100 avant JC Italie, bouclier ardent et torche céleste En réalité: bolides vers 73 de notre ère, Pline décrit un "bouclier ardent". XXXIV Clipeus ardens ab occasu ad ortum scintillans transcucurrit solis occasu L- Valerio C- Mario consulibus. Sous le consulat de L. Valerius et de C. Marius, au coucher du soleil, un bouclier ardent a traversé le ciel en étincelant, du couchant au levant. (Pline, Liv. II, ch XXXIV) Note: an de Rome 654, d'après les consuls, soit 100 av JC. 4ème siècle, Julius Obsequens puise dans Tite Live C. Mario L. Valerio coss. 45. Fax ardens Tarquiniis late visa subito lapsu cadens. Sub occasu solis orbis clipei similis ab occidente ad orientem visus perferri. Sous le consulat de C. Marius et L. Valerius. 45. A Tarquinies, sur une grande étendue, on vit une torche ardente, tombant soudainement (du ciel) Au coucher du soleil, on vit un disque semblable à un bouclier se transporter de l'occident à l'orient. (Obsequens1) Note: Cette fois nous avons deux prodiges, dont l'un à Tarquinies. Comme les dates ne sont pas indiquées, il est n'est pas totalement impossible que ce soit le même, décrit différemment. Nous gardons tout de même l'hypothèse de deux bolides différents. 1553, Kaspar Peucer décrit la torche et le bouclier. Anno urbis 654 Tarquiniis fax ardens flammam longe lateque sparsit, subitoque praecipitata lapsus decidit, et orbis clypei figura sub occasum solis ab occidente in orientem protendi visus est L'an 654 de Rome, à Tarquinies, une torche ardente dispersa sa flamme en long et en large, et brusquement finit par se précipiter en bas, et on vit au coucher du soleil, un disque en forme de bouclier s'étendre de l'occident vers l'orient. (Peucer, de meteorologia, fol 255) 1555, Marc Fritsche résume Pline. Mundi 3866. Urbis 654 Clypeus ardens ab occasu ad ortum scintillans transcurrit occasu solis. Plinius lib.2. Année 3866 de la création, 654 de Rome Au coucher du soleil, un bouclier ardent a traversé le ciel en étincelant, du couchant au levant. Pline livre 2 (Fritschius2) 1557, Lycosthenes cite Pline et Obsequens (sans le dire)
Fax ardens Tarquiniis late visa, subito lapsus cadens Clypeus ardens ab occasu ad ortum scintillans transcurrit occasu solis. Plinius libro secundo. Année de la création 3865. 98 avant Jésus-Christ A Tarquinies, on vit une torche ardente d'une grande étendue, tombant soudainement (du ciel) Au coucher du soleil, un bouclier ardent a traversé le ciel en étincelant, du couchant au levant. Pline livre second (Lycosthenes, p 193) Note: Lycosthenes se base à la fois sur Pline et sur Obsequens, bien qu'il ne cite que le premier comme source. La gravure de Lycosthenes, qui apparait plusieurs fois dans son livre, est censée montrer tantôt une comète, tantôt une torche ardente, et ici un bouclier ardent. 1579, Georgius Caesius cite (mal) Peucer. Anno tertio post 3866. seu anno Urbis 654.Tarquiniis fax ardens flammam longem lateque sparsit, subitoque, praecipita lapsu decidit, et clypeus ardens ab occasu ad ortum scintillans transcurrit.Plin.li.2.c.34. Peucerus in libro de divinationibus. La troisième année après 3866, soit 654 de Rome ,une torche ardente dispersa sa flamme en long et en large, et brusquement finit par se précipiter en bas, et au coucher du soleil, un bouclier ardent a traversé le ciel en étincelant, du couchant au levant. (Caesius, non paginé) Note: En réalite c'est dans "de meteorologia", et non dans "de divinationibus", et Caesius récupère aussi le texte de Fritschius, sans le citer, mais comme il invente des comètes comme il taille ses plumes, il n'en est pas à ça près. 1621, Heinrich Eckstorm copie Peucer. A.M. 3870. ante C.N. 99. Urbis Romae 654. Tarquiniis fax ardens flammam longem lateque sparsit, subitoque praecipitata lapsu decidit, & orbis Clypei figura sub occasum Solis ab occidente in orientem protendi visus est. Peucerus in Meteorologia L'an 3870 de la création, 99 av JC, 654 de Rome. à Tarquinies, une torche ardente dispersa sa flamme en long et en large, et brusquement finit par se précipiter en bas, et on vit au coucher du soleil, un disque en forme de bouclier s'étendre de l'occident vers l'orient. Peucer, Meteorologia (Eckstorm, p 210) Note: Eckstorm classe des deux apparitions avec celles des comètes, en citant Peucer, qui les classe aussi avec les comètes, mais ne les appelle pas comètes. 