47 av JC Tunisie, grêle de pierres et lances en feu En réalité: grêle violente et feu St Elme 1er siècle avant notre ère, l'auteur de "bellum africum" mentionne une grèle prodigieuse XLVII. Per id tempus fere Caesaris exercitui res accidit incredibilis auditu: namque, Virgiliarum signo confecto , circiter vigilia secunda noctis, nimbus cum saxea grandine subito est exortus ingens... Itaque, subito imbre grandineque consecuta gravati pondere, tenebris aquaque omnes subruti disjectique, nocte intempesta, ignibus exstinctis, rebusque, ad victum pertinentibus, omnibus conruptis, per castra passim vagabantur, scutisque capita contegebant. Eadem nocte V legionis pilorum cacumina sua sponte arserunt. A la même époque, survint parmi les troupes de César, une chose incroyable et inouïe. Après la retraite des Pléiades, vers neuf heures du soir, se leva tout à coup un gigantesque nuage d'orage avec une grèle de pierres... Et ainsi, accablés par la quantité de pluie et de grêle qui suivit, tout étant ruiné et dispersé par les ténèbres et l'eau, par cette nuit d'orage, les feux éteints, et par ces choses, cherchant la nourriture, tout étant gaté, ils erraient en tous sens à travers le camp, et se protégeaient la tête de leurs boucliers. La même nuit, les pointes des javelots de la cinquième légion s'enflammèrent d'elles même. (Aulus Hirtius, bellum africum) Note: La guerre d'Afrique, fait suite à La guerre de Macédoine, qui fait suite à La guerre civile (entre Pompée et César). C'est la suite du feuilleton des aventures de Caius Julius César pour prendre le pouvoir. Mais c'est par convention qu'on attribue ce livre à Aulus Hirtius, car son auteur exact est inconnu. 1557, Conrad Lycosthènes fait presque ensevelir l'armée de César.
Julio Caesare contra Pompeium pugnante, constat ejus exercitum lapidea saxorum grandine, pene obrutum esse, in cujus castris cuspides sua sponte arsisse memoriae porditum est... Année de la création 3918. 45 avant Jésus-Christ Jules César luttant contre Pompée, il est connu que son armée fut presque ensevelie sous une grêle pierreuse de rochers, il est enregistré que dans son camp, les javelots s'enflammèrent d'eux mêmes. . (Lycosthenes, p 217) Note: Pour faire bonne mesure, Lycosthènes nous assène deux illustrations d'averses de pierres, dont l'une n'a rien à voir, puisqu'elle nous montre une ville, alors que la scène se passait dans un camp précaire de César. Et quelles pierres! Grosses comme une maison, elles n'ont évidemment rien à voir avec les gros grélons qui frappèrent le camp de César, et dont les soldats pouvaient se protéger avec leurs boucliers. Et Lycosthènes se trompe de guerre, nous ne sommes plus dans la guerre contre Pompée, mais dans la guerre d'Afrique, contre Scipion et Juba (celle mise en scène dans Astérix légionnaire). Analyse: Nous avons ici un phénomène connu, une grêle violente sortie d'un nuage d'orage, dont les grélons sont tellement gros, qu'elle est qualifiée de grêle de pierres. Ceci nous conforte dans l'hypothèse que la pluie de pierres, tombée à Rome l'an 344 av. JC, était bien une violente grêle d'orage. On peut comparer le sort de ces malheureux soldats à celui des adversaires de Josué, qu'une grêle de pierre était censée avoir tué, car ici, les soldats de César se protègent de leurs boucliers. Quand aux javelots enflammés, ce n'est encore une fois que le feu St Elme, comme celui qu'on vit apparaitre à Eretum, en 503 av. JC. |
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