre duquel se distinguait un éclat métallique. »
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Note: ici, Misraki va faire une comparaison avec des observations de soucoupes volantes de la vague de 1954.
  A Vernon, trois semaines plus tôt, cinq disques s'étaient échappés de la colonne lumineuse, exactement de la même façon. Ézéchiel, lui, en vit quatre, mais posés au sol.
Note: Elles n'étaient pas "posées". Elles se déplaçaient, et parfois s'élevaient du sol.
  « Ces disques (littéralement: roues) évoquaient la pierre de Tharsis (aussi appelée chrysolithe, ou pierre dorée, aujourd'hui silicate de fer et de magnésium présentant un éclat vitreux).
  « Les quatre roues avaient même constitution et même forme: leur structure était comme si une roue était au milieu d'une autre roue (version donnée par la Bible dite « de Lille »). Elles pouvaient se diriger dans toutes les directions et ne tournaient pas en se déplaçant (ibidem). Je continuai à regarder, et leur circonférence me parut de grande taille (les rapports modernes oscillent entre une dizaine et une trentaine de mètres), et elles paraissaient couvertes d'yeux tout autour (ici, la Bible de Jérusalem note: texte obscur et traduction incertaine. Il va sans dire que les esprits avancés ont voulu faire de ces yeux des hublots: rien n'est moins sûr).
Note: Misraki ne se gène pas pour transformer les roues en disques pilotés, mais se donne un petit air de scepticisme en se méfiant des hublots.
  Les exégètes tiennent en effet pour peu probable que le Livre d'Ezéchiel fût l'œuvre du prophète lui-même; selon la Bible de Jérusalem, les contradictions, les maladresses, les obscurités qu'il contient font plutôt penser à l'œuvre de « disciples travaillant sur des écrits ou des souvenirs, les combinant ou les complétant ». D'où la présence, dans le cours du Livre, de deux descriptions successives et complémentaires (la première au chapitre 1, la seconde au chapitre VIII), comportant l'une par rapport à l'autre des variantes.
Note: Ceci est exact, mais devrait amener l'auteur à plus de prudence.
  Au-dessus des disques, flottait « quelque chose qui avait, dit Ezéchiel, l'aspect de la ressemblance de la Gloire de Yahwé. » La Gloire de Yahwé .. nous avons vu que cette appellation désignait, dans l'Exode, la Colonne de nuées et de feu; il semble que le prophète n'osait identifier cette sublime présence, et notait humblement que la « chose» avait « l'aspect de la ressemblance » de la colonne du Sinaï. Il voyait d'abord « une sorte de trône en pierre de saphir », et au-dessus de ce trône, « une forme flamboyante» (et non, comme le voudrait une version grecque: une forme humaine).
Note: Misraki veut jouer au savant, mais les différentes traductions d'après l'hébreu, et même la vulgate, parlent toutes d'une apparence humaine. voici le texte hébreu:
Il est bien question d'une apparence d'homme, et pas d'une forme flamboyante.

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  Parlons maintenant de ces pilotes.
  Ezéchiel leur prête d'abord une certaine apparence humaine, mais cet anthropomorphisme n'ira pas loin. Sans doute ces êtres présentaient-ils avec notre espèce une analogie de structure, en ce sens qu'ils se maintenaient en station verticale et possédaient une tête, un tronc, des jambes.
  Mais « ces jambes étaient droites et, leurs extrémités ressemblaient aux sabots d'un bœuf ».   Des mains humaines apparaissaient sous ce qui semblait être des ailes, et « ce qui était sur leur tête ressemblait à une voûte de cristal » : nous comprenons qu'un dôme translucide couronnait leur scaphandre.
Note: Il est maintenant hors de doute pour Misraki que les quatre entités étaient des pilotes. Ils avaient donc des scaphandres, et dans ces conditions, il ne peut voir autre chose dans la voute de cristal, que le globe couvrant ces scaphandres.
En réalité, les différentes traductions des versets 1:22 à 1:26, s'accordent à dire qu'il s'agissait d'une voûte, sous laquelle se déployaient les ailes des entités, et au dessus de laquelle se trouvait un trone de saphir. Il n'y a donc pas un globe au dessus de chaque entité, mais une seule voûte au dessus des quatre entités.

  Nous abordons ici des faits difficilement croyables, car notre esprit est ainsi formé, au XXe siècle, que la vue d'aéronefs nous paraît à la rigueur plausible, mais nous nous rebellons devant la perspective d'en contempler les occupants. Et pourtant... Combien plus anormal serait le fait que des engins interplanétaires vinssent évoluer dans nos parages, et que leurs propriétaires n'eussent jamais foulé notre sol! De telles rencontres entre Terriens et... disons: Martiens, conservent un aspect logique.
Note: l'ignorance de Misraki en matière d'astronautique, et même d'aéronautique fait peine à voir. les premières machines volantes (les montgolfières) furent sans pilote. Les premiers satellites furent sans pilotes. les premières sondes lunaires furent sans pilotes. Les premières sondes interplanétaires furent sans pilotes, et celles d'aujourd'hui le sont toujours. Misraki pose comme probable que les soucoupes volantes sont des engins interplanétaires, puis prouve les pilotes par les soucoupes.
Ajoutons à cela un détail très important: une partie des faits qui vont suivre bénéficient de la «preuve » par l'orthoténie, c'est-à-dire que les localités où ils se sont produits se rangeaient sur les fameuses « lignes droites » dont nous avons parlé, et ne pouvaient s'y trouver par le simple jeu du hasard.
Note: Quand Misraki écrivait ceci, la théorie de l'orthoténie était déja démystifiée comme illusoire par Menzel et Vallée. Il n'en affirme pas moins d'autorité qu'elle ne pouvait être le fait du hasard.
Et Voila! Tout va très bien madame la marquise, les alignements d'observations prouvent les soucoupes, les soucoupes prouvent les pilotes, les pilotes prouvent les entités d'Ézéchiel, et les entités prouvent les roues.
(Pour ceux qui l'auraient oublié, le chanson "Tout va très bien madame la marquise" est de Paul Misraki)

Misraki, p 75

Dernière mise à jour: 29/03/2018

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