1681, Lubienietski cite Eckstorm plutôt que Peucer. XXX. Anno Mundi 3870. ante Christum natum 99. Urbis Romae 654. Tarquiniis fax ardens flamma longem lateque sparsit, subitoque praecipitata lapsus decidit, & orbis Clypei figura sub occasum Solis ab occidente in orientem protendi visus est. Eckstormius ex Peuceri Meteorologia XXXIV L'an 3870 de la création, 99 av JC, 654 de Rome. à Tarquinies, une torche ardente dispersa sa flamme en long et en large, et brusquement finit par se précipiter en bas, et on vit au coucher du soleil, un disque en forme de bouclier s'étendre de l'occident vers l'orient. Eckstorm d'après la météorologie de Peucer. (Lubienietski, p 21) Note: Lubienietski, fait confiance à Eckstorm, alors qu'il aurait pu copier Pline ou Obsequens. Il ne comprend pas que ces deux bolides n'ont rien à voir avec les comètes. 1696, Zahn ferait mieux de se taire. 36) M.3870. A.C.N. 99. Cometes in forma clypei ardentis comparuit; Eckstormius ex Peucero Année 3870 de la création, 99 avant Jésus-Christ, une comète en forme de bouclier ardent apparut. Eckstorm d'après Peucer (Zahn, p 165) Note: Zahn prouve ici qu'il ne distingue pas une comète d'un bolide. 1783, Pingré se demande si l'on peut y voir une comète. 99. * Sous le consulat de C. Marius & de L. Valerius, on vit à Tarquinies un flambeau ardent , qui tomba subitement. Vers le coucher du Soleil, on aperçut une espèce de corps rond , semblable à un bouclier; son mouvement étoit d'occident en orient. Si l'on reconnoît ici une Comète, ce sera plutôt dans le bouclier , que dans le flambeau qui tombe subitement. Obsequ. Plin.l.II.c.XXXIV. (Pingré, p 270) Note: Pingré ne cite manifestement ces deux bolides, que parce qu'ils ont été pris pour des comètes par les cométographes, mais lui se base sur les sources originales. 1842, Victor Verger traduit Obsequens [105] CV. Sous les consuls C. Marius et L. Valerius (1) Dans le territoire de Tarquinies, on vit de divers endroits une torche ardente tomber tout à coup. Vers le le coucher du soleil, on aperçut un corps rond, de la forme d'un bouclier, prenant sa direction de l'occident vers l'orient. (1) An de R. 654 (Obsequens3, p 115) 1955 Harold T. Wilkins fait tomber une seule torche en plusieurs lieux. B.C. 99: "When C. Murius and L. Valerius were consuls, in. Tarquinia, there fell in different places" (about 52 Roman miles, north-west of Rome, Etruria), "a thing like a flaming torch, and it came suddenly from the sky. Towards sunset, a round object like a globe, or round or circular shield (orbis clypei), took its path in the sky, from west to east." (This may have been a flying /saucer). 99 av JC: Lorsque C. Murius et L. Valerius étaient consuls, à Tarquinia (Etrurie, environ 52 miles romains, au nord-ouest de Rome), il tomba dans des lieux différents une chose comme une torche enflammée, et elle vint tout à coup du ciel. Vers le coucher du soleil, un objet rond comme un globe, ou rond, ou bouclier circulaire (orbis clypei), a pris son chemin dans le ciel, d'ouest en est. Wilkins, p 168 Note: Cette fois Marius est devenu Murius. 1964 Raymond Bernard se trompe de 15 ans. B.C. 85: Burning Shield, Sparks "In the consulship of Lucius Valerius and Caius Marius a burning shield scattering sparks ran across the sky. " - Pliny, Natural History, Book II, Ch. 34 85 av JC: Bouclier ardent, étincelles "Sous le consulat de Lucius Valerius et Caius Marius un bouclier ardent semant des étincelles courut à travers le ciel. »- Pline, Histoire naturelle, Livre II, Ch. 34. Bernard, ch. Conclusion Note: Bernard se trompe de 15 ans, et son erreur sera reprise par d'autres,mais sa traduction est à peu près juste.
La bande dessinée se devait de récupérer les soucoupes volantes, vous pensez. En conséquence L'aspect historique doit être invoqué, et ce d'autant plus facilement que les cas sont plus invérifiables. C'est donc en toute liberté que les dessinateurs vont illustrer quelques cas, sinon mémorables, du moins largement utilisés par les ufologues. Dommage que nos auteurs ne se rendent pas compte qu'ils illustrent plusieurs fois le même cas, mais après tout les ufologues ne s'en rendent pas compte non plus. (UFO FLYING SAUCERS, Western publishing company 1968) 1969. Guy Tarade invente des milliers de témoins. Dans son Histoire Naturelle (Livre II, Chapitres XXV et XXX) Pline l'Ancien nous apprend que des météorites discoïdes et ovoïdes évoluèrent devant des milliers de témoins ébahis, sous les consulats de Valérius et de Marcus. Note: Pline parle seulement d'un clipeus, quant à la forme, et ne dit rien du nombre de témoins ni de leur ébahissement. Et le second consul s'appelait Marius et non Marcus. (Tarade, p 66) 1970, Henry Durrant copie Bernard. - 85 av. J.-C. : « Sous le consulat de Lucius Valerius et Caius Marius, un bouclier ardent entouré d'étincelles traversa le ciel. » (Pline, Histoire naturelle, livre II, chap. 34). Durrant, p 50 1976 Raymond Drake cite exactement Pline. 100 BC 'In the consulship of Lucius Valerius and Gaius Marius a burning shield scattering sparks, ran across the sky at sunset from west to east' (Pliny book II, XXXIV). 100 av. J.-C. Sous le consulat de Lucius Valerius et Gaïus Marius, un bouclier ardent, projetant des étincelles, traversa le ciel d'ouest en est au coucher du soleil (Pline, Histoire naturelle, livre Il, XXXVII). (Drake1, p 180) Note: Incroyable! tout est exact. 1977, Raymond Drake est à peu près exact. De nombreuses torches flamboyantes brillèrent dans le ciel nocturne au cours du IIe siècle av. J.-C. En 100 av. J.-C., sous le consulat de Lucius Valerius et Gaïus Marius, un bouclier ardent, projetant des étincelles, traversa le ciel d'ouest en est au coucher du soleil (Pline, Histoire naturelle, livre Il, XXXVII). (Drake2, p 118) Note: seule erreur, le chapitre XXXIV s'est transformé en chapitre XXXVII. 1977, Pierre Vieroudy copie Durrant. En 85 avant J.-C. sous le consulat de Lucius Valerius et Caius Marius, un bouclier ardent entouré d'étincelles traversa le ciel. Vieroudy, p 32 1977 Michel Bougard encense Pline. C'est ainsi que Pline l'Ancien, grand observateur de la nature, mort sur la plage de Stabies lors de l'éruption du Vésuve qui détruisit Herculanum et Pompéi, signale « qu'un bouclier ardent traversa le ciel d'ouest en est, au coucher du Soleil, en lançant des étincelles, sous le consulat de Lucius Valérius et Caius Marius (100 av. J-C). » 14. 14. Pline l'Ancien, Histoire Naturelle, livre II,34. (Bougard, p 43) Note: Pline était plutôt un grand compilateur qu'un grand observateur, et n'est pas mort sur la plage, mais la traduction est juste. 1977 Michel Bougard mélange les cas. à Tarquinium, en -100, un corps circulaire semblable à un bouclier fut aperçu se dirigeant de l'occident vers l'orient au coucher du Soleil » 29 . 29 Julius Obsequens 105. (Bougard, p 44) Note: C'est Tarquinies,et non Tarquinium. Et Bougard mélange les deux observations citées par Obsequens. 1977 Christiane Piens se base sur Obsequens, et se trompe de 2 ans. Sous le consulat de L. Marius et L. Valerius ( -102) à Tarquinium, une torche ardente sillonna le ciel. Au coucher du soleil, un corps sphérique semblable à un bouclier fut aperçu se dirigeant de l'ouest en est 22. 22. J.O.,CV (44). (Piens, p 33) Note: C'est C. Marius, 100 av JC, et Tarquinies. Le bouclier est celui de l'observation suivante. 1977 Christiane Piens se base sur Pline. En l'an -1OO, sous le consulat de L. Valérius et C. Marius, un bouclier ardent jetant des étincelles a été vu traversant le ciel d'occident en orient, au moment du coucher du soleil 25. 25. Pline r Ancien, Histoire naturelle, Livre II, 34. (Piens, p 34) 1977, Yves Naud répète tout de travers. Sous le consulat de Valerius et de G. Martius, une plaque de feu ronde traverse le ciel au coucher du soleil, de l'occident à l'orient, en laissant des traînées d'étincelles. » (Naud, vol 2, p 106) Note: Marius est devenue Martius, et le bouclier, une plaque de feu ronde, on penserait presque à une bouche d'égout. 1977, Jean-Claude Bourret fait du Cecil B. De Mille Pline le jeune (61-113 après Jésus-Christ) décrit un « bouclier ardent » qui s'arrêta au-dessus d'un champ de bataille, au grand étonnement des combattants. L'expression « bouclier ardent » est très parlante. Mais était-ce vraiment un OVNI? (Bourret, p 181) Note: Mais était-ce vraiment Pline le jeune? Mais était-ce vraiment au dessus d'un champ de bataille? Nous avons plus haut qu'il n'en est rien. Il se pourrait que Bourret ait confondu avec l'éclipse de Lydie, ou le bolide de Phrygie, mais un bouclier ardent au dessus d'une bataille, ça en jette! Merci Jean-Claude, ça c'est de la mise en scène. 21ème siècle, Godelieve Van Overmeire copie Christiane PIENS. -102 ROME ANTIQUE Une torche ardente sillonna le ciel et au coucher du soleil un corps sphérique semblable à un bouclier se dirigeait de l'ouest en est. (Christiane PIENS: "Les Ovni du passé" - Marabout 1977 - p. 33, 34) (Chronologie OVNI, sur le site actuellement fermé de Godelieve Van Overmeire.) Note: Rappelons que ce site est la source de presque tous les catalogues disponibles sur le web francophone 21ème siècle, Godelieve Van Overmeire copie encore Christiane PIENS. -100 ROME ANTIQUE Un bouclier ardent jetant des étincelles a été vu traversant le ciel d'occident en orient, au moment du coucher du soleil. (Christiane PIENS: "Les Ovni du passé" - Marabout 1977 - p. 34) (Chronologie OVNI, sur le site actuellement fermé de Godelieve Van Overmeire.) 21ème siècle, la légende explose sur le web. Rome antique ( 102 av. JC. ) Une torche ardente sillonna le ciel et au coucher du soleil un corps sphérique semblable à un bouclier se dirigeait de l'ouest en est. (Une page web parmi les 78 qui citent ce texte) Rome antique ( 100 av. JC. ) Un bouclier ardent jetant des étincelles a été vu traversant le ciel d'occident en orient, au moment du coucher du soleil. (Une page web parmi les 64 qui citent ce texte) les ufologues changent le millénaire 21ème siècle, RR0 prétend se baser sur Raymond Drake. 98 A Rome, on observe un bouclier flamboyant au-dessus de la ville [W. Raymond Drake, Gods and Spacemen in Greece and Rome]. (98) Note: Raymond Drake, pour une fois, donnait la date exacte, la description n'est pas la même, et Drake ne disait pas que c'était au dessus de Rome. Donc RR0 s'est basé sur une source intermédiaire. From Conrad Wolfhart, Lycothenes (Medieval reporter/writer) "At sunset, a burning shield passed over the sky at Rome. It came sparkling from the west and passed over to the east." De Conrad Wolfhart, Lycothenes (écrivain/chroniqueur du moyen age) "Au coucher du soleil, un bouclier ardent passa dans le ciel de Rome. Il vint en scintillant de l'ouest et s'en alla vers l'est." UFOs Through The Ages ...A Timeline Note: C'est Lycosthènes et non Lycothenes. C'est un écrivain du 16ème siècle, et non du moyen, age. Il donnait la date de 98 avant Jésus Christ et non 98 de notre ère. 21ème siècle, Patrick Gross copie l'erreur d'un autre. 98, LYCOTHENES D'APRES LE CHRONIQUEUR MEDIEVAL CONRAD WOLFART: Au coucher du soleil, un bouclier en feu fut aperçu au dessus de Rome dans le ciel. Il vint scientillant de l'Ouest et alla vers l'Est. Une brève histoire du phénomène OVNI: Note: nouvelles erreurs, en plus des précédentes. Wolfhart et Lycosthenes sont la même personne, et ce n'était pas un chroniqueur mais un compilateur. 21ème siècle, Anakinovni ne vérifie pas ses sources. 98 A Rome, on observe un bouclier flamboyant au-dessus de la ville W Raymond Drake , Gods and Spacemen in Greece and Rome]. http://www.rr0.org/98.html (ce lien n'est plus valide). Les premiers temps historiques : de l'an 0 à l'an 999 Note: Anakinovni cite sans vérifier une source qui, elle même, n'avait pas vérifié. On observe un phénomène étonnant: Alors qu'internet permet maintenant de remonter aux sources initiales, les ufologues copient la source la plus récente, et en pratique la plus erronée, en rajoutant des erreurs de leur cru 2007, Richard Stothers comprend que ce pouvait être un bolide. In 100 BC, probably at Rome, "a round shield (clipeus), burning and emitting sparks, ran across the sky from west to east, at sunset." Thus Pliny (Nat. 2.100), although Obsequens (45) called the phenomenon "a circular object, like a round shield." The clipeus was a round shield similar to the parma, but bigger. Seneca (Nat. 1.1.15; 7.20.2), quoting Posidonius (1st century BC), referred to a class of clipei flagrantes, saying that they persisted longer than shooting stars.12 12 Possibly related to these are the disceus comets, which displayed electrum-colored disks surrounded by scattered rays; see Plin. Nat. 2.89; Avienus in Serv. Aen. ad 10.272; Campestris in Scholiast to Luc. ad 1.529 and in Lyd. Ost. 15; Apuleius in Lyd. Ost. 10; Mens. 4.71; Heph. Astr. 1.24. See also Fuhr (1982) on the Typhon comet, which was twisted like a red coil (Plin. Nat. 2.91). Nothing in the ancient reports forbids that these were spectacular bolides (meteoric fireballs), which move across the sky more slowly than ordinary shooting stars, but enormously faster than genuine comets, which are seen for days or weeks.13 13 For modern bolides, see Nininger (1952). En 100 av. J.C. probablement à Rome "un bouclier rond (clipeus), brulant et émettant des étincelles, a couru à travers le ciel d'ouest en est, au coucher du soleil." Ainsi Pline (Histoire Naturelle, livre II, ch.100), tout comme Obsequens (45) appela le phénomène "un objet circulaire, comme un bouclier rond." Le clipeus était un bouclier rond semblable au parma, mais en plus grand. Sénèque (Questions Naturelles, livre I, ch.1.15, livre VII, ch.20.2), citant Posidonius (1er siècle av. J.C.), fait référence à une classe de clipei flagrantes, en disant qu'ils persistaient plus longtemps que les étoiles filantes.12 12 Peut-être liées à ceci sont les comètes disceus, qui montrent des disques couleur d'ambre, entourés de rayons dispersés; voyez Pline, Histoire Naturelle, livre II, ch 89; Avienus dans Maurus Servius Honoratus, Servii grammatici in Vergilii Aeneidos librum decimum commentarius, 272; Note: ici des références savamment abrégées pour être in,compréhensibles. Voyez aussi Fuhr (1982) sur la comète Typhon, qui était tordu comme un serpentin rouge (Pline, Histoire Naturelle, livre II, ch.91) Rien dans les anciens rapports n'interdit que c'étaient des bolides spectaculaires (bolides météoriques), qui se déplacent dans le ciel plus lentement que les étoiles filantes ordinaires, mais énormément plus vite que les authentiques comètes, qui sont observées pendant des jours ou des semaines.13 13 Pour les bolides modernes, voyez Nininger (1952). (Stothers, p 83) Note: Il est dommage que Stothers, qui vient de tomber juste, s'empètre aussitôt après dans ses confusions entre bolides et comètes, en particulier pour la prétendue comète Typhon, qui n'était en fait qu'un bolide, observé sous un pharaon de la dynastie des Ptolémée. Ajouter des références incompréhensibles, qui, quand on les retrouve, n'aboutissent qu'à des confusions comètes-bolides, n'est pas à son honneur. 2009, Jacques Vallée mélange les cas, "avec des réserves".. 99 BC, Tarquinia, Viterbo Province, Italy Another flying shield In Tarquinia, over a wide area, a fiery meteor was seen, which flew away quickly. "At sunset a round shield (orbis clypeus) flew west to east." As noted before, the reference to "flying shields" appears several times in the old chronicles. In the absence of additional detail, it is impossible to determine whether the object was a meteor that seemed disk-shaped. We mention such cases with reservation. The document does specify that the object was "round", suggesting a defined structure. Tarquinia was 52 Roman miles Northwest of Rome. Source: Lycosthenes, Julii Obsequentis Prodigiorum Liber...per Conradum Lycosthenem Rubeaquensem integrati suae restitutus (Basel, 1552). 99 av JC, Tarquinia, province de Viterbo, Italie Un autre bouclier volant A Tarquinia, sur une large zone, un météore de feu a été observée, qui s'envola rapidement. "Au coucher du soleil un bouclier rond (orbis clypeus) a volé de l'ouest à l'est." Comme indiqué précédemment, la référence à des «boucliers volants» apparaît plusieurs fois dans les vieilles chroniques. En l'absence de détails supplémentaires, il est impossible de déterminer si l'objet était un météore qui semblait en forme de disque. Nous mentionnons de tels cas avec réserves. Le document précise que l'objet était "rond", suggérant une structure définie. Tarquinia était à 52 miles romains au nord-ouest de Rome. Source: Lycosthenes, Julii Obsequentis Prodigiorum Liber...per Conradum Lycosthenem Rubeaquensem integrati suae restitutus (Basel, 1552). (Vallée2, cas n° 16) Note: C'est 100 BC et non 99. Vallée ne comprend pas qu'il mélange deux objets différents. 2009, Jacques Vallée joue au sceptique. 85 BC, Roman Empire: Burning shield "In the consulship of Lucius Valerius and Gaius Marius a burning shield scattering sparks ran across the sky at sunset from west to east." (Pliny: Natural History Book II, Chapter XXXIV.) The description matches the behavior of an ordinary meteor. There is also a date problem with this item. The consulship in 85 BC was held by Cornelius Cinna III and Papirius Carbo I, not the people mentioned. The only consulship held by two people named as in Pliny's claim, C. Marius VI and L. Valerius Flaccus, was in 100 BC. Several sources were checked, including Who's Who in the Roman World by John Hazel (Routledge UK, 2002, 110). Valerius did, however, become a suffect consul in 86 BC, 268 which may be the source of the error. 85 av JC, empire romain: bouclier ardent "Sous le consulat de Lucius Valerius et Caius Marius un bouclier arddent semant des étincelles courut à travers le ciel au coucher du soleil de l'ouest à l'est." (Pline:. Histoire naturelle Livre II, Chapitre XXXIV.) La description correspond au comportement d'un météore ordinaire. Il ya aussi un problème de date avec cet article. Le consulat en 85 av JC était occupé par Cornelius Cinna III et Papirius Carbo I, et non pas les personnes mentionnées. Le seul consulat tenu par les deux personnes nommées dans l'affirmation de Pline, C. Marius VI et L. Valérius Flaccus, eut lieu en 100 avant JC. Plusieurs sources ont été vérifiées, y compris "Who's Who in the Roman World" par John Hazel (Routledge Royaume-Uni, 2002, 110). Valerius devint toutefois consul suffect en 86 avant JC, ce qui peut être la source de l'erreur. (Vallée2, p 454) Note: Curieusement Vallée retient le "round shield" parmi les observations d'OVNI, et le "burning shield" parmi les cas démystifiés. Or c'est le même objet. Et d'où sort il cette date de -85, dont il nous explique ensuite qu'elle est fausse? 2015, Jean Claude Bourret ne cite que deux mots exacts Une émission de David Galley, intitulée Les effroyables signes du ciel, fait le point sur les anciennes observations d'OVNI, en donnant la parole à plusieurs "spécialistes". Le premier à intervenir est le journaliste Jean-Claude Bourret, dont la vocation a commencé avec le cas de Turin en 1973, et qui nous raconte quelques observations antiques:
Le champ de bataille s'arrête instantanément, parce que c'est un signe du ciel. Chaque camp dit: Ha, ben, Dieu est avec nous puisqu'il nous envoie un signe. Et puis le bouclier reprend sa course, et chacun commence à continuer, à sortir son épée et à tailler l'autre en pièces en disant: Dieu est avec nous. Alors c'est quoi? Au deuxième siècle après Jésus-Christ? (intervention de J-C B. dans l'émission Les effroyables signes du ciel, diffusée sur France 3 Provence-Alpes, le 14/11/2015) Note: En réalité ce n'était pas Pline le jeune, mais Pline l'ancien. Ce n'était pas au deuxième siècle, mais en 100 AC, et Pline ne vit rien du tout. Ce n'était pas au dessus d'un champ de bataille, et donc aucun soldat n'y a vu un signe du ciel, ni invoqué un signe de Dieu, puisque le christianisme n'existait pas encore. Ce n'était pas en plein jour, mais au coucher du soleil. Mais à part ça, Jean Claude Bourret a tout bon, sauf qu'il ne reste plus que deux mots exacts: bouclier ardent. Analyse: Les deux sources les plus anciennes sont Pline l'ancien, pour le seul bouclier ardent, et Julius Obsequens, qui copie Tite Live, pour la torche et le bouclier. Une torche, ce n'est jamais qu'un bolide, dont on remarque surtout l'apparence de flamboiement.
Quant au clypeus, cher aux ufologues, c'était un bouclier d'origine grecque, employé par la phalange macédonienne, qui fut d'abord rond comme une soucoupe. Mais, quand il fut employé par les romains, il s'allongea pour mieux protéger le corps et devint ovale, avant d'être remplacé, sous l'empire, par le bouclier rectangulaire, permettant de former la tortue. N'en déplaise à Gianni Settimo qui récupéra le mot "Clypeus" pour en faire le titre de sa revue d'ufologie, parce que cela lui évoquait un objet métallique et rond, le clypeus du temps de Caius Marius était ovale. D'ailleurs si l'objet avait été rond, Pline aurait plutôt employé le mot "parma", qui désigne un bouclier rond, comme ceux qu'on crut observer à Arpi. Enfin, si l'orthographe "clypeus" fait plus savant, l'orthographe la plus courante était "clipeus", qu'emploie Pline. La phrase de Pline pourrait donc s'écrire: "En l'an 100 avant J.C, au coucher du soleil, un objet céleste ardent et ovale, laissant des étincelles, a traversé le ciel de l'ouest vers l'est." Là encore, c'est bien la description d'un bolide. Nous avons d'ailleurs eu en France, la visite d'un tel bolide, sur une trajectoire quasi rigoureusement ouest-est, le 21 octobre 2011. Les New-yorkais on eu aussi droit à une telle visite le 9 octobre 1992, et nous pourrions donc écrire: "En l'an 1992, au début de la nuit, un objet céleste ardent et ovale, laissant des étincelles, a traversé le ciel de l'ouest vers l'est." Et comme en 1992 nous avions des moyens que n'avaient pas les romains, voici une des nombreuses vidéos prises à cette occasion. Désolé pour les soucoupistes, le clipeus décrit par Pline n'était manifestement pas une soucoupe volante, mais bien un bolide. Néanmoins on n'eut pas honte de supputer que, puisque les "clypeus" célestes étaient ronds et les soucoupes volantes aussi, alors les "clypeus" célestes (enfin, les clypei) étaient des soucoupes volantes. Et puisque des auteurs latins les avaient signalés, les ufologues italiens pouvaient bien récupérer ce mot, histoire de rappeler que le sujet dont il s'occupaient était observé depuis l'antiquité. C'est ainsi que Gianni Settimo lança en 1964 la revue "Clypeus". Oui, bien sûr, c'était des bolides, mais vous ne voulez pas qu'il l'eut appeler "Meteora", tout de même? |
Dernière mise à jour: 11/02/2017
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